Ça saute aux yeux: les Maliens sont désunis, alors que le pays vit les pires moments de son existence. Au-delà de cette indifférence généralisée face au sort qui frappe le pays, les Maliens se livrent, entre eux et parfois au sein d’un même regroupement, de petites guerres de clocher. Quasiment, aucune organisation (politique, faîtière) n’est épargnée par les démons de la division qui ont conquis des cœurs et des esprits même dans les milieux les plus insoupçonnés, comme celui des religieux. La dernière sortie de Soufi Bilal contre le président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) est éloquente. Les leaders religieux rejoignent la CAFO, le CNJ et nombres d’associations au sein desquelles les petites jalousies mesquines et jeux d’intérêts ont pris le pas sur la cause commune. Au vue de la situation qui prévaut dans plusieurs associations, regroupements et autres mouvements politiques, l’on a la nette impression que les Maliens, au lieu d’être unis pour le meilleur, sont plus que jamais divisés pour le pire.
Si cette réalité ne date pas d’aujourd’hui, elle a pris, ces dernières années, des proportions inquiétantes. Nul ne semble se soucier de ce que traverse le Mali, aujourd’hui ballotté entre une insécurité galopante, une crise économique et financière endémique, un front social latent et/ou en ébullition, et une forte demande sociale. De la société civile aux partis politiques, jusqu’au citoyen lambda, tout le monde se bat pour ses propres intérêts. Et quand il s’agit du pays, tous donnent l’impression de croiser les bras et de laisser le destin suivre son cours.
Les regroupements (politique, associatif et confessionnel) illustrent à suffisance cette «insouciance collective». Aujourd’hui encore plus qu’hier, elles n’ont jamais joué leurs véritables rôles. Et chacune des organisations est permanemment en proie à de petites querelles. Les religieux ont étalé leurs divergences sur la place publique. En effet, la semaine dernière, des leaders musulmans se sont tancés mutuellement par presse interposée. Tout serait parti d’une déclaration du président du Haut Conseil Islamique du Mali, Imam Mahamoud Dicko, sur le choix des musulmans à la présidentielle de 2018. Dicko aurait affirmé que « les musulmans maliens se doivent de retenir une seule chose: la voie tracée par le Chérif de Nioro sera la nôtre». Il n’en fallait pas plus pour heurter la sensibilité de certains coreligionnaires, en l’occurrence les Imams Issa Karambé de Ségou et Cheick Soufi Bilal Diallo. Le premier (Issaka Karambé) aurait asséné : «Si Mahmoud Dicko a un deal avec le Chérif de Nioro qu’il le règle à titre personnel et s’abstient de le faire pour des raisons inavouées. A Ségou, nous ne nous sentons nullement concernés par sa déclaration qui est de nature à politiser notre réligion, à diviser les musulmans et à les instrumentaliser ».
Et le second, à l’occasion de sa traditionnelle journée de bénédiction en faveur de la paix au Mali, aurait exprimé toute sa frustration au sein du HCI, devenu «une déception totale ». L’organisation islamique, selon Soufi Bilal, ne joue plus son rôle d’interface entre le pouvoir et les musulmans. Et pour preuve… « Le HCIM n’a jamais rien demandé officiellement à l’Etat au nom de la communauté musulmane. Pourtant, les demandes individuelles sont toujours faites et c’est quand elles ne sont pas satisfaites que l’on s’en prend au pouvoir en brandissant la menace de votes guidés», aurait déclaré Soufi Bilal qui est le 2e vice-président de l’organisation. Pis, poursuit-il, pendant que l’on critique la gestion du pays, on a du mal soi-même à gérer son institution.
Des déclarations qui font tomber des nues. Du coup, les leaders religieux se font une place auprès de la CAFO et du CNJ, deux organisations affaiblies par des guerres qui ne disent pas leurs noms. En effet, la Coordination des associations et ONG féminines du Mali (Cafo) est en proie à une crise, née suite à la nomination Traoré Oumou Touré comme ministre de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille. Elle fut, 20 ans durant, la présidente de l’organisation féminine. Ses camarades de lutte ont bondi sur sa nomination dans le gouvernement pour lui demander de quitter sa place. Depuis, le torchon brûle entre plusieurs clans. Qui de Oulématou Sow et Fatoumata Sissoko est la présidente la Coordination des associations féminines et ONG (Cafo) ? Elue présidente à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire du samedi 30 décembre 2017, Oulématou Sow et son bureau ne sont pas reconnus par la présidente intérimaire Fatoumata Sissoko. Chacune revendique le titre de présidente de la faitière des femmes du Mali.
