Appel à la république : Citoyens maliens, marchons vers une bonne connaissance de la République et un total respect de ses grands principes, pour le bonheur de notre Mali

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La République du Mali a proclamé solennellement son indépendance et son accession à la souveraineté sur la scène internationale, le jeudi 22 septembre 1960. Au Mali, nous existons donc, politiquement et juridiquement, en tant que République indépendante, il y a, aujourd’hui, plus d’un demi siècle.

Ne sachant pas ce que c’est que véritablement la République , a fortiori ses principes ou valeurs , très nombreux sont mes concitoyens qui la définissent par certaines figures symboliques ou signes distinctifs , tels que les armoiries , l’emblème , le drapeau , la devise , l’hymne …, qui ne sont pas , au demeurant , propres à la seule République .

C’est, cette terrible confusion et cette totale méconnaissance de cette forme de gouvernement, qui m’ont poussé à vouloir apporter ma très modeste contribution, pour une bonne connaissance de la République et de ses principes ou valeurs, afin que mes concitoyens se comportent donc en véritables républicains, au service de notre patrie pour son bien-être et son mieux-être. Le but principal donc, c’est de vouloir développer la conscience républicaine et l’esprit républicain de mes concitoyens, les Maliens.

Au préalable, il faut souligner que si “Rome a enseigné le droit à la République occidentale comme la Grèce lui a appris la politique et Israël la religion”, il faut le reconnaître, la France, elle aussi, a appris le droit moderne et son système politique au Mali, par le fait de la colonisation. Et c’est pour cette raison que, pour une bonne connaissance de la République, de ses principes ou valeurs, nous nous inspirons ici et fortement de l’histoire et de la doctrine françaises en la matière.

Pour la petite histoire politique, il faut rappeler succinctement, que selon le Professeur   Blandine Kriegel, dans son livre “Philosophie de la République” publié en 1998 par Plon, en France, “la République s’est affirmée en France avec Robespierre, le révolutionnaire”. Elle s’est confirmée quatre-vingts ans plus tard avec Thiers , le libéral-conservateur , fait remarquer le Professeur   Blandine Kriegel qui poursuit, en indiquant que, pratiquement , l’instauration définitive de la République , régime de l’intérêt général et du bien commun , s’est réalisée par un compromis qui a rassemblé un courant libéral-conservateur antibonapartiste[…] et un courant démocratique […]. En France, selon toujours le Professeur   de philosophie politique à l’Université de Paris X –Nanterre, il n’y aurait pas eu d’institution de la République, sans la rencontre de la révolution sociale et de la conservation libérale. On peut donc soutenir que la République a son origine dans la Révolution. Fille de celle-ci, elle a été proclamée en France, les 21 et 22 septembre 1792. Elle a fait son “apparition sous des apparences, dit-on, pénalistes, bellicistes et populistes, sous le forceps de la Révolution ”.

NB : pour les besoins de la cause, nous nous arrêtons ici, en faisant l’économie du développement de tous les aspects  historiques de la République.

Après avoir élucidé, succinctement, l’origine de la République en France, posons-nous maintenant la question suivante : qu’est-ce que la République ?

Fréquemment employé aujourd’hui, dans le vocabulaire politique, le terme de “République” possède une multitude de définitions :

–          Le Dictionnaire le “Petit Robert”, nouvelle édition, 2015, définit la République comme suit : « forme du gouvernement où le pouvoir et la puissance ne sont pas détenus par un seul, et dans lequel la charge de Chef de l’Etat (président) n’est pas héréditaire. » p.2209 ;

–          Le Dictionnaire de la politique par Jean-Noël Aquistapace, collection Seghers-Paris 1966, définit la République comme un « système politique dans lequel le Chef de l’Etat tient ses pouvoirs de la volonté populaire exprimée par le vote direct de tous les citoyens ou par le vote d’un collège restreint d’électeurs, eux-mêmes élus par le peuple »p.124 ;

–          Le Dictionnaire de la Science politique et des Institutions politiques , 7ème Edition revue et corrigée , publié  par Armand Colin-2010 , 21 rue de Montparnasse-75006-Paris, définit la République à son tour ainsi :«[…]la construction d’une res publica suppose, l’extension d’un espace public formé de citoyens vertueux se vouant exclusivement au seul bien public , méprisant du même coût la recherche individualiste de leur bonheur privé de même que la défense de cultures particularistes. La République s’identifie dans cette perspective propre au cas français, aussi bien à l’Etat qu’à la nation. »p.272 ;

–          Pour le Professeur   de philosophie politique, Blandine Kriegel, dans son livre « Philosophie de la République » Plon, 1998-France et à la page 13, la réponse semble aller de soi : « liberté, égalité, fraternité », ou encore la société politique où l’autorité s’exerce par la loi sur des individus libres et égaux. ». Il faut remarquer que cette définition de la République est également celle d’Aristote : « la société qui a en vue l’intérêt général et où l’autorité s’exerce par la loi sur des hommes libres et égaux. » Cf : Blandine Kriegel « Philosophie de la République », Plon 1998 –France -P.32.

Auteur de l’antiquité, l’énoncé d’Aristote est, cependant, toujours actuel, à en croire le Professeur   Blandine Kriegel. Nous sommes du même avis que le Professeur   .

Il est aisé de constater que dans cette multitude de définitions de la République, il n’y a pas une définition et une seule qui tranche, pour faire autorité sur toutes les autres définitions. Les définition, à notre avis, se recoupent et se complètent souvent.

Pour le besoin de la cause, nous retenons que la République qui a en vue l’intérêt général ou le bien commun, est conforme à la justice, à l’équité et à l’égalité entre les citoyens, sur la base du système de la méritocratie. Et nous pensons également, que le fondement de la République démocratique, c’est aussi l’Etat de droit et les droits de l’homme.

Après avoir compris ce que c’est que la République et son origine historique, voyons à présent la liste des grands principes de la République. Cette liste, sans être exhaustive, dénombre, à notre avis, trois (3) principaux principes républicains qui sont : la liberté, l’égalité et le mérite.   

1-     La liberté : en effet, les droits civiques concernent aussi les libertés suivantes :

a-     Liberté de parole : elle est très importante. Sans elle, il n’y a pas de contestations, de débats et de désaccord et la vérité sera difficile à trouver ;

b-     Liberté de presse : une presse libre pour que les citoyens aient le droit de dire leurs avis sur les affaires de l’Etat et sur la conduite du gouvernement,  est une exigence républicaine et démocratique. Les journaux, la radio et la télévision …ne doivent pas être proches de certains partis politiques ou milieux politiques, pour œuvrer en leur faveur. Nous devons avoir une presse indépendante, objective, impartiale et neutre, dans la mesure du possible.

