API-Mali : Le climat se dégrade

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Plus rien ne va entre les travailleurs de l’Agence pour la promotion des investissements (API-Mali) et le Directeur général, Moussa Ismaïla Touré. Une cessation de travail est y même envisagée à partir de cette semaine.

 

Nous rapportions dans ces mêmes colonnes, il y a quelques jours, que le Directeur général de l’API est sur un fauteuil éjectable. L’histoire nous donne raison. Moussa Touré, puisse que c’est de lui qu’il s’agit, ne fait plus que de la figuration à la tête de la structure. Les différents syndicats de travailleurs réclament désormais sa tête. Et pour cause, l’homme ne respecte ni les employés ni la hiérarchie.

C’est ainsi qu’il s’est engagé dans une série de réformes au sein de la boîte. Ces réformes sont assorties de décisions hasardeuses et des reclassements basés sur le népotisme, le clientélisme et le favoritisme. Mieux, Moussa Touré mettrait tout en œuvre pour diviser les travailleurs en mettant en place un système de clanisme. Tous ceux qui ne sont pas du même bord que lui sont sanctionnés ou relevés de leurs postes.

Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, il se comporte en terrain conquis.

Les syndicats, à l’époque, avaient saisi le Conseil d’administration, le ministère de tutelle et les faîtières, comme l’Untm et la Cstm, pour dénoncer l’attitude du directeur général. Malgré les instructions du secrétaire général du département de la Promotion des Investissements au Directeur général de surseoir à sa décision de modifier la grille salariale et d’introduire un système de reclassement, ce dernier en a fait à sa tête.

Ainsi, les travailleurs refusent d’assister à la violation de leurs droits. Ils décident de se faire entendre. Dans un premier temps, ils envisagent deux jours de grève à partir de cette semaine. D’autres actions plus radicales sont attendues dans les semaines à venir.

Il nous revient de sources proches de l’API que l’attitude du DG agace mêmes ses supérieurs qui sont décidés à le relever. Son successeur sera connu dans les jours à venir, plusieurs CV circulant déjà dans les couloirs du département.

Ce n’est donc plus qu’une question de jours ou de semaines.

A suivre.

Jean JACQUES

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