Appel à candidature pour l’autorité routière : Le Ministre Mamadou Hachim Koumaré viole les textes

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Après Koulouba, le nouveau slogan du régime «ma famille d’abord»  s’invite dans les départements ministériels. Le cas du ministère de l’Equipement, des transports et du désenclavement en est une parfaite illustration.

 

Mamadou Hachim Koumaré: Mministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement

Au sein de ce département, la surenchère, le népotisme et le clanisme sont légion. Le Ministre Mamadou Hachim Koumaré est venu avec son plan de favoritisme au détriment de la promotion des compétences. Trop pressé, il est en train de fouler aux pieds les textes qui réglementent les différentes nominations.

 

En effet, quelques instants après sa prise de fonction, le ministre Koumaré a nommé comme chargé de mission le fils de sa sœur de lait, c’est-à-dire son neveu Mohamed Soumano. Ce dernier qui travaillait à la BMS est désormais chargé des dossiers d’affectation.

En plus, sur recommandation de Mama Djénépo, un ami personnel du ministre, non moins consultant qui travaille dans le domaine des transports, Malick Kassé a été nommé directeur des transports terrestres, maritimes et fluviaux. Selon nos sources, M. Kassé, pendant qu’il était  directeur national adjoint, aurait passé des marchés juteux à Mama Djénépo qui, à son tour, profite de l’arrivée de son ami Koumaré à la tête du ministère de l’Equipement et des transports  pour récompenser son ancien «associé», Malik Kassé.

 

Après ces cas, à qui le tour ?

Les ambitions démesurées du ministre de l’Equipement, des transports et du désenclavement le poussent à fouler aux pieds les textes réglementaires des affectations et nominations. En toute irrégularité, il a publié dans les journaux de la place un appel à candidature pour le poste de directeur général de l’Autorité. Cela, précise son communiqué, conformément à l’Instruction n°001/PM-CAB du 27 mars 2014 du Premier ministre, le Ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement (Metd) a l’honneur de porter à la connaissance du public, l’ouverture du poste de Directeur Général de l’Autorité Routière.

Cette mesure du Premier ministre Oumar Tatam Ly est certes à encourager car elle rentre dans le cadre du renouveau de l’administration. Mais elle ne prévoit pas de contrarier les textes en vigueur. Or, c’est ce que fait le Ministre Koumaré. En signant un avis d’appel à candidature pour le poste de directeur général de l’Autorité routière, M. Koumaré outrepasse ses prérogatives et viole la loi.

 

La Loi n°00-051 du 04/08/2000  portant création de l’Autorité routière clarifie les choses.  Le chapitre V de ladite loi fixant les  dispositions particulières et finales  a, dans son article 9,   indiqué que «L’Autorité Routière est dirigée par un Directeur Général désigné par le Conseil d’Administration ».

 

Aujourd’hui, force est de constater que cette mesure  est appliquée à l’envers. C’est le ministre qui se substitue  au  Conseil  d’administration de l’autorité routière pour lancer un appel à candidature en violation des textes. Pire, dans cette démarche insipide, il nous revient que le Ministre Koumaré  n’a même pas consulté  le Conseil d’administration.

Loin de dénoncer le renouveau de l’administration publique, nous attirons l’attention des plus hautes autorités sur les atteintes à la loi et le vice de forme dans l’appel à candidature consigné par le ministre de l’Equipement,  des transports et du désenclavement.

 

 

Est-il utile de le rappeler, la loi portant création de l’Autorité routière, en son chapitre I, parlant de la création et de la mission de l’autorité routière, précise dans son article 1 : « Il est créé un Etablissement Public national à caractère Administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, dénommé Autorité Routière. Article 2 : L’Autorité Routière a pour mission d’administrer les fonds destinés à l’entretien du réseau routier.

 

 

A ce titre, elle est chargée de :

Assurer le financement des travaux d’entretien du réseau routier, y compris les voies urbaines aménagées. Ces travaux comprennent : les travaux d’entretien courant ; les travaux d’entretien périodique ; les travaux d’amélioration de la sécurité routière ; les travaux ponctuels de grosses réparations en vue du rétablissement de la circulation suite aux dégâts causés par les intempéries, les accidents ou les catastrophes naturelles ; les prestations de services liées à l’entretien routier ;  contribuer à l’amélioration de la gestion du réseau routier».  Et le chapitre 11 de la dotation initiale de l’Etat dans son article 3 indique que l’Autorité Routière reçoit en dotation initiale l’ensemble des biens meubles et immeubles qui lui sont affectés par l’Etat.

 

Décidément, le ministre  ne veut pas laisser cette manne financière  lui échapper. D’où les tripatouillages des textes. Or, l’Autorité routière est composée de telle sorte que les politiques n’influencent pas son bon fonctionnement. C’est pour quoi,  selon le Décret N° 01-283/P-RM du 03/07/2001 le conseil d’administration est composé de 12 membres dont les sièges sont repartis comme suit : 4 représentants des pouvoirs publics,  2 représentants des collectivités locales et 5 représentant des usagers de la route. Le président du conseil  d’administration est présidé par un administrateur élu par les membres du conseil d’administration. L’Autorité routière est dirigée par un directeur désigné par le conseil d’administration.

 

Mais, cet appel à candidature pour le poste de directeur général à l’autorité routière par le ministre risque de fausser la donne. Car il signe le retour exclusif  de la politique à l’autorité routière. Aux dernières nouvelles, il nous revient que c’est l’ancien directeur général de l’Autorité routière en l’occurrence Mory Kanté qui semble être en pôle position pour retrouver encore une fois la chaleur de son fauteuil au grand dam de ses anciens détracteurs

S’agissant de la  fin de la situation intérimaire à l’Aéroport, le ministre est dans son rôle. Mais la courtoisie voudrait qu’il informe le Directeur par intérim avant la publication de l’avis dans la presse.  Ce qu’il n’a pas fait du tout.