Tout comme la CAFO, le Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ-Mali) a focalisé les attentions après la démission de Mouhamed Salia Touré de son poste de président. Cette organisation était alors rattrapée par les appétits voraces du parti au pouvoir qui cherche par tous les moyens à la contrôler.
Les démons de la division sont aussi passés par la Fédération malienne de football où la crise est encore latente. Deux clans se disputent le fauteuil de président, vacant depuis le départ de Moussa Baba Diarra. Actuellement, c’est un comité de normalisation qui dirige l’instance sportive.
Au même moment, d’autres organisations affichent leur division. Le cas de l’APM (Associations pour le Mali) retient l’attention. Les membres de ce regroupement ne parlent plus le même langage, depuis le limogeage Me Mohamed Ali Bathily du gouvernement lors du dernier remaniement. La question d’un éventuel soutien au président IBK pour sa réélection en 2018 est à l’origine de ce clash au sein des APM. Cette divergence a atteint son paroxysme lorsqu’il été question de la mise en place d’une Coalition de soutien de plus de 273 associations, groupements et clubs pour la réélection du président, dès le premier tour en juillet prochain. Alors que les partisans de Me Bathily encouragent sa candidature, d’autres pensent que toute autre nouvelle décision sur l’orientation du mouvement doit intervenir suite à une Assemblée générale. En réplique aux récalcitrants, Bathily a nié toute volonté de son mouvement de soutenir une éventuelle candidature d’IBK en 2018.
Au sein de tous ces regroupements, des Maliens se jouent des tous déloyaux pour juste satisfaire leurs propres intérêts. Alors que le Mali est atteint jusque dans ses fondements; son indépendance économique compromise ; son indépendance politique mise en jeu ; son intégrité territoriale menacée avec le risque évident de partition, notamment le cas de Kidal.
Ces comportements peu honorables peuvent s’avérer fatale pour le Mali et pour l’ensemble du peuple. Il faut sonner la fin de la récréation. La situation traduit une forte interpellation à l’endroit de tout malien, afin que les intérêts individuels et collectifs ou partisans convergent infailliblement dans celui global du Mali. Plus que jamais, le moment est venu pour tous d’inscrire ses intérêts partisans et personnels dans l’intérêt national.
I B D
comrades how many of these provocative speech Elders are prepared to fight war illegal international plus national AZAWAD terrorists/jahadists now fight against citizens plus government of Mali? None most likely. They tend to be bunch of loud mouths but it is their right to be loud mouth very much like it is our right not to trust anything those traitors say. That go for clerics too. Some of most damaging traitors in Buntu history have been clerics plus number of traitor clerics seem to grow by year.
Mali is plague by Elders who knowingly possess outdated plus ineffective methods that are anything but appropriate for this fast paced world however, their selfishness lead them to attempt to seek power so that they are able to commit even more outdated plus ineffective actions that lead citizens of Mali even farther away from Perpetual World Class Living Modern development they need plus deserve. With Allah having ability to do as Allah desire whenever Allah desire Allah leave people with withal to live good plus modern lives. We should not allow power hungry men clerics or others to lead us astray. People of Mali to have leader who will act in their best interest should not make judgment from basis of what cleric say irregardless if they are in agreement with what cleric say or not.
People of Mali should make their judgment of who their next president should be from basis of who is most capable to deliver them to Perpetual World Class Modern Living conditions. It is under those conditions you will find joy of living well in Africa. However, leader who lead you to Perpetual World Class Modern living conditions must have ability to keep pace with this fast paced world in every context. Elder leaders of Mali have proof they are unable to do it or Mali would not exist under Security, Order plus Development deficiencies that exist. Those Elders were incompetent yesterday, they are incompetent today plus will be incompetent tomorrow. IBK have proven himself world tourist disguised as competent president.
If we as people of Mali want to achieve Perpetual World Class Modern Living we must turn to wary, youthful plus mature to lead us nationally plus internationally where pace is much much to quick for Elders. However many many Elders are so selfish they will not admit it plus step aside so that wary, youthful plus mature may lead with Elders taking lesser role as in developing communities plus cities.
