Trois mois après la tenue de l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) de 2013, les différentes recommandations n’ont pas connu un début d’application, en dépit des efforts déployés par les services du Médiateur chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations.
La CN-CIEPA se dit conscient du fait que la promotion du droit d’accès à l’eau potable, hygiène et assainissement passe par l’application des recommandations de l’EID.
Ainsi, la Coalition Nationale-Campagne Internationale pour l’Eau Potable et l’Assainissement (CN-CIEPA/WASH) conformément à sa vocation et suivant l’esprit de l’EID a pris l’initiative de sonner l’alerte afin que les différents départements ministériels en général et ceux en charge des questions d’eau et assainissement en particulier interpelés puissent prendre de mesures concrètes allant dans le sens de l’application intégrale de leurs recommandations respectifs d’ici l’EID prochain.
C’est pourquoi, la coalition a rencontré la presse, le 14 avril 2014 dans ses locaux, afin que cette triste réalité relative au non application des recommandations de l’EID du secteur AEPHA soit relayée auprès du grand public et les autorités compétentes.
Autres objectifs de la rencontre : partager les informations relatives à l’état de mise en œuvre des interpellations et des recommandations issues de l’EID 2013 ; informer le grand publique sur le sort réservé aux interpellations et recommandations de l’EID 2013 et partager les stratégies déployées par la CN-CIEPA/WASH pour suivre et influencer l’application des recommandations de l’EID 2013.
Dans son propos, le président de la CN-CIEPA/WASH, Doumantié DAO, a laissé entendre qu’il y a moins de satisfaction dans mise des recommandations et « elles sont loin d’être à hauteur de souhait ». Il pense que l’application des recommandations de l’EID contribuera à l’amélioration de la gouvernance au Mali.
« Nous demandons, aujourd’hui, la mise en œuvre effective des recommandations de l’EID 2013 avant l’édition 2014. Sur le plan assainissement le gouvernement a réagi, mais il reste muet comme une carpe en matière d’accès à l’eau potable », a martelé M. DAO.
Enfin, selon les conférenciers, au temps d’Alpha Oumar Konaré qui est l’initiateur de l’EID, des ministres ont eu à perdre leur poste pour non application des recommandations de l’Espace d’Interpellation Démocratique. Ils regrettent, aujourd’hui, le fait que les recommandations dorment dans les tiroirs de certains ministres interpelés.
Adama DAO
Faut pas rêver: qui vous a dit que ces ministres travaillent pour le bien-être des maliens?! Ils cherchent à plaire à leur employeur et font comme lui, ils n’ont aucune vision pour le Mali et leur mission
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