« La transition doit aboutir à l’organisation d’un référendum et des élections générales, le Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP), entend jouer pleinement son rôle lors de ce processus qui mettra un terme aux soubresauts que nous avons connus ces dernières années ». C’est la déclaration faite par la Vice-présidente du REFAMP Mme Maiga Sina Damba, lors de leur Assemblée Générale statutaire, tenue le samedi 28 janvier 2023 au Centre national de documentation et d’information sur la femme et l’enfant (CNDIFE).
La cérémonie d’ouverture était présidée par la ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Wadidié Founè Coulibaly en présence de la représentante résidente de l’ONU FEMME Marie Goreth Nizigama, directeur Pays du NDI Badiè Hima et plusieurs anciennes ministres et parlementaires. L’ordre du jour portait sur la validation des statuts et règlement intérieur, de présenter les rapports d’activités et financiers et la mise en place d’un nouveau bureau.
Dans son discours, Maiga Sina Damba a déclaré que le pays est resté confronté aux conséquences d’une crise multidimensionnelle qui avait secoué les fondements de la Nation elle-même. Depuis la rectification de la Transition, a-t-elle réjoui, le pays est sur la voie du développement avec comme socle trois orientations stratégiques que sont le respect de la souveraineté, la liberté de choisir les partenaires et le bien-être du peuple dans toutes les négociations. Le Réseau, selon Maiga Sina Damba, est la réunion, la synthèse de femmes issues des pouvoirs exécutifs et législatifs en exercice ou en retrait. « Durant les années écoulés, le réseau était attaché à la résolution de la crise multidimensionnelle que traverse notre pays. Ensemble avec l’Etat et les partenaires au développement, il a aussi contribué à la diffusion de la loi 052/ laquelle favorise désormais l’accès aux fonctions nominatives et électives ».
Selon la Vice-présidente, de 2018 à 2022, le Réseau n’est pas resté en marge de tous les débats d’intérêt national à savoir la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la réconciliation, la conférence d’entente nationale, le dialogue national inclusif, la charte de la Transition, les réformes politiques et institutionnelles, la lutte contre le COVID-19, la lutte contre les violences basées sur le Genre, les assisses nationales de la refondation, le conseil national de la Transition… « Le REFAMP reste engagé et disponible auprès des autres organisations de la société civile en vue de conjuguer nos efforts pour intensifier les actions d’informations, de formation, de médiation, de lobbying, de plaidoyer au Mali et en dehors du Mali pour une Transition réussie. La transition doit aboutir à l’organisation d’un référendum et des élections générales, le Réseau des femmes africaines ministres et parlementaires (REFAMP), entend jouer pleinement son rôle lors de ce processus qui mettra un terme aux soubresauts que nous avons connus ces dernières années »
Ouvrant les travaux, le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille a donné l’assurance que son département demeurera le partenaire privilégié du Réseau et n’aménagera aucun effort pour l’accompagner dans l’atteinte des objectifs communs.
Le directeur Pays du NDI Badiè Hima et Marie Goreth Nizigama de l’ONU FEMME, dans leur intervention respectif, ont salué l’engagement des membres du réseau pour l’autonomisation de la femme malienne.
A la demande de la Vice-présidente du REFAMP, l’assistance a observé une minute de silence en la mémoire de la Présidente du Réseau Mariam Kaidama Cissé, décédée le 06 Novembre 2021 ainsi qu’à la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires tombées de la crise qui sévit depuis 2012.
Bintou DIARRA