A nos hommes de presse, nous demandons de réfléchir sur ce qu’avait dit, dans son discours de réception à l’Académie française, Ernest Renan, le 3 avril 1879 : « le meilleur écrivain est celui qui traite un grand sujet et s’oublie lui-même pour laisser parler son sujet. » Cf : la thèse de Doctorat en Science politique, du Dr. Oumar Aba TRAORÉ, p.2. (Thèse soutenue le 1er avril 1987 à l’Université LAVAL – Québec City – Canada) ;

c-     Liberté de réunion : les citoyens doivent être libres de se réunir pour réfléchir et débattre, en vue de prendre des décisions sur des sujets à caractère politique, social, culturel, économique etc. ;  

d-     Liberté de la religion : cette liberté fait l’objet de la théorie très controversée de la laïcité, « principe juridique et institutionnel désignant la séparation de l’Eglise et de l’Etat » et donc, “ la neutralité confessionnelle de la République », pour les uns, c’est-à-dire les occidentaux, et la jonction de l’Etat (la politique) à la religion, selon les autres, c’est-à-dire, les musulmans et donc l’islam. Les uns et les autres doivent s’accepter et se respecter, dans la plus grande tolérance. Théorie, encore une fois, très controversée de la laïcité, Allah pour les uns – Dieu pour les autres – jugera de ce qui les oppose. En attendant, à la conscience de chacun d’en juger différemment dans la tolérance et dans la paix ;  

e-     Liberté de circulation : les citoyens ont le droit de se déplacer librement à l’intérieur de leur pays. Au Mali, parfois, on fait entorse à ce principe républicain. Ainsi , à titre d’illustration , sur de nombreux grands axes de la circulation routière, dont la route Bamako-Mopti que nous connaissons bien , les policiers et les gendarmes arrêtent, souvent, les autocars à l’entrée ou à la sortie des agglomérations rurales et urbaines , pour demander aux citoyens-passagers de présenter les cartes nationales d’identité. Ces policiers et  gendarmes font descendre des autocars les citoyens-passagers qui ne possèdent pas de cartes nationales d’identité, pour les arnaquer , en leur faisant payer de l’argent sans reçu , l’argent sale condamné par la loi , qui va dans leurs poches.

Ces gendarmes et policiers et beaucoup de citoyens maliens ignorent, que la carte nationale d’identité n’est pas un document de voyage. Elle est exigée seulement à l’occasion de certaines opérations à caractère administratif, financier, bancaire…pour identifier le citoyen. C’est le passeport seul qui sert de document de voyage, pour les citoyens qui veulent se rendre à l’étranger.

Ces gendarmes et policiers violent délibérément l’article 5 de la Constitution malienne du 25 février 1992 qui reconnaît aux citoyens « la liberté d’aller et venir », dans leur pays.

Les états-majors de la Gendarmerie et de la Police doivent prendre des dispositions, pour faire cesser la violation de l’article 5 de la Constitution malienne du 25 février 1992, qui est un grand principe de la République.

Par ailleurs, il faut souligner que cette arnaque de la Police et de la Gendarmerie sur les grands axes de la circulation routière ne date pas d’hier ou d’aujourd’hui. Elle vient de loin. Elle a voyagé sous les cieux de la 2ème République et de la 3ème République du Mali et devient inquiétante de nos jours, faisant obstacle à la liberté de circulation des citoyens.

Comme on peut le remarquer aisément, il s’agit ici des libertés précises, bien réfléchies et définies légalement , en un mot, des principes républicains , véritablement. Il ne s’agit donc nullement, de cette forme de liberté indigne où l’homme se déshumanise totalement, en se rapprochant de la bête sauvage. Il ne s’agit non plus, de cette forme de liberté inqualifiable qui frise l’anarchie et le désordre , le laisser aller , le laisser faire , le laisser agir et le laisser dire n’importe quoi , qui permet tout et qui offense même l’autre pour le blesser dans sa dignité . A cette forme de liberté indigne et inqualifiable, l’adage donne la réponse suivante : « ma liberté s’arrête là où commence la liberté de l’autre. »

Tous les hommes étant libres et égaux, nul n’a le droit, cependant, de nuire à un autre, dans sa vie, sa santé, sa liberté, son bien, sa culture et sa façon de vivre sa vie, son mode de vie.

La liberté, celle qui a valeur d’un principe républicain, suppose en effet, l’égalité, l’égalité naturelle du droit naturel […] et l’égalité juridique de la liberté de conscience ;

2-     L’égalité : la Déclaration des droits de l’Homme affirme : « Tous les citoyens étant égaux à ses yeux [aux yeux de la loi] sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon les capacités et sans autre distinction que celles de leurs vertus et de leurs talents. »Cf : Blandine kriegel dans son livre « Philosophie de la République », Plon – France 1998, p.198.

Cela étant établi, nous disons que le concept général de l’égalité englobe et traite, à notre avis, cinq (5) types d’égalités :

a-      Egalité politique : elle signifie, un droit égal à élire et à se faire élire. Tout citoyen qui jouit de ses droits civiques et politiques, peut être élu à une fonction publique dans le respect de la loi ;

b-     Egalité devant la loi : tous les citoyens seront traités de la même manière par le système judiciaire. Les citoyens doivent accepter de respecter la loi, sous peine de sanctions. Le système judiciaire doit être impartial et régler les litiges entre les citoyens conformément à la loi.

La justice digne de ce nom, est le respect même de la dignité humaine et de l’égalité des citoyens devant la loi, sans aucune distinction ou préférence. Indépendante, elle doit être rendue, au nom du peuple malien et de manière impartiale. Aujourd’hui, il faut le dire, notre justice est beaucoup attaquée dans sa réputation. A prêter une oreille attentive aux justiciables, beaucoup de citoyens ne semblent pas faire confiance en la justice. Ils ne semblent pas être fiers de notre justice. Il va falloir donc, pour répondre aux légitimes attentes des citoyens de la République du Mali, procéder à des réformes de la carte judiciaire de l’organisation de la justice et même, de changer surtout le comportement total des gens de justice, pour le seul bonheur de notre société et de  notre République.

Le principe d’égalité implique, ipso facto, l’égalité devant la loi. La République, en rendant la justice, en administrant le pays, en réalisant l’ordre et la distribution des revenus, doit observer l’égalité et l’équité  entre les citoyens. La bonne justice et la bonne administration doivent être la règle de la bonne conduite de la République. Nous disons que si le peuple se cherche un miroir, c’est bien dans sa justice qu’il le trouvera ;

c-      Egalité des chances : les citoyens doivent pouvoir gravir ou descendre les échelons sociaux, selon les capacités. L’égalité des chances, suppose un système de mobilité sociale : aucune barrière artificielle ne devrait empêcher un citoyen de passer d’une classe sociale à une autre.