 

Mamadou Hachim Koumaré : ministre ou homme d’affaire ?

L’argent n’a pas d’odeur, a-t-on coutume de dire. Cet adage est d’actualité chez le ministre Koumaré. La preuve, au moment où le gouvernement cherche des solutions à la prolifération des motos, le Ministre encourage ses partenaires indiens dans le domaine. Récemment, il a procédé à l’inauguration  de l’unité de montage et de vente de motos  Tvsons Trading  dans les locaux de l’ex-siège d’Air France. Selon certaines indiscrétions, le Ministre Koumaré serait l’un des actionnaires de cette usine. D’où sa présence au grand dam du ministre de commerce.

 

Selon les mêmes sources, le ministre est déterminé à tout mettre en œuvre pour attribuer le marché de casque dont le port sera bientôt une obligation.

Oumar KONATE

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8 COMMENTAIRES

  1. en lisant Mr konaté on sent qu’il est épuisé, et confus il doit prendre des congés et en profiter pour apprendre la bonne narration
    c’est lamentable

  2. Mr le journaliste, vérifie tes informations d'abord je pense…ton article est cousu de mensonges et c'est cela qui est triste.le ministre n'a rien a prouvé!

  3. “Ceux qui sont destinés à devenir grands sont caractérisés par la patience, ils sont forgés par les épreuves. Leurs racines se fortifient dans le secret. Le silence les construit et ils apprennent dans l’humilité, souvent même dans l’humiliation plus loin dans les incomprehensions de leur semblable. Mais quand vient leurs temps, ils sortent non pas comme des lionceaux mais comme des lions car leur destinee les attendent.” 
    Comme le dit si bien le proverbe africain: “Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur.”
    vive Malick KASSE. L’HOMME EST A LA PLACE QU’IL FAUT

  4. Cher journaleux, ce genre d’article risquera te conduire tout droit en taule. Dénonciation calomnieuse teintée de diffamation sans preucve à la base. Après avoir cherché en vain de rencontrer le Ministre pour qu’il te donne une enveloppe pour la fête, frustré, tu temets à la solde des cadres incompétents frustrés par son arrivée. Pour ce qui est de son neveu, il fallait indiquer qu’il fut chef de cabniet avant d’atterir dans le cabinet du ministre et qu’il a servi comme informaticien à la BIM et à la BMS.Il y a quel mal à faire appel à un brillant cadre informaticien et banquier, par ailleurs vice président du stade malien de Bko et membre de la fédération malienne de footbal, dans son cabinet pour lui confier des dossiers d’informatique et de financement?. Monsieur KONATE, un digne malinké ne se laisse pas manipuler par les autres, mais je me demande si tu es vraiment le fils de ton père…

  5. Je suis désolée monsieur le journaleux idiot menteur et ignorant.
    Monsieur Kasse est le plus integre de tous les cadre et le plus valable. Contrairement à tes informateurs qui avaient fait du bureau de la direction une chambre de passe.
    Moi à sa place je te cole un procès au cul.mais je sais qu’il est trop digne pour se rabaisser à vos niveau. Vous en avez fini avec assan sylla et maintenant c’est Kasse. Mais sachez que lui il est un enfant béni contrairement à toi et à tes acolytes.
    Vive le ministre koumare la DNTTMF EST DE COEUR AVEC TOI

  6. J’ai dit sur cette tribune que ce journal est au service du clan créé par le général koumare ancien ministre des transports, composé des Dg de cetru, anaser, autorité routière, Dfm, AGEROUTE, dnr, DNT , ANAC , aéroports et la société qui gère les avions des pluies provoquées et le petit entourage militaire du cabinet. Tous diriges par le charge de communication du ministre, rendent compte jour par jour à l’ancien putschiste général Koumre. Ce journal est le plus corrompu de la place. Et dire ce que c’est son éditeur qui préside l’association des éditeurs, on n’est pas sorti de l’arène . Ministre Mamadou koumare est dans une poudrière au sens propre comme au figure.

  7. Je crois que Monsieur KONATE tu es insolant ainsi que tes informateurs. C'est grâce à l'amour du pays que cet Homme de valeur a accepté de servir ce pays. IL viens d'une famille connu à travers ses vaillants fils ( Prof Mamadou KOUMARE, Prof Abdel karim KOUMARE , Prof Baba KOUMARE ) tous de point G, considérés comme des savants et des hommes intègre au service de l'Afrique. Il n'ya pas mieux qu'eux dans le domaine de la santé au mali si non en Afrique. Petit KONATE, KOUMARE a servi au Nation Unis pendant 30 ans comme Directeur General de UNECA à Addis avant de prendre sa retraite pour venir se reposer au pays. Mais hélas ! l'amour du pays l'a conduit à accepté ce poste ne pas pour s'en servir, mais pour servir. Petit KONATE, on peu être insolant mais en tant musulman on doit toujours vérifier les informations avant de te ridiculiser. Cherche a connaitre cet homme qui a dédié toutes sa vie au travail et à des œuvres charitables. Il a pitié de ce pays après une riche carrière nanties de distinctions . Je termine en disant ceci : à tous les bons cadres de ce pays de ne pas considérer ces écrits car les grands Hommes seront toujours victime des petits gens malheureux à la quêtes des petits moyens pour assurer leur survie. Dieu ne dors pas !

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