Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, dès la période des campagnes électorales, a promis au peuple de mener une lutte sans merci contre la corruption et la délinquance financière. Fidèle à l’accomplissement de ce vœu qui lui tient à cœur, le président de la République, lors de la dernière session du Conseil supérieur de la magistrature, en commun accord avec le ministre de la Justice, a effectué un léger réaménagement au sein de l’appareil judiciaire.
Le ministre Bathily de la Justice, dès les premiers jours de sa nomination, a insisté sur la nécessité de nettoyer d’abord l’appareil judiciaire afin que la machine judiciaire puisse fonctionner à merveille. En tout cas, pour que les magistrats puissent contribuer à combler les attentes de la meilleure distribution de la justice dans les conditions requises de transparence et d’équité. Il n’est un secret pour personne que le ministre de la justice, dès sa nomination, s’est attaqué à des magistrats qui se seraient rendus coupables d’actes de corruption. D’ors et déjà, le ministre Bathily se montre engager et déterminer à créer les conditions qui permettront une gestion efficiente des dossiers de corruption et de délinquance financière.
Le dernier Conseil supérieur de la magistrature a été donc l’opportunité pour le ministre de la Justice de procéder à un vaste mouvement de mutations des magistrats. Par cette décision, il est en train de se donner les moyens de la réussite de la mission essentielle à lui confier, en l’occurrence la croisade contre la corruption et la délinquance financière.
Logiquement, après la prise de cette décision, rien, ni personne ne doit constituer une entrave à l’accomplissement des missions confiées au ministre Bathily. Le ministre Bathily est assuré du soutien du chef de l’Etat et des membres du gouvernement. Jusqu’à preuve de contraire, il a les mains libres pour accomplir les missions qui lui sont confiées par le président de la République et qui correspondent à l’une des aspirations profondes du peuple. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les conditions sont réunies par la relance de l’activité économique dans les conditions de transparence, et de justice sociale.
Dramane Coulibaly