Mais les observateurs bien avertis, il ne faut pas aller avec le dos de la cuiller. Selon eux, il a fallu l’arrestation des magistrats et auxiliaires de justice pour que les Syndicats de la justice profèrent des menaces. Il s’agit entre autres : une menace de grève illimitée dont ils seraient les premières victimes puisque habitués aux affaires douteuses dans les tribunaux, engager une poursuite judiciaire contre l’Etat pour immixtion du pouvoir exécutif dans les affaires judicaires en ce qui concerne la levée des mandats d’arrêt contre certains rebelles, jihadistes ou narcotrafiquants. Ils exigent aussi le respect de la présomption d’innocence. Cette menace, chantage, peur, selon, brandies par des syndicats de la justice c’est uniquement pour échapper à la purge sinon au nettoyage dans le milieu de la justice amorcé par les nouvelles autorités maliennes.
Car, on sait, qu’au-delà de ces interpellations, comme l’a assuré le ministre Bathily qui voit en cette action une volonté inébranlable des nouvelles autorités de mettre de l’ordre dans la grande famille de la justice. « Lorsqu’on parle de réhabilitation de la justice, il faut faire en sorte que tout le monde soit sous la même bannière », a-t-il dit dans le quotidien national. Le ministre de la Justice poursuivant que « les privilèges accordés aux magistrats ne doivent pas les éloigner de l’éthique de la profession ». « Si un citoyen nous saisit, c’est qu’il y a un problème, poursuit-il. Dans ces cas-là, ils ont donné de l’argent pour éventuellement éviter la prison. C’est croire que la procédure n’a pas continué. Cela n’est pas du tout normal ». Et le Garde des sceaux d’assurer que la justice fera son devoir même s’il s’agit de magistrats.
De quoi les syndicats de magistrats ont peur ?
Selon les sources proches de l’affaire, le dossier d’accusation semble être costaud. En tenant compte des termes du dossier d’accusation, le procureur de la Commune II aurait eu la maladresse au cours d’une procédure de réclamer et d’encaisser une somme d’argent à des justiciables. D’où la charge retenue contre lui et ses autres camarades d’infortune est la concussion et le faux et usage de faux. En clair, les magistrats auraient réclamé de l’argent à des justiciables à Mopti et à Bamako. Et selon le ministre, cet argent aurait même été empoché par les hommes de droit en question. Une autre raison de la panique des magistrats est relative à la sanction prévue dans pareille circonstance. Si on réfère aux explications données par le Garde des Sceaux qui a précisé que les sommes évoquées dépassent largement les 50 000 Fcfa. Or, dans pareil cas, le Code Pénal prévoit en son article 108 des sanctions allant de 5 à 20 ans de réclusion. Le jugement passe directement en Cour d’Assises parce qu’il s’agira bien d’un acte criminel.
Seydou Traoré
Dans ce cas Me Bathily et IBK vont leur faciliter à rembourser dans des bonnes conditions même. A la MCA de Bamako coura
“Que la loi soit terrible tout rentrera dans l’ordre”.Comment voulez-vous que la justice malienne soit autrement?Tout le monde sait que la plupart de ces magistrats le sont devenus par corruption:ils ont payé pour passer le concours d’entrer en fonction publique!Il faut bien qu’ils remboursent la somme empruntée pour la cause! 😉
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