Au Mali d’aujourd’hui, pour être déclaré admis à un concours ou à un examen, le citoyen doit payer une certaine somme d’argent ou être appuyé, protégé, recommandé et pistonné. De la même manière, il arrive parfois que le fonctionnaire qui veut être muté à un « bon poste », paye de l’argent ou bénéficie d’un coup de pouce, d’une recommandation. Il est pistonné par un haut responsable.  Dans ces conditions, l’égalité des chances qui est un principe républicain est délibérément violée.

Des dispositions doivent être prises pour faire cesser ce fléau social endémique et cette injustice criarde qui, à moyen ou long terme, peuvent faire mal à la République et ternir son image, voire sa réputation de forme de gouvernement moderne de qualité, et très appréciable ;

d-     Egalité économique : il ne s’agit pas de donner le même revenu à tous les citoyens de la République. Cette égalité complète des revenus serait une injustice, car elle ne tiendrait pas compte des différences des besoins et des compétences des individus, des citoyens de la République. L’égalité économique dont il s’agit, signifie que tous les membres d’une société doivent  jouir d’un minimum de sécurité économique, car un niveau de pauvreté excessive peut empêcher le citoyen de jouer pleinement son rôle et de participer activement à la vie même de la République ;

e-      Egalité sociale ou égalité de respect : ce type d’égalité, suppose l’absence de distinction d’ethnies, de classes ou de rangs. Les gens d’origines, de situations et de revenus fort divers…doivent accepter de vivre harmonieusement dans la République.

La République, la Nation et la Démocratie ne connaissent –il faut le dire –ni le Bambara, ni le Malinké, ni le Peulh, ni le Targui , ni le Sonrhaï , ni l’Arabe , ni le Soninké , ni le Senoufo , ni le Dogon…ni le blanc , ni le noir.

La République, la Nation et la Démocratie ne connaissent que, la citoyenne malienne et le citoyen malien. C’est tout. La République, la Nation et la Démocratie ont pour but, de détruire toutes les barrières artificielles et négatives qui séparent les hommes, afin de créer un espace de rencontre et de rapprochement convivial pour les membres de la société, société où il fait bon vivre. Telle doit être la philosophie politique et sociale de notre peuple et c’est vers tel objectif noble et juste que doit évoluer la République du Mali. Inch Allah.

NB : tous les grands principes de la République sont identiques, à une exception près, aux principes classiques et universels de la Démocratie pluraliste. Cf : Dr. Oumar Aba TRAORÉ, in « Mon combat pour le Mali » publié par l’Harmattan à Paris en 2005. p.64 à 67.Il faut dire que les principes républicains énumérés ici, sont tirés du même livre parce que identiques, à une exception près, encore une fois, aux principes de la Démocratie pluraliste.

« Tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs» dit l’article 2 de la Constitution malienne du 25 février 1992. Pour transformer cela en acte, nous devons instituer le système de mérite, dans notre tradition administrative et républicaine avec des règles du jeu bien définies, acceptées et respectées par tous les citoyens de la République .

3-     La méritocratie : ce « système méritocratique organise la sélection aux emplois à partir d’un contrôle strict des compétences de chacun. Impliquant un déclin du mode d’attribution patrimonialiste, une remise en question de tout mode de répartition des emplois de type clientéliste […], dans la mesure où les acteurs occupent désormais les emplois, en dehors de tout lien communautaire. […] ».Cf : le Dictionnaire de la Science politique et des Institutions politiques –Armand Colin, 2010-Paris-France p.176.

En clair, et sur la base de ce système fondé sur le mérite, les agents et cadres de l’Etat doivent – citoyens de la République – occuper des emplois et obtenir des promotions, selon leur capacité, sans aucune distinction sociale, politique ou partisane, que celle de leurs vertus et talents, uniquement.

Et dans cette optique, en République du Mali, pendant que nous vivons à l’ère du multipartisme intégral, l’Administration doit être totalement dépolitisée, comme nous l’écrivions, déjà, en 1999, et publié dans notre livre « Mon combat pour le Mali » l’Harmattan – Paris 2005. Nous avions écrit ceci :« Nous ajoutons pour notre part qu’une administration neutre et apolitique digne de ce nom , composée de fonctionnaires dotés de plans de carrière et des garanties d’impartialité en matière d’avancement et de promotion, est une administration digne d’une Démocratie pluraliste, respectueuse de la tradition républicaine, basée essentiellement sur les critères d’équité , de justice et d’égalité entre citoyens »p.93.

Pour Bernard Gournay, Jean-François Kesler et Jeanne – Swek ponydesseau « lorsque le critère intellectuel l’emporte, les agents de l’Etat sont jugés sur leur intelligence et leurs connaissances. Les hauts fonctionnaires ne sont pas fournis par les partis politiques, ils sont recrutés par l’Université. » Cf : le livre « Administration publique », PUF –Paris 1967 , p.361.

Et Bernard Gournay, d’écrire encore ce qui suit : « une administration composée de fonctionnaires inféodés à un parti est une menace pour les libertés publiques […]. Une administration politisée constitue par elle-même une violation du principe démocratique de l’égale admissibilité des citoyens aux emplois publics, sans autre distinction que celle de leurs vertus et leurs talents. ».Cf : le livre « Introduction à la Science administrative » Armand Colin 1966 Paris – pp.236-237.

Nous devons aujourd’hui, mettre en place au Mali, une administration républicaine, sans ambages. Cependant, « il faut éviter l’inamovibilité des titres et des postes de  notre administration : il y a des responsables administratifs et techniques qui restent à leurs postes pendant plus de dix (10) ans. Dans ce cas, il s’agit, véritablement, d’une appropriation privée de la puissance publique. Ces titulaires de postes finissent par croire qu’ils sont indispensables et qu’ils sont même les possesseurs légitimes de la souveraineté de l’Etat. Ils vont jusqu’à nommer les siens, leurs fidèles et ils dépensent l’argent public comme ils veulent. Cela fausse la tradition républicaine. ». Si nous n’évitons pas cela aujourd’hui, nous risquons d’instituer au Mali ce que l’ancien Premier Ministre français, Monsieur Dominique de Villepin appelle « la République des camarades ». Alors, il faut adopter, dès aujourd’hui, le principe de renouvellement, de rotation, de contrôle, de récompense du mérite et de sanction en cas de faute.

