Après l’observation électorale : Le Réseau APEM défend un toilettage des textes

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Une vue du  présidium
Une vue du présidium Balla Tounkara et Alfousseyni Sidibé  (GD) et au milieu Ibrahim Sangho

 

 

Le président reconduit à la tête du Réseau APEM, Ibrahim Sangho, accompagné de deux membres du bureau, Alfousseini Sidibé (chargé à la communication) et Balla Tounkara (secrétaire adjoint chargé des relations publiques et du partenariat) a animé, ce samedi, 1er février 2014, au siège du Réseau, une conférence de presse.

 

 

A l’ordre du jour : Le rapport final de l’observation nationale des élections législatives du 24 novembre et du 15 décembre 2013. Mais au Réseau APEM l’on estime que pour améliorer davantage le cadre d’organisation des élections, la relecture de certains textes, est une nécessité

 

 

Le président du Réseau APEM a fait le point d’exécution de deux importants programmes. Il s’agit du  Programme «Appui au processus démocratique par l’observation citoyenne de la préélectorale des élections présidentielles et législatives de 2013 au Mali», et le Programme «Appui à la résilience démocratique».

 

 

Deux programmes qui ont permis au Réseau APEM de mobiliser quelques 500 millions de F CFA auprès de partenaires techniques et financiers

 

 

Ces deux programmes, étalé l’un sur une durée de six mois (juillet à décembre 2013) et le second sur 12 mois, ont pu être correctement exécutés grâce à l’accompagnement matériel et financier de plusieurs partenaires. Des partenaires que le président du Réseau APEM a tenu à saluer de vive voix pour la qualité de l’appui. Il s’agit de l’USAID qui, à travers le NDI, est resté mobilisé aux cotés du Réseau APEM en assurant la prise en charge de 2000 observateurs et de 250 superviseurs, lors des élections générales. C’est aussi le cas avec One World UK, l’Ambassade des Pays Bas et Oxfam qui ont pris en charge 4000 observateurs.  L’Organisation internationale de la Francophonie, le Programme PAPEM/PNUD et l’Ong Open Society Initiative for West Africa, ont respectivement pris en charge 2000, 618 et 3300 superviseurs et observateurs.

 

 

A l’heure du bilan, les responsables du Réseau APEM ne cachent pas leur satisfaction avec les bons résultats atteints au niveau de plusieurs activités, notamment en matière d’observation de la préélectorale, de déploiement d’observateurs sur l’ensemble du territoire, dans le monitoring et le développement des compétences, en matière de campagne d’éducation des électeurs, la mise en place du Pole de l’Observation Citoyenne Electorale (Poce), en matière de formation et de mise en place de l’équipe de veille.

 

 

 

La remontée, l’analyse et le traitement des données d’observation par sms ou par voix sont aussi des domaines dans lesquels le Réseau APEM s’est bien illustré et a apporté une touche particulière dans les efforts de lutte contre les dysfonctionnements lors des opérations de vote aussi bien à la préélectorale que lors des deux tours de la présidentielle et des législatives.

 

 

Après ces scrutins dont la bonne organisation a été globalement jugée satisfaisante par nos compatriotes et les partenaires, le Réseau APEM se tourne à présent vers la bonne organisation des élections communales. Une fois ce cap franchi, la lutte sera portée sur un autre front : la relecture de nos textes gérant les élections.

 

Pour le président du Réseau, ces élections ont prouvé l’existence de beaucoup d’insuffisances (incohérences) dans les  textes qui gèrent les élections au Mali.

 

L’ambition, a-t-il déclaré, c’est d’engager la lutte pour un toilettage de nos textes et l’institution d’une structure pérenne pour l’organisation des élections dans notre pays.

 

 

Lors de cette rencontre (la 2è du genre que le nouveau bureau initie depuis son installation le 4 janvier 2014), Ibrahim Sangho le président reconduit à la tête du Réseau APEM, a évoqué le conflit né au sein de l’organisation, suite au renouvellement du bureau exécutif.

 

 

«C’est une affaire que la tendance adverse a jugé nécessaire de porter devant les tribunaux. Donnons juste le temps aux juridictions de la trancher», a-t-il simplement répondu.

 

 

Papa Sow/Maliweb.net

 

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