La Fédération des Associations Sénégalaises au Mali a tenu son assemblée générale, le week-end dernier, à Bamako pour présenter le récépissé de cette nouvelle organisation à ses membres, procéder à la relecture et l’adoption de ses statuts et solliciter la création d’un consulat général à Bamako. Les travaux étaient dirigés par Daouda Dioh, président de la FASEM.
-Maliweb.net- La fédération des Associations sénégalaises au Mali a reçu un récépissé dans lequel les autorités maliennes lui donnent un statut juridique. Et selon son président Daouda Dioh, l’objectif de cette Assemblée générale était de présenter ce document aux points focaux de la FASEM et au représentant de l’Ambassadeur, faire la relecture et l’adoption des statuts de la FASEM, et enfin solliciter l’accompagnement de tous les Sénégalais résidents au Mali pour l’ouverture d’un consulat à Bamako. Pour lui, la FASEM créée pour renforcer les liens entre les Sénégalais résidents au Mali vise également à réunir toutes les associations au sein d’une seule fédération pour intégrer la fédération des associations africaines au Mali.
A sa suite, le chargé de la communication de la FASEM, Martin Faye, estime qu’elle soutient un plan d’action qui vise à créer un mieux-être des Sénégalais vivants au Mali par la mise en place d’un mutuel de santé, d’une coopérative d’habitat et d’un consulat général. «C’est important que le Sénégal dispose d’un consulat général à Bamako. Nous le souhaitons et nous allons soumettre ce projet aux autorités compétentes Sénégalaises. C’est incompréhensible qu’un consulat n’existe pas encore vu la proximité des relations des deux pays », martèle Martin Faye. La FASEM regroupe toutes les organisations associatives d’obédiences confondues de la communauté sénégalaise au Mali qui, selon monsieur Faye, veulent fédérer leurs énergies pour un objectif commun.
A en croire toujours à ces deux responsables, la FASEM servira de cadre pour répondre à une demande du Président Macky Sall à savoir le recensement en si peu de temps de l’ensemble de la communauté Sénégalaise au Mali dont le nombre s’élèverait à plus de 100 mille personnes. La FASEM travaillera à l’harmonisation des aspects sociaux et économiques entre ses membres et les Maliens par la mise en place d’un cadre d’échanges.
Sur ce sujet, le président de la FASEM affirme que la communauté sénégalaise au Mali est très affectée par la fermeture des frontières aussi bien que sur le plan social et économique. « Certains membres n’arrivent plus à prendre part aux funérailles de leurs parents au Sénégal. Economiquement, nous ressentons la crise plus que nos frères Maliens parce que nous sommes certes là pour participer au développement de l’économie malienne et cela nous exige le respect de certaines lois mises en place par la Cédéao », ajoute Daouda Dioh, qui plaide pour un dénouement rapide de la crise malienne. Lequel a reformulé les vœux et les prières pour le retour de la paix au Mali gage, selon lui, de reprise des activités entre le Sénégal et le Mali.
Siaka DIAMOUTENE/ Maliweb.net