Par ailleurs, il faut préciser qu’il y a la haute sphère politique et la haute sphère publique (administrative) qu’il ne faut pas confondre, et dont il faut respecter les champs. Cela étant établi, le cabinet présidentiel et les cabinets ministériels sont des structures qui relèvent de la haute sphère politique. Là, dans l’entourage immédiat des dirigeants, on peut trouver des militants des partis politiques, des amis politiques, des hommes de confiance et même des compétences techniques, en récompense de leur fidélité ou pour le service rendu. Cela dépend du pouvoir discrétionnaire du dirigeant. Les directions nationales et autres structures purement administratives et techniques sont réservées exclusivement aux agents et cadres de l’Etat, pour leur technicité, leur expérience et leur professionnalisme. Ces hauts fonctionnaires, doivent être recrutés et promus, non pas sur la base des critères politiques ou partisans, ou d’un quelconque pouvoir discrétionnaire, mais bien en raison de leur seul mérite. Ils doivent être sélectionnés, suite à un appel à candidature, un test, un concours ou un plan de carrière…qui sont, il faut le dire, des symboles républicains de l’équité, de justice et d’égalité. A cet effet, ce sont des textes juridiques, réglementaires ou législatifs, qui doivent être adoptés, pour officialiser ces dispositions rendant leur application ou exécution obligatoire. La sélection étant ainsi opérée, sur la base des symboles républicains, le gouvernement de la  République, doit l’entériner, par un décret pris en Conseil des Ministres. Telle est la règle du jeu, pour conforter la méritocratie républicaine.

Appel : nous devons revendiquer, et à juste raison, la méritocratie républicaine, véritable grand principe de la République, car au Mali, la culture de faveur, de népotisme et de relation basée sur l’argent est enracinée au plus profond de la conscience populaire, faisant de l’inégalité la règle du jeu dans notre société. La conviction des citoyens maliens d’hier et d’aujourd’hui est que, seule la faveur basée sur les relations de famille, d’amitié et des alliances… « décide et non le mérite. ».On dit souvent chez nous : « un coup de pouce vaut mieux que cent ans d’études », pour justifier et favoriser l’avancement et la promotion d’un individu. «Pour avoir ce que l’on veut, il faut passer par la recommandation, les démarches, les interventions, les pressions et le piston. »Il y a même des citoyens-cadres qui obtiennent « des faveurs ou privilèges au prix de mille bassesses ». Quelle honte ! Honte à eux ! Ces citoyens-cadres ignorent complètement le DESTIN, et c’est pourquoi, ils se prostituent pour tenter d’obtenir des faveurs ou des privilèges de la vie.

Alors, il est ainsi créé deux catégories de citoyens en République du Mali : ceux qui savent faire la cour, qui se mettent à genoux, s’humilient et qui gagnent des faveurs et privilèges, en perdant leur dignité et ceux qui tiennent à sauvegarder leur dignité et qui perdent des faveurs et privilèges. On est donc en droit de se poser la question suivante : dans quelle République sommes-nous ? Les principes et valeurs de la République étant bafoués ! Nous devons redresser la situation, et faire la promotion de la méritocratie républicaine, en faisant prendre des textes règlementaires ou voter des lois allant dans ce sens.

NB : il faut signaler par ailleurs, que le Malien, culturellement parlant, est très sensible à la flatterie, et le responsable malien est suspendu aux lèvres de son laudateur à qui, souvent, il accorde ses faveurs, nous rappelant ainsi, le corbeau et le renard de la fable de La Fontaine.

A l’esprit de cour, doit se substituer l’esprit républicain. Une véritable méritocratie républicaine est fondée sur le droit, l’égalité et la capacité. « A chacun selon, selon ses talents et mérites ». La flatterie et la courtisanerie sont des moyens moralement bas, vils et sans dignité pour parvenir à ses fins. Lorsque l’homme perd sa dignité, qu’est-ce qui lui reste dans la vie ? Etre une bête sauvage ?

L’ancien Premier Ministre français, Monsieur Dominique de Villepin écrivait : « Que l’on compare le bonheur ressenti lorsqu’on obtient un résultat par son mérite plutôt que par la faveur (courtisanerie).Le premier ennoblit et donne confiance en soi, le second dégoûte et avilit. » Cf : Dominique de Villepin in « De l’esprit de cour la malédiction française » les Editions Perrin -2010, p.222.

Nous disons donc : sauvons la dignité du citoyen. Car, il faut rappeler qu’une des caractéristiques du peuple malien, c’est son sens très élevé de la dignité, et donc le malien digne de ce nom doit être jaloux de sa dignité. Restituons donc au citoyen sa dignité, en instituant la méritocratie républicaine au Mali. Ne reconnaissant que le principe méritocratique, jugeons les agents et cadres-fonctionnaires de l’Etat, à l’aune de leur valeur uniquement, et de leur capacité uniquement, pour le bonheur du Mali.

Après ce survol de la République et de ses grands principes ou valeurs, on peut maintenant affirmer et soutenir que la République, est une forme de gouvernement qui, tout en visant l’intérêt général ou le bien commun, est conforme à la justice. La forme moderne de la République, c’est le droit de l’homme et c’est l’Etat de droit, son fondement.

On remarque aussi, que les grands principes  ou valeurs de la République s’entremêlent et se recoupent parfois, dans l’harmonie. C’est le cas de l’Egalité et de la Méritocratie.

Il faut souligner avec pertinence, que la célèbre Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789  et la prestigieuse Déclaration universelle des droits de l’Homme adoptée , le 10 décembre 1948, par l’Assemblée générale des Nations Unies, entre autres, constituent la sève enrichissante de la  République démocratique de notre époque.

Mentionnons aussi, après analyse, que la République, l’Etat, la Nation, la Démocratie, la Citoyenneté, les Droits de l’Homme et l’Etat de droit…se côtoient, harmonieusement, et se complètent aussi parfaitement. L’un ne peut pas aller sans les autres, et vice versa.

Nous souhaitons, du fond du cœur, que dans notre future Constitution, la Constitution malienne, l’accent soit mis davantage sur les principes universels de la République et la définition du citoyen, ainsi que les droits du citoyen malien. Nous devons veiller à l’application correcte et rigoureuse de ces droits, après une large diffusion.

Enfin , après plus d’un demi siècle d’indépendance de notre République , nous pensons tout haut, que la refondation et la modernisation de l’Etat au Mali s’imposent à notre génération, d’où la proposition de mettre en place une commission pluridisciplinaire de réflexion sur la refondation et la modernisation de l’Etat et partant de la République, qui, aujourd’hui , plus que jamais , restent d’actualité en ce 21ème siècle.

