Anniversaire de la mort de Cabral : L’Amsuneem réclame la tombe d’Abdoul Karim Cabral

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Le 17 mars est la date anniversaire de l’assassinat du brillant étudiant malien Abdoul Karim Camara dit Cabral, tué en 1980 alors qu’il était le secrétaire général de l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (UNEEM). L’Amsuneem a organisé le mardi 17 mars 2015 une cérémonie de recueillement au monument dédié à l’homme en marge du dépôt de gerbe de fleurs par le Premier ministre Modibo Kéita. Elle a demandé à être située sur la tombe réelle du leader estudiantin assassiné.

 

Le secrétaire général Oumar Arboncana Maïga de l’Amsuneem a lancé un message à l’endroit des plus hautes autorités, à travers le Premier ministre Modibo Kéita, mardi à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de Cabral sous le régime de l’UDPM (parti unique constitutionnel). M. Maïga été on ne plus clair : “Il est inadmissible après 35 ans que Cabral soit assassiné pour ses idéaux nobles et qu’on ignore le devenu son corps encore moins sa tombe”.

La famille de Cabral et ses camarades attendent toujours des autorités une orientation afin qu’ils puissent être édifiés. Cabral demeure et demeurera une référence pour les générations futures parce qu’il était digne, pétri de patriotisme et de valeurs civilisationnelles de notre peuple.

La réaction du gouvernement n’a pas faite attendre, le Premier ministre a remercié l’Amsuneem et tous les compagnons et sympathisants présents sur les lieux. Selon Modibo Kéita, le gouvernement à l’obligation de rendre hommage à cet homme parce que pionnier de la démocratie. Les gouvernements successifs ont fait des efforts de reconnaissance à Cabral et son gouvernement en fera autant, a-t-il promis. Il a dit avoir compris le message de l’Amsuneem.

Retenons qu’Abdoul Karim Camara était né le 2 juillet 1955 et mort le 17 mars 1980. Il était étudiant en 4e année philosophie à l’EN Sup et maître stagiaire au lycée Askia Mohamed. Un monument à Lafiabougou, le lycée public de Ségou portent son nom.

Zoumana Coulibaly

 

 

MILIEU SCOLAIRE UNIVERSITAIRE

L’AEEM renoue avec les vieux démons de la violence

La dernière de la série remonte au lundi 16 mars 2015 lors du renouvellement du bureau AEEM de la Faculté de droit privé (FDRI) transformée en champ de bataille. Bilan : de nombreux blessés dont certains grièvement.

Cette violence rompt le pacte signé en 2008 par l’AEEM et le gouvernement et qui se veut un accord de cessation de toute forme de violences en milieu scolaire et universitaire.

Zoumana Coulibaly

 

 

 

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