Se sont tenues, le mercredi 7 octobre 2020, dans la salle de conférence du Fare sise à l’ACI 2000, les 17ème, 18ème et 19ème sessions du comité de pilotage du projet de formalisation des acteurs du commerce de détails (Profac). Au cours de ces sessions cumulées, le comité de crédit a décidé de répondre favorablement à 78 demandes de crédit sur les 89 dossiers soumis à son analyse.
A l’ordre du jour de ces sessions était inscrit l’examen de 89 dossiers de demande de prêt du Profac. Dans le lot, Niono avait présenté 10 demandes, Mopti 19, Tombouctou 20, Sikasso 20 et Ségou 20.
Pour l’analyse des 89 dossiers, le président a donné la parole à un membre du comité pour les présenter. Pour ce faire, la méthodologie adoptée a consisté à présenter les dossiers un par un suivi des analyses et débats des membres du comité.
Sur les 89 dossiers examinés par le comité, des remarques et observations ont été faites pour s’assurer du respect des critères d’admission au prêt.
En effet, le postulant devait être commerçant détaillant assujetti à l’impôt synthétique et à la patente du tableau des patentes du code général des impôts, être déclaré au registre du commerce et de crédit mobilier, avoir un numéro d’identification fiscal, une carte d’identité à jour et une fiche d’analyse de crédit bien remplie.
Après délibération, le comité a retenu 9 dossiers sous réserve de fournir la patente 2020 sur les 10 demandes de Niono, 18 sur 20 de Sikasso, 12 sur les 19 de Mopti, les 20 de Ségou et 19 sur les 20 de Tombouctou.
Chaque dossier validé recevra un financement de 500 000 F CFA.
La mise en œuvre du projet de formalisation des acteurs du commerce de détails est en phase avec le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable(Credd) et la loi d’orientation du secteur privé (Losp). Le coût total du projet est de 5 milliards 78 millions pour une durée de 5ans.
Le Profac prend en compte la préoccupation des objectifs du gouvernement dans le domaine prioritaire du Credd et la loi d’orientation du secteur privé. Cela, pour permettre de réguler les activités commerciales en général, d’organiser et renforcer les acteurs du commerce intérieur, de développer les échanges commerciaux avec l’extérieur. Mais aussi de mettre l’accent sur la migration rapide du secteur informel vers le secteur moderne structuré.
Pour ce faire, des centres de gestion agréés ont été créés. Ils ont pour missions d’assister leurs adhérents en matière de gestion d’une comptabilité saine.
A travers ces centres, le gouvernement du Mali vise la mise en place des services non financiers pour permettre aux CGA de générer des ressources pérennes, d’améliorer les conditions d’accès de leurs adhérents aux prêts bancaires et de faciliter la commercialisation de leurs produits.
Y.K