Le siège du patronat a abrité le samedi 14 décembre, le 12e conseil de l’ordre des architectes du Mali. A l’ordre du jour de cette session, il s’agissait de faire l’état des lieux pour valoriser la profession d’architecte au Mali. Cette occasion sera également mise à profit pour discuter de la responsabilité des architectes face à l’effondrement des immeubles à Bamako.
La valorisation de la profession d’architecte au Mali ainsi que leur responsabilité des architectes sont deux notions essentielles pour la corporation.
Selon le président de l’ordre des architectes, IssiakaTembely, il est temps que les adhérents arrivent à convaincre l’opinion que les professionnels du bâtiment ne sont pas des professionnels par défaut. Il y a 20 à 30 ans, les architectes étaient envahis par les maçons et les ouvriers non qualifiés ayant appris dans le tas. L’urbanisation, la modernité et l’environnement changeant sont des impératifs nouveaux qui exigent beaucoup plus de qualification et de professionnalisme. L’ouverture de l’espace sous-régional fait qu’aujourd’hui l’UEMOA s’oriente vers l’harmonisation des textes des architectes.
A cet effet, ils doivent faire face à la concurrence sénégalaise, ivoirienne, béninoise et togolaise.
Selon le représentant du ministre de la Culture, Lassana Cissé ” nous devons tous œuvrer à faire la promotion des architectes pour une meilleure promotion de nos patrimoines culturels. L’architecture marque l’identité de notre pays “. Cependant, il s’est dit préoccupé quant à la construction du mausolée de Tombouctou et Gao détruit par les terroristes. Il espère compter sur les architectes pour la reconstitution de ces cités détruites.
Dans une présentation de Diamond ciment Mali, sponsor de l’ordre des architectes, il ressort que la tonne de ciment est à 87.500 Fcfa aujourd’hui, et ce depuis la création de cette société de production de ciment. Elle entend baisser les prix au grand bonheur de la population.
Fatoumata Mah Thiam KONE