Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a présidé, le mardi 29 mars dernier, la cérémonie d’accueil des marcheurs panafricains en soutien au Peuple malien, au monument de l’Indépendance.
Ils sont 18 sénégalais, dont 6 femmes, à décider de rallier Bamako à partir de Dakar pour protester contre les sanctions injustes imposées à notre pays par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Et manifester leur soutien aux autorités de la Transition et au peuple malien.
Dr Choguel Kokalla Maïga a remercié ces jeunes marcheurs pour leur initiative. « Ces frères du pays de la Teranga ont marché 1362 km en 40 jours, bravant le soleil, la chaleur, la soif et la faim. C’est faire preuve d’un engagement panafricain. Leur geste est réconfortant pour l’avenir et l’honneur de l’Afrique », a estimé le chef du gouvernement.
Le Premier ministre a tenu à informer que pour préserver l’unité africaine et celle au sein de la Cedeao, les autorités de la Transition ont proposé un délai minimum de 24 mois. Lequel n’est pas négociable.
Selon lui, le destin de la Transition s’est joué le 14 janvier dernier lorsque le peuple malien est sorti massivement pour manifester son soutien à la Transition. « C’est pourquoi dans toutes les discussions, nous disons à nos partenaires de ne pas oublier cette voie », a soutenu Choguel Kokalla Maïga.
Elimane Kemane a demandé la levée immédiate des sanctions contre notre pays. « Les sanctions de la Cedeao sont injustes et inhumaines. Nous exigeons qu’il soit mis fin au blocus qui frappe durement les populations de l’Afrique de l’Ouest, ralentissant largement le processus de développement économique des États de l’Afrique », a exhorté le porte-parole des marcheurs.
« Le Mali et le Sénégal sont un même peuple ayant les mêmes ancêtres. Notre présence parmi nos sœurs et frères en terre africaine du Mali signifie que la résistance doit d’abord être culturelle », ajoute Elimane Kemane.
Pour lui, l’heure de la libération du peuple africain et de l’Afrique a sonné.
« L’Afrique veut être libre mentalement, politiquement et spirituellement et son émancipation ne saurait, en aucune façon, se négocier. Voilà pourquoi nous sommes venus témoigner notre solidarité et soutien au peuple frère malien en lutte sous la direction du Président Assimi Goïta », a-t-il dit.
Et de confier : « Nous ne permettrons jamais que la déstabilisation du Mali arrive. La marche Dakar-Bamako déclare être prête à soutenir tout pays agressé injustement. Nous sommes désormais les marcheurs de l’Unité africaine », a déclaré le leader panafricaniste.
De façon symbolique, le drapeau de l’Afrique et une attestation a été remise aux marcheurs. Au cours de son séjour, la délégation des marcheurs seront successivement reçus par le Premier ministre et le Président de la Transition.
Solo Minta
Si insulter l’occident ou supporter le dictateur poutine veut dire etre panafricain alors vous vous tromper.
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