Il s’agissait au cours de cette assemblée générale de discuter sur la situation sécuritaire du pays dogon, d’analyser sa genèse et son évolution afin d’y trouver une solution adéquate. Présidée par M. Issa Ongoiba, ancien ministre, cette rencontre a regroupé les Dogons des cercles de Douentza et de Koro, les parents du Mandé et des invités venus du nord du Mali. C’était le 27 mai 2018 au Palais de la culture Amadou Hampathé Bah de Bamako.
Le thème « Insécurité au pays dogon, genèse et évolution notamment dans le Pomru-Kum, Pomru-Doju, le Domno, Najomo-Tonditéré, Tedjé » et la question relative aux communications sur l’historique des dogons dans l’actuelle zone géographique qu’ils occupent ont fait l’objet d’une explication bien détaillée par les conférenciers.
Parlant de l’historique des dogons, Oumar Kansa, ancien administrateur colonial, indique que ces derniers, après leur itinéraire du Mandé, sont arrivés à Kani Bonzon vers la fin du 12ème et le début du 13ème siècle. A l’en croire, l’occupation de cette région par les dogons remonte sans doute au 13ème siècle et d’ajouter qu’après cette période, les dogons ont pris trois directions, à savoir, la plaine, la falaise et le plateau. Pour édifier davantage l’assistance, il dira qu’en cette période, cette communauté était composée des Mossis à droite dans le sens de l’Est, des Telem à gauche occupant l’actuelle falaise, à l’Est et au nord les Songhaï et les Tamasheq. « Ces communautés, hormis les premiers accrochages, ont toujours cohabité sans problème jusqu’à l’avènement des peulhs » a-t-il précisé.
Déplorant le conflit opposant les peulhs aux siens, Oumar Kansa explique que c’est regrettable que ces communautés qui avaient tout en commun soient aujourd’hui des ennemis jurés. En abordant la question épineuse qu’est l’insécurité au pays dogon, les dogons ont appelé les hautes autorités à plus de vigilance dans la recherche d’une solution au problème qui coupe le sommeil au pays dogon.
« Ce que nous pensons sans passion, c’est d’arrêter de jeter de l’huile sur le feu en se ressaisissant de façon plus raisonnable et raisonnée » a-t-il conclu.
En abondant dans le même sens que son prédécesseur, M. Issa Ongoiba a remercié ses frères dogons et malinkés et les a invités à plus d’implication dans la gestion de ce différend qui les oppose aux peulhs. Il a aussi invité les autorités à s’impliquer davantage pour une issue favorable à cette impasse.
Bourama Camara
Arrêtons ces analyses attives sur les interventions des gens.
Existe t’il une vie aujourd’hui a Tenenkou, Djennee, Youwarou et autre?
Personne ne comprend ce qui se passe.
Il faut apaiser les esprits et chercher une solution a ce problème que je trouve très grave.
Est-ce un piège de ceux qui veulent que le Mali soit diviser ?
Le mali de part son rôle de leader a marque l’histoire de l’Afrique Occidentale en son temps.
Est-ce la monnaie qu’on veut nous faire payer en opposant nos communautés qui ont toujours vécu en symbiose?
J’appelle au peuple Malien d’être plus regardant et plus attentif.
Trouvons une solution a ce problème qui est entrain de prendre des tournures que personne ne maîtrise.
Le Gouvernement doit faire de grandes communications devant apaiser l’ensemble des maliens de l’intérieur que de l’extérieur pour que ce peuple retrouve sa dignité.
Chacun a vu la SOMALIE, le TCHAD, ERITRE, la Band d’AOUZOU ETC………………
Respectons chacun dans sa fonction et rôle pour que chacun regagne sa place et le Mali avance.
Merci
Tout le problème des dogons se résume en complexe devant les peuhls. Si non comment comprendre qu’une conférence sur l’insécurité au pays dogon soit organisée par les dogons et que d’autres communautés: tamasheqs, songhois, malinkés soient invités et vous n’invitez pas la communauté peulh alors qu’elle est la plus concernée. Voyez vous aussi? Est ce une recherche de solution ou bien les dogons cherchent la sympathie des autres pour combattre les peulhs?
continuez à réfléchir avec votre anus.
tres bonne reponse.
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