Association Ahl Ul Bayt-Mali : D’une célébration à l’autre, après Fadima Zahara l’épouse, Seïdina Ali Badra l’époux

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Le centre de formation de l’Association Ahl Ul Bayt-Mali a connu la grande affluence de ses membres, des invités d’honneurs pour célébrer l’anniversaire de la naissance de Seïdina Ali Badra. Selon le président de l’Association, Cheick Adam Sangaré et ses co-religionnaires, organisateurs de la fête d’anniversaire de la naissance de Ali Badra, époux de Fadima Zahara, fille du prophète Mahomet (Psrl), ce digne représentant de Mahomet a vu le jour un vendredi 13 du mois lunaire Rajab.

Pour parler de la grandeur de ce descendant de la famille du prophète, l’association Ahl Ul Bayt avait invité quelques grands maîtres de la réligion musulmane, connaisseurs de Ali notamment l’Iman Abou Jaffar Diabaté, Cheick Amar Diarra de Segou auxquels se sont joints pour la circonstance Thierno et Barro tous deux membres influents de l’association à Kayes.

Selon Cheick Amar Diarra, Seïdina Ali a eu une naissance assez particulière. Quand sa maman, au terme de sa grossesse, a commencé le travail, elle est partie faire le tour de la mosquée de la Kaaba. Ainsi, la Kaaba s’est ouverte par une fente par laquelle est entrée la dame enceinte. La fente s’est aussitôt refermée comme si rien n’était. C’est là où né Ali. C’est le même Ali qui détruira les fétiches de la Kaaba, lui-même, le premier, est monté sur la Kaaba pour faire l’appel à la prière. Puissant guerrier de guerre sainte que les disciples de Mahomet ont opposé aux mécréants, Ali s’est illustré dans les farouches batailles de Bajuru, de Kayibara. C’est Ali, fils de Assane qui rendu public tous les faits et gestes du prophète, c’est lui qui, pour accomplir les prières non obligatoires, Nafila, pleurait mais quand il devait défendre l’Islam par la guerre, il riait.

Les interventions des Imams de Kayes ont été une révélation notamment celle de Thierno qui a dit que pour connaître si l’enfant né dans ton mariage est le sien, il suffit de l’interroger s’il aime Ali. Si le bébé répond de la tête par l’affirmatif, pas de doute l’enfant est le sien. S’il répond négativement, ta paternité est mise en cause. Barro appuiera tout ce qui a été dit avant pour dire enfin que si on ne sait pas tout, on ne peut pas tout dire ‘’Min bèè madon, o bèè  te se ka fô’’. C’était pour signifier l’immensité du personnage de Ali sur lequel tout n’est pas encore connu. Tous ces commentaires sur la personne de Ali se sont dits dans une ambiance de fête avec des intermèdes de chansons à l’hommage de Ali, successeur du prophète. Les Imans ont fait la mise en garde ‘’On peut tout dire de biens de Ali sauf qu’il est l’envoyé de Dieu à la place du prophète, que son nom est dans l’appel à la prière du muezzin’’. Comme une véritable anniversaire, ce fut l’occasion pour l’assistance d’être servi dans la joie et l’allegresse. Il faut rappeler que Ahl Ul Bayt  œuvre à la vulgarisation des faits et gestes du prophète Mahomet (Psrl) et sa famille.

Drissa SANGARE

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2 COMMENTAIRES

  1. Merci pour l’info concernant le maouloud d’Assadoulaye Badra Sadja.

    Par contre il y a quelques erreurs dans votre article qui mérite une correction sans vous vouloir offenser :

    1/ Seïdina Ali(as) n’est pas le fils d’Assan(as) mais plutôt son père, Il est le fils d’Abou Talib.

    2/La Bataille est celle de Badr et non Bajuru qui est plutôt le nom d’un rythme musical venant de Ségou.

    3/ Le nom du Prophète est Mouhammad et non Mahomed.

    Merci pour votre compréhension.

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