Assemblée Générale du conseil national des professionnels du Diamant au Mali : 41 membres élus pour un mandat de trois ans

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La salle de conférence  du CNPM a abrité l’assemblée Générale Constitutive  du conseil national des professionnels du Diamant au Mali le samedi 7 Avril 2018. Présidée par le ministre des Mines  Pr Tièmoko Sangaré, la cérémonie a enregistré la présence  de M. Mohamed Keita Président Provisoire du CNPDM, le Président des Chambres des Mines du Mali  et  plusieurs autres  personnalités.

Selon le président  provisoire du conseil national des professionnels du Diamant,  les difficultés endurées  et supportées  pendant la  gestation pour aboutir  à la naissance du Conseil  des professionnels du Diamant au Mali sont énormes.

Pour lui,  le processus de Kimberley est un régime international  de certification de diamants qui réunit Gouvernement, industriels et la Société  Civile dans l’optique  d’éviter que les recettes émanant du commerce des pierres précieuses ne soient utilisées pour financer  les  activités militaires  de groupes rebelles.

Aux dires du président Provisoire, le Conseil National des Professionnels  du Diamant  a pour objet entre autres : de  contribuer à la promotion de la cherche de l’exploitation et  de la  commercialisation des diamants bruts au Mali ;   contribuer à la  promotion  et à la formation  de tous les acteurs du secteur diamantifère au Mali ;  veiller au respect  des pratiques et de l’éthique inhérente à la  commercialisation et l’exportation  des diamants  suivant le processus  de Kimberley ; favoriser, développer et promouvoir toute activité  liée  à la recherche, à l’exploitation  et à la commercialisation des diamants ; défendre  les intérêts professionnels de ses membres.

Les membres  du conseil  sont des personnes morales ou physiques privées exerçant une activité professionnelle  en relation  avec les activités  de recherche, d’exploitation ou de commercialisation  des diamants.

L’objectif visé par le conseil est, en étroite collaboration avec les services techniques du département, notamment la DNGM, de susciter, d’encourager et de soutenir des activités de recherche et d’exploitation du diamant partout où la présence  de cette substance est signalée au Mali.

« A cet effet, nous sollicitons du Ministère des Mines et Pétrole l’adoption de mesures et de conditions permettant de faciliter l’acquisition de permis et autres autorisations  de recherche et d’exploitation de diamant par nos sociétaires », a-t-il sollicité.

Pour le ministre, il reste évident  que la promotion et l’exploitation de substance autres  que l’or, comme le diamant, dans une vision  de diversification  des substances minérales exploitées, demeurent un objectif fondamental  de la politique prônée par le Gouvernement du Mali pour le développement  du secteur minier.

Pour lui, le Mali , en adhérant au schéma  de certification du processus  de kimberley bien qu’il ne soit pas un  pays producteur actif de diamants, a voulu affirmer sa volonté de participer à la lutte engagée par la communauté internationale  contre les « diamants de sang », afin  d’éviter  que les recettes émanant du commerce illicite des diamants  ne soient utilisées pour financer les activités militaires  de groupes rebelles.

Pour assurer la conformité du Mali au système  de certification  de processus de kimberley et, dans la perspective de la mise en œuvre  prochaine dudit processus au Mali, le Ministère des Mines    a dès  les premiers jours, encouragé la mise en place  au Mali ou la formalisation des autres piliers du Processus  que sont les  industries et la société civile.

Après l’assemblée générale, 41 membres, avec comme président  BacaryKoita, sont élus pour un mandat de trois ans.

ABDRAMANE  SAMAKE

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