Sous le parrainage du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le lancement du programme, « Femmes, Transition et Élections au Mali » a été fait ce mardi 6 décembre à Bamako en présence de plusieurs personnalités.
Arbres à Palabres : Quand les femmes du Mali prennent la parole pour une participation plus accrues des Maliennes à la vie politique, aux réformes et au processus électoral, gage de stabilité et de sortie durable de crise, régions de Ségou et de Mopti et District de Bamako.
Aussi, Il me plait avec fierté de rappeler pour mémoire, «l’Arbre à palabres est une pratique ancestrale de rencontre, de création de médiation et de maintien du lien social au profit de l’intérêt supérieur de la communauté et de sa cohésion.
A travers notre dispositif, Il s’agit donc d’exalter les vertus de l’arbre à palabres comme pratique culturelle ancestrale démocratique, coutume immémoriale de participation, d’implication de toutes les composantes de la société, singulièrement des femmes, lorsque la communauté est en danger.
Cet exercice ancestral ainsi réactualisé, favorise l’intégration des femmes maliennes dans la «gestion de la cité» l’intérêt général, de la stabilité, du développement local de leur territoire et contribuent finalement, au bénéfice de la paix, d’un vivre ensemble harmonieux et d’une cohésion sociale retrouvée.
C’est dans cette perspective historique et culturelle qu’ACE Conseil Mali, ambitionne de faire du «Programme Femmes, Transition et Election», un programme quinquennal pluri-acteurs, qui s’inscrira dans le cadre: l’élaboration et la mise en œuvre des réformes institutionnelles, politiques et sécuritaire nécessaires… », a martelée la directrice Mme Coumba Traoré.
L’objectif principal de ce projet vise spécifiquement à vulgariser de la nouvelle loi électorale et la loi 052 auprès des femmes et des communautés locales pour d’une part une meilleure compréhension et une appropriation du texte ; d’autre part pour une meilleure connaissance de l’écosystème du processus de la refondation, du processus électoral et de ses acteurs ; et enfin, pour garantir une meilleure participation politique des femmes maliennes dans la gestion de la « cité ».
Bintou Diawara