Citoyennes et citoyens du Mali…, connaître la République…, respecter ses principes…, pour le grand bonheur de notre Mali.

Citoyennes et citoyens du Mali, il est nécessaire d’acquérir une bonne connaissance de la République et de ses valeurs, une culture républicaine et un comportement républicain pour être véritablement républicain, au service exclusif de la République. Soyons républicains, de toute notre âme, au nom de la justice et du bonheur de tous !

Vive la République !!!

Bamako, le 5 janvier 2016 

Dr. Oumar Aba TRAORÉ, Ph.D.

Docteur en Science politique

Diplôméde L’Université LAVAL – Québec city – Canada

 Domicilié à Banankabougou – SEMA

       

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71 COMMENTAIRES

  1. Je pense que le civisme est le respect de toutes les institutions républicaines et les valeurs qui l’incarnent. Pour ce faire, il convient de rappeler à nos autorités d’introduire une discipline sur le civisme dans le programme scolaire afin que les générations avenirs aient une bonne notions de ces valeurs.

  2. A mon humble avis, le civisme passe aussi par le respect de la république et des valeurs qui l’incarne. Il est important que tout citoyen connaisse ses valeurs là pour la bonne marche notre chère patrie.

  3. A mon humble avis, je pense le civisme consiste, à titre individuel, à respecter et à faire respecter les lois et les règles en vigueur, mais aussi à avoir conscience de ses devoirs envers la société. De façon plus générale, le civisme est lié à un comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique. C’est agir pour que l’intérêt général l’emporte sur les intérêts particuliers.

  4. Je pense qu’il faut inculquer le patriotisme et l’esprit républicain à nos concitoyens. Cela participera à tout un chacun de comprendre les valeur d’une république.

  5. Respect de l’autorité est un indicateur de bonne santé mentale. En outre, il empêche les individus de subir un préjudice ou de nuire à d’autres . Les personnes qui ont un manque de respect pour l’autorité pathologique sont connus comme anti- social. Bien que les personnes anti- sociales peuvent comprendre intellectuellement règles , ils ne peuvent pas comprendre pourquoi ils doivent être respectés . La plupart des individus normaux ont une compréhension innée de la raison pour laquelle il est important pour eux de respecter l’autorité. Sécurité collective
    Lorsque les individus respectent l’autorité des normes sociales ou de la loi , il assure la sécurité mutuelle. Quand les gens enfreignent la loi , ils peuvent nuire ou porter atteinte aux droits de ceux qui les entourent . Par exemple , une personne qui boit et durs peut provoquer un accident tragique . Les personnes respectent l’autorité parce qu’ils comprennent que cela produit la sécurité collective . Chiffres
    sécurité individuelle
    Autorité établissent souvent des règles pour protéger la sécurité de l’individu . Ces types de règles sont rencontrés au début de la vie des gens , quand leurs parents disent quelque chose comme ” Vous n’êtes pas autorisé à jouer avec les douilles . ” En tant que tel , les gens respectent l’autorité , car ils savent que cela va les promouvoir de se nuire .

    Éviter les conséquences négatives
    Lorsque la sécurité personnelle ou collective n’est pas assez pour motiver respect de l’autorité , les particuliers peuvent choisir de respecter les règles afin d’éviter la punition . Lorsque des personnes choisissent d’ignorer l’autorité, ils s’exposent à des poursuites . Par exemple , un trafiquant de drogue peut se soucie peu de sa santé personnelle ou celle de ses clients , mais la menace de prison peut être suffisant pour le dissuader .
    Mantaining Ordre
    Quand les individus respectent l’autorité , elle favorise l’ordre social . Ceci est important car il permet à la société de se développer et de s’épanouir . Par exemple , les impôts sont utilisés pour créer des programmes sociaux et de financer les politiques gouvernementales . En conséquence , il ya des routes , les services publics et les possibilités économiques disponibles

  6. “Le bon sens est la chose du monde ma mieux partagée” René Descartes.
    Mais mes concitoyens semblent vraiment en manquer de plus en plus.
    Lorsque l’état prends des décisions c’est pour notre propre bien-être et nous devons le respecter.

  7. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
    Cet article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme n’est pas apprécié à sa juste valeur car même si nous sommes égaux en droit et devoir et que nous avons choisi des personnes comme nos autorités; nous devons être à même de nous conformer à cette mesure pour le bien de nôtre société

  8. Pourquoi le respect de l’autorité est-il indispensable ?
    QUI n’apprécie pas que la police ait le droit d’arrêter les malfaiteurs qui dérobent nos biens ou menacent notre famille ? Qui voudrait se plaindre de ce que les tribunaux soient habilités à punir les criminels pour protéger les citoyens ?

    On peut songer encore à d’autres services publics très précieux — voirie, hygiène publique, éducation — en général financés par les impôts que lève le gouvernement. Les vrais chrétiens se font un point d’honneur de reconnaître qu’il est indispensable de respecter l’autorité dûment établie. Mais jusqu’où va ce respect ? Dans quels domaines doit-on le manifester ?

    Dans la société

    La Bible recommande à tous, croyants comme non-croyants, de respecter l’autorité civile, qui contribue au bien de la société. Il sera utile de considérer ce que l’apôtre chrétien Paul écrivit aux croyants de Rome à ce sujet, en lisant Romains 13:1-7.

    Paul est citoyen de Rome, la puissance mondiale de l’époque. Dans sa lettre, écrite vers 56 de notre ère et par laquelle il exhorte les chrétiens à être des citoyens exemplaires, il dit : “ Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y a pas d’autorité si ce n’est de par Dieu ; les autorités qui existent se trouvent placées de par Dieu dans leurs positions relatives. ”

    Autrement dit, sans la permission de Dieu, aucune autorité humaine n’existerait. En ce sens les autorités supérieures occupent une position relative dans la structure du dessein de Dieu. Il s’ensuit que “ celui qui s’oppose à l’autorité s’est opposé à la disposition de Dieu ”.

    Les autorités supérieures adressent parfois des louanges aux citoyens qui font le bien, mais elles ont aussi le pouvoir de sanctionner les malfaiteurs. Quiconque pratique ce qui est mauvais a tout lieu de les craindre, car elles ont le droit, comme “ ministre de Dieu ”, d’agir en “ vengeur ”.

