Suite à la publication d’informations assez critiques sur la présidente Aïssata Dicko Issa Touré de l’association Nièta des Veuves de l’armée malienne, le bureau, les 167 épouses et membres de l’association ont décidé à l’unanimité de soutenir leur présidente contre ce qu’elles qualifient de délation, doublée de calomnie à l’encontre de celle envers qui elles gardent toute leur entière confiance.
Un communiqué de l’association Nièta nous est parvenu. C’est comme une réponse à la publication en question. Lisez !
Monsieur le rédacteur en chef du journal Le Pays
Dans votre parution « Le Pays » du 3 octobre 2016, vous avez publié un article titré « Association des veuves de militaires de kalaban Coro : La fausse veuve Dicko Issa Touré arnaque les généreux donateurs » ; signé de Mama Paga. Cet article revêt un caractère tout à fait scandaleux, en cela qu’il est nettement rédigé dans le sens d’une contre vérité absolue et à l’encontre de toute règle de professionnalisme qu’exige cette profession noble de journaliste.
Dans son récit, Mama Paga, l’auteur de l’article écrit : « Selon des sources proches de l’association, la présidente, Aïssata Dicko Issa Touré, n’a jamais été veuve….».
Réaction de l’association Nièta : Aïssata Dicko Issa Touré n’a pas besoin d’être veuve pour créer une association des veuves. Mieux, Aïssata Dicko Issa Touré est veuve d’un premier mariage (religieux) contracté avec le gendarme Moussa Coulibaly, avec qui elle a eu 2 enfants. Moussa Coulibaly a été tué lors de la rébellion de 1990. Aïssata Dicko Issa Touré s’est alors remariée à Souleymane Diamoutène, un gendarme, ami et collaborateur de son défunt mari.
Mama Paga écrit : « Elle a fait transférer mes enfants de l’école publique pour les inscrire à l’école Toumani Sissoko. Après, elle n’a payé qu’un seul mois de scolarité. En fin d’année mes enfants étaient dans une situation d’impayé. Ils risquaient même d’être renvoyés n’eut été l’indulgence du directeur de cet établissement ».
Réaction de l’association Nièta : Malheureusement, l’auteur a oublié de citer la source de cette déclaration. Même si la déclaration est anonyme, le mieux était d’écrire anonyme. Alors, que cache t-il ?
Il continue : « À notre passage dans les différents établissements concernés, le constat est alarmant, plusieurs enfants transférés par Dicko Issa Touré risquent d’être renvoyés pour non-paiement. Alors que selon nos sources, le généreux donateur a pris en charge la totalité de la scolarité (neuf mois) ».
Réaction de l’association Nièta : Pour l’information de Mama Paga, notre partenaire que je vais citer ici (la SAER) ne paye pas les 9 mois en totalité en un seul paiement intégral. Les scolarités des enfants sont versées par notre partenaire à chaque mois échu et cela entre le 7 et le 14 du mois. D’ailleurs, le partenaire est là, c’est facile à vérifier et nous avons les reçus de tous nos paiements.
Mama Paga dans « Le Pays » du 3 octobre 2016 écrit : « En effet, cette association qui a été créée dans l’objectif de venir en aide aux femmes et orphelins de nos soldats tombés sur le champ de l’honneur est loin d’être une organisation œuvrant pour le bien-être de ses membres. …. la plupart des dons au profit des membres démunis que Dicko récolte est utilisé à d’autres fins».
Réaction de l’association Nièta : Nous renvoyons Mama Paga au même journal ici cité, à savoir « Le Pays » ; cette fois ci dans sa parution N°102 du lundi 23 novembre 2015. Dans ce numéro, sous la plume de Boubacar Yalcoué, deux pages sont exclusivement consacrées aux bienfaits de Mme Aïssata Dicko Issa Touré en sa qualité de présidente de l’association des femmes veuves de l’armée malienne (Nièta). D’où ce titre si flatteur de : AÏSSATA DICKO ISSA TOURE, PRESIDENTE DE L’ASSOCIATION NIETA : A LA DECOUVERTE D’UNE AMAZONE AU SERVICE DES VEUVES ET ORPHELINS ».
Dans ce même numéro, des témoignages aussi flatteurs que ceux de Fadjè Traore, Salimata Camara, Damagbé Sidibe, Salimata KEITA, Hawa PARE, Fatoumata YATTARA et oumou DIAKITE sont illustratifs de l’esprit de partage, de bienfaisance, de solidarité et d’accompagnement dont fait preuve dame Aïssata Dicko Issa Touré.
Au regard de ce qui suit, nous sommes intrigués par un fait. C’est le renversement brusque de veste du journal « Le Pays » entre Novembre 2015 et Octobre 2016. Qu’est ce qui s’est passé dans ce laps de temps pour que les publications concernant l’association Nièta des femmes veuves de l’armée malienne, précisément la présidente AÏSSATA DICKO ISSA TOURE, passent du publi reportage à la diatribe ? Nous restons convaincus que le journal « Le Pays » saisira l’occasion pour rectifier le tir.
Au siège de L’association des femmes veuves de l’armée malienne à Kalaban Coura Plateau, on reste à la disposition de toute personne soucieuse de savoir la vérité autour de cette affaire. Il suffit de s’y rendre.
Des femmes membres de l’association Nièta témoigne.
Salimata KEITA, 45 ans, habitant à Kalaban Coro : « notre présidente est une brave femme. Grâce à elle, nos enfants sont scolarisés et elle a payé jusqu’à 128000f CFA pour mes enfants, inscrits à l’école Soni Ali Ber. Grâce à elle, nous avons de quoi manger et nous n’avons eu le moindre souci durant le mois de ramadan. Nous restons entièrement derrière notre président Aïssata Dicko Issa Touré. Nous lui faisons entièrement confiance ».
Yah Sanogo, épouse de militaire : « Aïssata Dicko Issa Touré est notre présidente et nous lui gardons notre confiance. Elle gère très bien les dons et elle paye régulièrement la scolarité de mes enfants. Elle est notre espoir et nous sommes déterminés à continuer avec elle ».
Alima GUINDO, habite à Senou, 46 ans, mère de 3 enfants : « Aidez-nous à blanchir notre présidente pour que nous ayons la conscience tranquille. Venez vérifier de vous-même la gestion des choses au sein de l’association Nièta. Aïssata Dicko Issa Touré est notre présidente et nous lui faisons entièrement confiance ».
Association Nièta des femmes veuves de l’armée malienne