Le Groupement professionnel des Agences de communication (Gpac) a tenu le vendredi 18 décembre 2015 dans la salle de conférence de Dfa-Communication sa 4ème assemblée générale ordinaire. C’était en présence du Secrétaire général du ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Cheick Oumar Maïga, et du président du Gpac, Moustaphe Diop.
L’ordre du jour de cette assemblée générale portait sur la présentation du rapport d’activités 2015 du Gpac et l’organisation du secteur de la communication. Selon le président du Gpac, Moustaphe Diop, depuis plusieurs années, le Mali et les professionnels du secteur de la communication traversent une crise économique et sécuritaire. Il a cité quelques résultats du Gpac enregistrés en 2015. Il s’agit de son intégration au sein du Conseil national du patronat du Mali ; du combat pour l’adoption des lois visant l’amélioration de la profession.
Il faut retenir que le secteur des agences de communication génère annuellement un chiffre d’affaires de 20 milliards de Fcfa. Selon le président du Gpac, il est crucial de protéger les entreprises nationales évoluant dans le secteur. Il a dénoncé la concurrence déloyale des entreprises multinationales exerçant le domaine au Mali. «Les entreprises multinationales se positionnent sur notre marché au détriment de celles nationales. Tel n’est pas le cas en Côte d’Ivoire ou dans d’autres pays», a déclaré Moustaphe Diop. Le président du Gpac a sollicité le leadership du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication pour l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi sur la publicité.
Le Secrétaire général du ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Cheick Oumar Maïga, a pris l’engament, au nom de son ministre, que la loi sur la publicité sera adoptée en 2016.
Notons que le Groupement professionnel des agences de communication du Mali (Gpac) a été créé en 2010. Il a pour objectif de promouvoir et de protéger les intérêts de ses membres auprès des pouvoirs publics et des partenaires. Le Gpac compte aujourd’hui 63 agences de communication, alors que 300 agréments ont été attribués dans ce secteur au Mali.
Diango COULIBALY
Le Groupement Professionnel des Agences de Communication du Mali (GPAC)
Communiqué de Presse
Le Groupement Professionnel des Agences de Communication du Mali (GPAC) a tenu sa quatrième Assemblée générale ordinaire le 18 décembre 2015 au siège de DFA Communication.
Le Bureau adresse ses remerciements à tous les invités : autorités administratives et politiques, dirigeants des organisations professionnelles économiques, responsables des médias publics et privés…
À l’issue des travaux, l’Assemblée générale a adopté toutes les résolutions proposées :
- Elle a affirmé son incompréhension face à la mesure unilatérale d’augmentation des tarifs publicitaires à hauteur de 30% au niveau de l’AMAP et de l’ORTM. Cette augmentation ne se justifie ni par l’amélioration de la qualité du service, ni par l’augmentation de l’audience, ni par la situation économique du pays. L’assemblée désapprouve cette mesure et demande son annulation.
- Elle a demandé au bureau d’être présent dans tous les centres de décisions publiques liés au secteur de la communication et d’initier avec les autorités compétentes les mesures de régulation du secteur de la publicité.
- Elle a indiqué au bureau de prendre toutes les initiatives nécessaires permettant d’aller vers le vote de la loi sur le régime de la publicité au Mali.
- Elle a sollicité la réalisation d’une étude sur l’impact de la publicité dans les activités économiques et d’un sondage sur les médias reconnus par les agences de publicité, les annonceurs et les professionnels des médias et de l’audiovisuel.
- Elle a instauré le principe de labéllisation des agences membres du GPAC.
L’Assemblée générale a formulé des recommandations auprès du bureau :
- Le renforcement de la collaboration avec le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) pour davantage protéger et développer l’entreprenariat local.
- La diligence de vérifications portant sur certaines informations qui font état d’actes de concurrence déloyale au niveau de certaines entreprises publiques.
- La mise en place d’initiatives nouvelles pour impulser une dynamique plus forte au secteur de la publicité, source de création d’emplois et de richesses.
- La création d’un cadre de concertation permanent avec les organisations professionnelles du secteur des médias.
Enfin, l’Assemblée générale donne mandat au Bureau pour prendre toutes les mesures nécessaires et d’utiliser toutes les voies de recours de droit pour défendre et préserver les intérêts moraux et économiques des agences de communication du Mali.
Fait à Bamako le 18 décembre 2015