    Le raisonnement de Paul s’achève sur ces mots : “ Il y a donc une raison impérieuse d’être soumis, non seulement à cause de cette colère, mais également à cause de votre conscience. Car c’est pour cela que vous payez aussi des impôts ; car [les autorités supérieures] sont les serviteurs publics de Dieu servant constamment à cette fin même. ”

    Ce sont les autorités supérieures, non le contribuable, qui ont la responsabilité de la destination donnée aux impôts. Citoyen honnête, le chrétien garde une bonne conscience. Il sait qu’en se soumettant aux autorités supérieures et en leur payant les impôts demandés, il respecte les règles de la société dans laquelle il vit et, mieux, il se conforme aux exigences divines.

  9. En dehors de ces dispositions, il n’existe pas de réglementation d’ensemble ni de certification de qualité au sens de l’article 22 de la loi n° 78-23 du 10 janvier 1978 sur la protection et l’information des consommateurs de produits et services ;

  10. En raison de leur nuisance (bruit), le règlement sanitaire départemental type interdit l’usage des pétards sur les lieux et dans les locaux accessibles au public, mais qu’en pratique cette interdiction n’est pas respectée

  11. Pour le bonheur de toute société; il respecter les normes sociales; Il existe des normes formelles, (écrites : lois, différents codes et règlements). Il existe également des normes informelles qui constituent en fait les mœurs, les habitudes, les coutumes, etc (ex.: politesse, rythme de repas). Le non-respect de ces normes ne doit vraiment pas être toléré et doit être sanctionné.

  12. Pour ma part, je souhaiterais que nos autorités misent beaucoup sur l’éducation qui est la base de tout. En plus, je pense qu’il est temps qu’on introduise dans le programme scolaire une discipline qui parle du civisme. Cela est très important.

  13. L’obéissance (ou soumission à l’autorité) est l’une des formes de l’influence sociale. Il est question d’obéissance lorsqu’un individu adopte un comportement différent parce qu’un autre individu, perçu comme une source d’autorité, le lui demande. L’individu reconnaît à un autre, ou à un gouvernement une valeur certaine. Lorsque cette reconnaissance est faite, l’individu passe alors un accord tacite, un consentement avec le supérieur qu’il a reconnu ; il échange sa liberté contre la volonté générale d’être assuré et sécurisé.

  14. Un autre moteur de l’obéissance est le conformisme. Lorsque l’individu obéit à une autorité, il est conscient de réaliser les désirs de l’autorité. Avec le conformisme, l’individu est persuadé que ses motivations lui sont propres et qu’il n’imite pas le comportement du groupe. Ce mimétisme est une façon pour l’individu de ne pas se démarquer du groupe. Les variantes avec plusieurs pairs ont montré que si l’obéissance entre en conflit avec la conscience de l’individu et que le conformisme « impose » à l’individu de ne pas obéir, il se range souvent du côté du groupe. Ainsi, si l’obéissance d’un groupe veut être assurée, il faut faire en sorte que la majorité de ses membres adhère aux buts de l’autorité.

  15. Dans le cadre de leurs pouvoirs de police, les maires ou les représentants de l’Etat dans le département ont la possibilité de réglementer et de respect de la nation.VIVE LE mali

  16. Hé même si internet là vous ne payer pas pardonner éviter de faire des texte kilométrique.
    Pardonnez aujourd’hui là ne diminuer vos textes long long là on va ire un peu.

  17. L’obéissance à une autorité et l’intégration de l’individu au sein d’une hiérarchie est l’un des fondements de toute société. Cette obéissance à des règles, et par voie de conséquence à une autorité, permet aux individus de vivre ensemble et empêche que leurs besoins et désirs entrent en conflit et mettent à mal la structure de la société. Partant de cela,on ne doit pas considérer l’obéissance comme un mal.

  18. Les citoyens sont obligés de respecter les lois afin de permettre une vie en société organisée et d’éviter le développement de la loi “du plus fort”. On serait alors dans une situation proche d’une véritable anarchie, chacun agissant selon son bon plaisir, sans souci de la règle commune. L’obligation pour tous les citoyens de respecter les lois est la meilleure assurance que la liberté, les droits et la sécurité de chacun d’eux soient garantis de manière effective.

  19. Pour une société citoyenne;on doit prendre au sérieux toutes les relations humaines, y compris les rapports hiérarchiques, y compris les conflits de droits, y compris même les interventions nécessaires au maintien de l’ordre public, qui doivent être placées sous le signe du respect. Le droit au respect (à être respecté) est préalable à tous les autres droits.

  20. Je pense que pour résoudre l’incivisme il faut imposer le respect car On ne respecte pas un supérieur uniquement ni même d’abord (voire pas du tout) parce qu’on dépend de lui et qu’on le craint mais parce qu’on lui reconnaît une valeur et c’est cette valeur qu’il faut promouvoir en premier lieu pour le bien de notre société et le respect de nos institutions.

  21. Il est important que tous les maliens connaissent leurs droits et devoirs.
    En effet,dans notre pays,certains pensent qu’ils n’ont que des devoirs et non des droits.
    Si nous nous arrivons à gagner ce combat,je pense que les maliens plus patriotiques…

  22. Pour avoir des maliens plus patriotes et plus républicains,il faut des campagnes de sensibilisation pour montrer à tous les valeurs de l’État.
    Cela pourra nous permettre d’avoir des citoyens plus dévoués aux causes de la nation malienne.

  23. Partant sur le principe que c’est l’enfant d’aujourd’hui qui détermine le citoyen de demain,nous devons miser sur l’éducation des plus jeunes en leur inculquant les valeurs de la république.
    Ainsi,nous auront dans quelques années des maliens plus patriotes.

  24. Moi je pense à mon humble avis que nos autorités doivent penser à intégrer au programme scolaire des matières sur le civisme.
    Cela permettra à nos jeunes de mieux connaitre l’État pour donner de valeur à nos principes étatiques.

  25. Nous pensons que l’heure est venue pour un Malien nouveau.
    Nous devons donc changer de mentalité pour se mettre à la disposition de la république à travers les lois.

  26. les parents ont démissionné de leurs rôles d’éducateurs à la base (famille), de même l’Etat confronté à de nombreuses difficultés peine à mobiliser les facteurs pouvant assurer une bonne éducation à sa jeunesse (une éducation inappropriée et défaillante)

  27. L’intolérance est de plus en plus grande du fait de l’incivisme la violence est devenue monnaie courante, de même que la délinquance juvénile, le grand banditisme avec l’apparition des gangs de bandes armées de nervis perturbant la quiétude des populations

  28. « Une République indivisible » : aucune partie du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale. Seul le peuple exerce cette souveraineté par la voie de ses représentants (ex : les députés) ou du référendum. L’unité et l’indivisibilité garantissent une application uniforme du droit sur l’ensemble du territoire national.

