Après la mise en place de la commission dialogue et réconciliation : Colère de la présidente de l’Association des veuves et victimes de guerre

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Mme Kéita Djénéba Kéita est la présidente de l’Association des veuves et victimes de guerre. Actuellement en service à la Maternité de Kati, Mme Kéita fait partie des femmes qui ont marché sur Koulouba. Elle affiche fièrement qu’elle est une des instigatrices de la mutinerie des militaires de Kati qui aboutit au coup d’Etat du 22 mars 2012.. Mais comme tant d’autres, Mme Kéïta dit ne pas se reconnaitre dans la composition de la Commission dialogue et réconciliation  (Cdr) mise en place récemment.
Après le Collectif des ressortissants du Nord (Coren), le Collectif des patriotes (Copa) et  une association regroupant des noires tamasheqs (Temedt), c’est au tour de Mme Kéïta Djénéba Kéita, présidente de l’Association des veuves et victimes de guerre, d’exprimer son mécontentement  quant à la composition de ladite commission. Aussi, la femme par laquelle le coup d’Etat serait intervenue, la première femme à se mobiliser avec d’autres pour aller demander des explications à Att parce que les jeunes soldats étaient en train de mourir au Nord, cette femme-là, Madame Keïta Djénéba Keïta, ne figure pas parmi les membres de la Commission. Ainsi, elle relève, avec amertume, que les critères, avoués et non avoués, ayant servi de soubassement à la nomination des membres de la Cdr portent en eux les germes des fléaux contre lesquels elle se bat incessamment. C’est-à-dire l’arbitraire, la discrimination, le manque d’objectivité, l’ingérence en somme. Selon elle, la Cdr n’est en aucun cas un instrument de dialogue, encore moins de réconciliation si son association n’y est pas représentée.
Pour elle, l’équité veut que l’on permette à certaines personnalités de siéger dans cette Commission, singulièrement les acteurs de premier plan. Depuis 12 mois, elle assure avec les mobilisations des femmes des militaires de Kati. Et elle regrette le fait que le président  intérimaire, Dioncounda Traoré, ne sache pas que la majeure partie des membres de la Cdr ne peuvent pas représenter un quartier, à plus forte raison tout un pays. Et qu’en plus, il faut gérer le pays, dans sa situation actuelle, avec intelligence. Enfin, Mme Kéïta pense que le meilleur dialogue et la meilleure réconciliation seraient d’abord que chacun réponde de ses actes.
Rokia Diabaté

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4 COMMENTAIRES

  1. Cette dame n’a jamais été veuve ou victime de guerre.Elle n’a aucune moralité.Du vivant de son mari un capitaine et un adjudant chef se sont serrés les cols car eux tous sortaient avec elle.Au service de la junte elle a mis Kati en ébullition les 8,9 et 10 lorsque Konan était sous le feu.Elle n’a pas encore avoué ses intentions qui est de tout mettre en ouevre pour que elle et ses complices de la junte restent influents.

  2. Interessant. Cette femme represente les femmes de militaires de Kati, donc elle reclame un siege.
    Si on suit son raisonnement: les femmes de militaire de Segou, Sevare, Mopti, Kayes, Sikasso, Gao, Bamako etc doivent aussi etre representées?
    et les femmes de gendarmes, policiers, juges, deputés?

    Esperons juste qu’elle continue a demander au gouvernement actuel “des explications parce que les jeunes soldats étaient en train de mourir au Nord”

  3. Cette vipère, maudite par le bon Dieu n’a aucune qualité morale pour reconcilier même des animaux. Elle cherche un poste, elle n’a qu’à se contenter de ce qu’elle a volé en attendant la CPI. vieille traitre qui n’a épargné ni son mari à plus forte raison ATT.

  4. Vieille sorcière, n’avez vous pas honte jusqu’à présent. vous les femmes de camp de Kati vous êtes à la base de tout ce que le Mali connaît aujhourd’hui alors que c’est vous qui aviez pour demander de recruter vos enfants. Sachez qu’on ne vous laissera pas comme ça. vous allez toutes répondre.

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