La volonté des autorités de la Transition d’aller à une application intégrale de l’Accord d’Alger se bute de plus en plus à des résistances de partis politiques, de regroupements de mouvements et de communauté du Nord. Une situation qui donne à réfléchir.
La volonté des militaires au pouvoir d’aller à une application intégrale de l’Accord de paix signé en 2015 entre l’Etat du Mali et les mouvements armés n’est-t-il pas en train de donner âme aux mouvements, associations et partis politiques qui s’étaient opposés à l’application de l’accord de paix que l’ancien président IBK voulait imposer aux maliens ? Selon nos informations, des personnalités issues de formations politiques pas des moindres, des associations de la société civile, vont bientôt sonner l’alerte de la mobilisation générale contre l’application intégrale comme voulu par les militaires au pouvoir à Bamako. Nous apprenons qu’un travail minutieux est en train d’être fait et que dans les semaines à venir nos compatriotes seront informés de la composition d’une nouvelle coalition. Observateurs depuis le coup d’Etat du 18 août 2020, ces Hommes politiques et de la société civile se feront connaitre à travers une conférence de presse.
La nomination des membres du Conseil consultatif interrégional de la zone de développement des régions du nord, il y a quelques jours semble être l’élément déclencheur de la prochaine bataille du mouvement.
D’ores et déjà, le ton est donné par une plateforme de mouvements de jeunes qui se dresse contre l’application de l’accord en l’état. Composé de plusieurs jeunes leaders du pays, la plateforme dit mettre en garde les autorités de transition contre la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Ils ont montré leur détermination à faire barrage contre l’application de l’accord d’Alger, qui pour eux, n’est qu’un moyen pour disloquer définitivement le Mali. « Nous sommes déterminés à livrer une bataille implacable pour faire respecter ce que le Dialogue national inclusif a décidé, seule voie à suivre », a laissé entendre Ibrahim Kebé, membre de la plateforme.
La communauté Songhoy « Songhoy Chaawara Batoo » vient de se signaler à travers une conférence de presse, tenue samedi dernier. Pour cette communauté, 6 ans après la signature de l’accord, ce sont près de 9000 écoles qui sont fermées, 400 villages effacés de la géographie du Mali. Toute chose qui l’a poussé à s’interroger « si cet accord est réellement pour la paix et la réconciliation ? ». Et de donner son point de vue « Cet accord est flou. Tout ce qui est mauvais qui peut diviser le Mali est dans cet accord. L’accord nous amènera à un fédéralisme auquel le pays n’est pas préparé, il conduira le Mali à la division », ont affirmé les responsables de Songhoy Chaawara Batoo. La solution à l’accord ? « Soit il faut relire, soit il faut l’abandonner », a proposé le mouvement. Pour « Songhoy Chaawara Batoo », cela est impossible sans poser des actes « les maliens doivent se lever pour défendre leur pays ».
Le Mouvement du 5 juin à travers son coordonateur, Choguel Maiga dans un communiqué a exprimé « son désarroi à la tentative rocambolesque d’application de l’accord par la transition ce, à l’encontre des exigences de relecture promise et fortement attendue par tous ». Que face à la gravité des faits, Choguel Maiga dira que son mouvement ne peut « rester observateur passif ».
Aussi, le parti « Front africain pour le Développement » dont le président Nouhoun Sarr malgré qu’il soit un des proches des militaires, a montré son opposition à toute application de l’accord en l’état. S’est-il insurgé « contre cette décision qui marque une fuite en avant dans la mise en œuvre de l’accord ».
En juin 2015, le gouvernement malien et deux coalitions de groupes armés issus du Nord du pays, la Plateforme, alliée au gouvernement, et la Coalition des mouvements de l’Azawad (CMA), fédération de mouvements entrés en rébellion contre l’Etat, signaient à Bamako un accord pour restaurer la paix et la réconciliation au Mali.
Mamadou Sidibé
A lire ce manifeste, l’Imam DICKO nous propose un Projet de Société malienne, le Mali Kùra . Dans certains articles ou rapports publiés, j’ai noté que le grand regret de l’Imam DICKO , c’est d’avoir dit à qui voulait l’entendre au plus fort moment des manifestations , qu’il retournerait dans sa mosquée der Badalabougou après les manifestations. Mais avec l’évolution des choses, DICKO s’est vu ouvrir un boulevard pour la présidence de la transition et pourquoi pas les portes de Koulouba tout court. Mais dommage, à ce stade il ne peut pas se dédire comme les politiciens maliens qu’il a combattu à visage caché et très sournoisement . L’Imam DICKo doit laisser passer cette période , surtout se donner du temps à 67 ans, car sa capacité de faire sortir la foulée malienne s’est fondu au soleil du désert de Taoudéni et de Kidal.A défaut d’être président de la transiton ou prendre les clés de Koulouba, il peut jouer la carte à l’irannienne et être le ayatollah Ali Khaméini du Mali s’il accepte d’avaler des couleuvres pour le moment en tentant de regagner la confiance des maliens même s’il a encore des partisans avec lui .
To be honest I am unable to see myself partnering with Malian government so weak that it give up vast portion of it’s territory to those who took up arms against it plus murdered, robbed raped females plus destroyed property. That is government of cowards . We all know IBK was plus probably remain cocaine addict coward . I am not plus would like for you all to know it. It have been said all alone silly notion we will give up territory will be casted out plus not spoken of again. Loss incurred to fulfill this notion is to great to bear. Very much like it should be for such ass kissing.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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