  29. Le principe de liberté induit l’existence de la liberté individuelle, d’opinion, d’expression, de réunion, de culte, de la liberté syndicale et du droit de grève.
    Le droit de propriété implique la liberté de disposer de ses biens et d’entreprendre.

  30. Les droits qui sont des aspects ou des conséquences des précédents : ainsi du principe d’égalité découlent, par exemple, le suffrage universel, l’égalité des sexes, mais aussi l’égalité devant la loi, l’emploi, l’impôt, la justice, l’accès à la culture.

  31. Le Mali est un pays à histoire, malheureusement que Les maliens ne savent pas exploiter cela en sa juste valeur.
    Il faut que nous sachions garder nos valeurs ancestrales, et dans ses valeurs nous devons avoir du respect et de la considération au gouvernement.

  32. Ceci sont des choses que les maliens doivent être en mesure de connaitre.
    La République a besoin de la participation de chaque maliens, nous devons être là pour cette république pour notre moindre moyens de participation.

  33. Comme l’a dit le premier président des Etats Unis lors de son investiture, “Don’t ask what you’r country can do for you, ask what you can do for your country“.
    Traduction :
    “ne demande pas ce que peut te donner ton pays, demande ce que tu peux donner à ton pays…“
    Il faut que les maliens réalisent combien le pays a besoin d’eux.

  34. Voilà après une bonne lecture, je peux ressortir que la population malienne doit agir envers sa république, nous avons tendance à attendre ce que nous réserve notre gouvernement, alors c’est l’effort de tout un chacun qui peux faire une république forte.
    Il ne faut plus que nous attendions d’une centime de la part de notre gouvernement il faut les maliens se mettent à l’épreuve.

  35. La république est nous tous, nous devons agir pour la nation le Mali afin que nos descendant puce être fiers de nous et de ce que nous faisons. Au MALI nous avons tendence à mettre les fautes sur nos leaders, alors qu’en vrai démocratie, c’est nous qui choisissons nos leaders.
    A bon entendeurs….

  36. “Citoyennes et citoyens du Mali, il est nécessaire d’acquérir une bonne connaissance de la République et de ses valeurs, une culture républicaine et un comportement républicain pour être véritablement républicain, au service exclusif de la République. Soyons républicains, de toute notre âme, au nom de la justice et du bonheur de tous !“.
    Je suis totalement d’accord avec toi…

  37. Le texte est quand même long, mais elle parle d’une vérité incontestable, si les maliens peuvent se donner du temps à comprendre ce que veut dire citoyen, cela pourrait être un grand atout pour une vie harmonieuse.

  38. Les maliens doivent en prendre en tant que leçon…
    Sinon au Mali on souffre avec un petit problème de quartier on interpelle le président de la république, selon ses maliens tous leurs problèmes doivent être gerer par le président de la république en personne comme si des chefs de structures n’ont pas été choisie par eux même pour le bien fonctionnement de la nation.
    Arrêtons de nous accuser entre nous et pensons à apporter pour le Mali. Voilà ce qui doit être notre raison de citoyens.

  39. Comme Vous l’aviez dit…
    Vive la République !!!
    Sinon les maliens doivent apprendre beaucoup de ce que veut dire une république.

  40. Il est normal que le citoyen lambda respecte et accompagne le gouvernement.

    Dr. Oumar Aba TRAORÉ, Ph.D.

    Docteur en Science politique

    Diplôméde L’Université LAVAL – Québec city – Canada

    Domicilié à Banankabougou – SEMA

    Vous êtes un citoyen exemplaire….
    Vive la république !!!!

  41. Apprendre à connaitre son pays, est l’une des meilleures armures du patriotisme. Je convie tous les maliens à ne pas négliger des conseils pareils, car ils peuvent beaucoup nous servir dans notre quête de développement.

  42. Notre pays a besoin de nous pour pouvoir grimper, suivons les conseils des personnes comme celui-ci. Je vous assure qu’on ne regrettera point.

  43. J’avoue que je suis dépassé par cet article, ce professeur est un véritable Baobab de la légende malienne. Des hommes pareils doivent intervenir à chaque fois pour guider le peuple.

  44. Le Mali appartient à chacun de nous, c’est nous peuple malien qui doit le rebâtir. Personne d’autre ne viendra faire ce pays à notre place. Si tous les maliens connaissaient le Mali comme ce professeur, je pense qu’on en serait pas là aujourd’hui.

  45. Je suis d’accord avec le docteur nous devons être républicain, servons notre pays avec fierté et honnêteté. Aussi, l’union doit être notre meilleur atout si nous voulons voir notre pays grimper au-delà de tous les sommets.

  46. Connaitre son pays est la moindre des choses qu’un patriote doit chercher à faire. Comme on le dit en Bambara, Soo don, fali don, yèrèdon de yonkon té.

  47. Il est grand temps que les maliens apprennent à se connaître, à connaître leur culture et surtout surtout leur pays. J’avoue que ce pays ne saura avancer tant qu’on ne se donne pas la main.

  48. Ce professeur a tout dit, je pense qu’il n’y a plus rien à ajouter. Par contre, nous devons apprendre à mieux voir la réalité en face. C’est-à-dire à contribuer d’avantage dans la reconstruction de notre pays et laisser les critiques.

  49. Le Mali est dans une phase quasiment difficile certes, mais si nous nous donnons la main pour travailler. On a mille chances de le faire sortir dans la crise, et nous pouvons aussi le faire.

  50. A travers cet article, ce professeur nous montre à quel point notre pays est important. Les maliens doivent chercher à connaitre réellement le Mali. Sans oublier nos ancêtres et la culture malienne.

  51. Je remarque qu’au Mali les maliens ont l’amour de leur patrie juste à la bouche mais pas au cœur, d’autre personne ont risqué leurs vie pour ce pays et d’autre y ont même donné leur vie. Tous les maliens sont également égaux devant la loi donc, nous aujourd’hui ne sommes pas plus important qu’eux, alors ont doit pas détruis ce dont les vrais maliens bâtir pour les futur vrais maliens.

  52. La patrie doit être la chose la plus chère aux yeux de tous les maliens, le sens de patriotisme est un sentiment réciproque que tous les maliens doivent partager. La patrie est l’héritage dont nous a légué nos ancêtres.

  53. L’écrivain de cet article a vraiment raison sur toute la ligne, je pense que c’est un vrai et bon patriote. La patrie a besoin de ces fils qui l’aiment comme lui. Le but principal donc, c’est de vouloir développer la conscience républicaine et l’esprit républicain de mes concitoyens, les Maliens.