In seeking wary, youthful plus mature leader for president of Mali there is but one candidate that fit need of people of Mali plus will lead them in transparent manner in steps plus stages to Perpetual World Class Modern Living. He is Moussa Coulibaly. With Moussa Coulibaly at seemingly blinding pace Mali will become greatest nation in modern day Africa. I am committed to it.
MOUSSA COULIBALY FOR PRESIDENT OF MALI 2018
Patriotic Movement Platform For Change
Very much sincere,
Henry Author(people of books) Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
translationbuddy.com
IBK avait reussi a cree l’union autour de sa personne avec un score 77% des Maliens votants, mais il a reussi aussi l’exploit de dresser plus de la moitie de ce pourcentage contre lui. Meme si tu donne du diamant a notre ventru incompetant, il en ferait du bronze.
au mali l’islam no joue plus son rôle un point u trait et c’est tout des opportunistes réunies
Mamoud DICKO a toujours utilise l’islam comme fons de commerce pour sous tire de l’argent aux pouvoirs publics …CAR CE DICKO AIME VIVRE DANS LE LUXE pour cela il trompe les musulmans en fonction de ses intérêts du jours , dicko appui et accompagne tout les pouvoirs du mali mais quant dicko sent que le vent n’est pas favorable envers le pouvoirs du jours il commence a le critique…..UNE histoire de se positionne envers le nouveau pouvoir qui va venir …même les bandits arme de kati ( bande du capitaine criminel sanogo) recevaient dicko à kati souvent au milieu de leurs bouteilles d’ALCOOL pour lui donne des cadeaux
L’égocentrisme est une marque de fabrique malienne. Et elle en train de nuire gravement à l’existence de ce pays.C’est ainsi malheureusement.
La religion est devenue un gagne pain pour les chefs et qui ne peuvent pas parler dans dire attention 98% sont avec moi. Voilà la preuve il n’a même pas 1% avec lui. S’il estime qu’il a 98% qu’il se présente lui même qui veut être un prince du Qatar au Mali
S’il y avait pire que la désunion des Maliens, ce serait le journalisme de pacotille et de bas caniveaux. Qu’est-ce que les Maliens gagneraient à s’unir derrière un démagogue comme Mahmoud DICKO ? Par simple opportunisme ce faux type demande à des universitaires, des banquiers, des juristes, des médecins, des grands intellectuels de ne pas réfléchir par eux-mêmes mais de suivre les consignes d’un inculte comme le chérif de Nioro dans un domaine que même leurs propres enfants maîtrisent mieux que le chérif. Si au lieu de remettre Mahmoud DICKO dans ses petits souliers les Maliens devrait le suivre dans sa folie au nom d’une quelconque cohésion……😎😎
Yugu, je vous conseille d’avoir un respect pour les dirigeants religieux maliens! C’est toute notre communaute’ hamalliste que vous insultez avec vos mots deplace’es contre notre chef spirituel.
Digne fils d’un WURUWAYE, tu defends ton MAITRE mais seul Allah est le MAITRE de Yugubane. La communaute Hamalliste aux enfers et leur chef spirituel au diable. Que les religieux s’occupent de religion et pas de politique, tu peux dire cette verite a ton maître le roi BIDON de segou digne fils d’un wuruwaye avec ton QI inferieur a celui d’une vieille anesse. Quand a Oumou Azawad Toure elle est dictatoriale et sans cerveau, elle devrait lutter contre les femmes de l’Azawade qui sont venues a sa conference a Bamako habillees de leur drapeau de l’Azawad. Oumou Azawade Toure est une leader incapable et sans convictions. L’Imam Bilal Diallo crache la verite a Mahmoud Dicko le Wahabia sans Cerveau et sans Coeur.
Tout le monde respecte ces opportunistes de leaders religieux, c’est eux-mêmes qui ne se respectent pas. Au MALI on peut même dire que dans certains cas la tombe d’un religieux est mieux respectée qu’un président de la République alors que de tous les temps la politique à été synonyme d’invectives, de brimades, de mensonges et de trahisons. Un religieux qui sait ça et qui descend dans l’arène politique sera tiré par la queue et jeté hors du champ politique. Je te charge d’aller dire cela à tes Maîtres, qu’il n’y aura jamais respect pour qui que ce soit en politique. 😀😀😀😀😀
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