Le nouveau-né qui vient d’arriver dans le paysage associatif de notre pays : le Cercle citoyens de réflexions et d’actions pour le renouveau (Crar), porté sur les fonts baptismaux le samedi 6 avril 2013, s’est doté d’un bureau de 31 membres. C’était le samedi 13 avril 2013 à travers une assemblée générale tenue au Groupe scolaire Arc-en-ciel à Missira en Commune II.
Beaucoup de membres de la nouvelle association ont répondu présents à la cérémonie. Conformément aux textes de l’Association, un bureau de 31 membres a été mis en place dont le président est Bamody Kouressy, et le secrétaire général, Bakary Sacko. Sur les 31 membres qui composent le bureau on y retrouve environ 7 femmes. Un collège statutaire des sages a été aussi mis en place. Il est composé de 10 membres et aura une voix consultative dans l’accompagnement du bureau.
Le Crar, association apolitique, se propose de cultiver la citoyenneté chez les Maliens en général et en particulier les jeunes ; œuvrer à l’épanouissement des jeunes dans le cadre des activités scolaires, universitaires, religieuses et culturelles en vue de la constitution d’un cadre de la paix et de cohésion locale, régionale et nationale ; favoriser l’atteinte du bien-être des populations à travers des activités d’intérêts publiques ; amener les jeunes à une prise de conscience par rapport à la gestion de leur espace de vie sur le plan sociopolitique ; participer au respect et à la consolidation des valeurs démocratiques.
A en croire le président du Crar, “on est parti d’une faillite de citoyenneté chez les Maliens, un désintérêt par rapport à leur environnement, leur manque d’intérêt ou de desseins. Nous voulons être maîtres de notre destin autour des idéaux. C’est un espace de débats ouverts à tout le monde”.
Pour le président Kouressy, le Crar n’est pas une association de trop parce qu’il a ses objectifs qui sont très pertinents. Il est apolitique mais ouvert à tous. Chaque membre peut garder son identité politique, mais il lui est interdit de faire la politique au nom de l’association. Mais, à en croire le président, si demain une formation politique vient proposer un programme à l’association en rapport avec ses objectifs, il n’y a pas de problème et les deux parties vont travailler ensemble. “C’est ça aussi notre participation citoyenne au développement de notre pays”. Le Crar compte fonctionner avec ses propres forces. Bientôt les antennes seront installées dans les communes et les régions.
Pour Dr. Naffet Kéita, professeur d’université, et membre de l’association, “nous avons un chantier qui nous demande d’être acteurs. C’est pour réfléchir sur le projet de notre autonomie et prendre en charge les affaires de notre cité pour que nos manières de voir puissent changer”.
A. D.