  54. 🙄 La patrie est l’héritage de tous les citoyens de ce pays l’amour de son pays doit plus moins être un sentiment obligatoire pour tous les citoyens de ce pays. Le Mali dépend aujourd’hui sur plan politique aux grandes puissances étrangères en particulier à la France, parce que les dirigeants passés n’ont pas fait preuve de bonne foi.

  55. Les maliens doivent être d’abord eux même avant de prétendre à quoi ce soit sinon l’histoire de notre pays à commencer depuis l’existence des empires, la colonisation, l’indépendance seront vaine. Les pères de l’indépendance nous ont laissé un héritage à vraiment préserver.

  56. Pour le bien être de notre pays les citoyens maliens doivent développer la conscience républicaine et l’esprit républicain de mes concitoyens, les Maliens. C’est patrie qui paie toujours les pots cassé de nos preuves d’ignorance. Nous devrions plus que prendre en importance les valeurs historiques, les figures symboliques, les signes distincts de notre pays pour connaitre toute na richesse dont nous avions en commun

  57. Les majorités de citoyens maliens ignorent le sens et le respect de tout figures symboliques et signes distinctifs. Le citoyens ne peut nourrit un amour pure pour son pays s’ils ignorent l’importance de tous cela.

  58. Pour avoir l’avoir l’amour de son pays comme il se doit la connaissance de certains figures symboliques ou signes distinctes tels que les armoiries, l’emblème, le drapeau, la devise, l’hymne doit être connu de tous et respecter partout patriote. C’est depuis le bas âge que tout ceci doit être appris à la personne.

  59. Toute la population malienne est plus que ravi de cette lutte vers la prise de notre indépendance qui fait aujourd’hui notre liberté et notre fierté. Toute la population malienne remercie et reconnait l’effort de tous les pères de cette indépendance.

  60. Un bon citoyen est celui qui connait, maîtrise les principes fondamentaux de la république et les applique dans ses actes de tous les jours. Il est aussi celui qui connait ses droits et devoirs. Mais combien de maliens connaissent même le contenu de la constitution malienne de 1992 ?

  61. Les agents de la police et de la gendarmerie violent en longueur de journée les dispositions de la constitution malienne du 25 février 1992. Ils sont rares à connaitre leur droit et devoir. Ils abusent de l’uniforme pour voler les citoyens en les exigeant certaines choses. L’article 5 n’est pas la seule disposition qu’ils violent. 💡 💡 💡 😆 😆 😆

  62. La constitution malienne du 25 février 1992 doit être révisée car elle n’est pas claire sur les droits et devoirs des personnes humaines. Elle les énumère seulement. Ce qui n’est pas suffisant pour leur application intégrale et stricte. 😳 😳

  63. Certaines personnes se disent républicaines alors qu’elles ne se soumettent pas aux règlements de la république. Elles sont des républicains quand cela les arrange mais elles deviennent le contraire quand cela ne les arrange pas. Donc on se cache derrière la république pour faire ce qui nous arrange.

  64. La liberté de presse est l’un des éléments de l’un des principes fondamentaux de la république. Elle fait partie de l’un des essences d’une république digne de ce nom. Nous devons aller vers cette république dans laquelle les citoyens sont et acceptent de soumettre aux lois. 😀 😀 😀

  65. Dans une république les principes fondamentaux sont : la liberté, l’égalité et le mérite. Chacun de ces principes a des aléas. Quand on prend le principe de la liberté elle veut dire que les citoyens sont libres de faire certaines choses qui sont contenues dans le texte fondamental, la Constitution. L’égalité stipule que tous les citoyens sont libre et égaux en droit et en devoir dans une république. En fin le mérite qui vient de la méritocratie veut tout simplement dire que le mérite individuel détermine le rang social. 💡 💡 💡 💡

  66. Ce sont les journalistes qui doivent être des informateurs des personnes qui éclaircissent les citoyens sur certaines choses. Actuellement nous sommes confrontés à un problème qui est lié à la république. Rares sont ceux qui connaissent les principes fondamentaux de cette république.

  67. Dans une république ce sont les citoyens qui élu les représentants de la nation et le pouvoir n’est pas héréditaire. Tout citoyen qui réunit les conditions requises peut prétendre être président de la république sans aucune restriction. Certaines libertés sont reconnues aux citoyens telles que : la liberté d’aller et de revenir, la liberté de manifestation, la liberté d’opinion, la liberté de presse, la liberté du domicile, la liberté de culte, j’en passe. 😳 😳 😳

  68. La République n’est pas ce que certains maliens sont en train d’en faire. Nous devons comprendre que dans cette forme de gouvernance le pouvoir n’est pas héréditaire mais confié à des représentants librement élus par la nation. Donc ce qui veut dire aussi que nous devons respecter les élus, à commencer par le chef de la première institution.

  69. Je suis parfaitement d'accord avec vous, Monsieur Traoré. La République, l’Etat, la Nation, la Démocratie, la Citoyenneté, les Droits de l’Homme et l’Etat de droit…se côtoient, harmonieusement, et se complètent aussi parfaitement. L’un ne peut pas aller sans les autres, et vice versa. C'est ce que nous devons comprendre.

  70. Certains citoyens maliens ont mal compris la république. Cette analyse de notre cher Dr. Oumar Aba TRAORÉ. Je suis sans doute convaincu que cette analyse pourra aider certains maliens à comprendre la république et ses principes. 😆 😆 😆 🙄 🙄 🙄

  71. Violation flagrante de la loi par le Ministre Choguel MAIGA
    Mr Maiga après la prise de fonction officielle des membres de la Haute Autorité de la Communication, seule intense chargée de donner les fréquences radios et télévisions, s’est permis d’octroyer des fréquences radios hier Lundi 04 Janvier 2016 a d’autres personnes.
    C’est la n fois que choguel se permet de se livrer à de tels actes, la toute dernière avant l’installation officielle de la HAC (avant l’installation officielle un décret interdisait au ministre de donner des fréquences) Mr Choguel avait donné des fréquences à un groupe seul motif avancé : ils étaient venus remplir mon bureau avec des chapelets je ne savais plus quoi faire….
    Ces actes posés à mainte reprise
    – Après votre décret interdisant au ministre de la communication d’attribuer des fréquences
    – Avant la nomination des membres de la HAC
    – Après la nomination des membres de la HAC
    – Avant la prise de fonction des membres de la HAC
    – Après la prise de fonction des membres de la HAC
    Mr le président de la république, après avoir constaté de façon flagrante cette violation de loi par le ministre de la communication qui devrait garantir la loi je suis persuadé que vous prendriez des dispositions nécessaires.

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