Le Président du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), Contrôleur Général de Police Brahima Diarra, a présidé la cérémonie d’ouverture de la 21ème session ordinaire de ladite agence. C’était mercredi 18 août 2021, dans la salle de conférence de l’ANASER.
Dans son discours d’ouverture, le Président du Conseil d’Administration de l’ANASER a déclaré que le premier semestre 2021 a permis d’organiser l’atelier de validation des statistiques d’accidents de la circulation routière au titre de l’année 2020. Il ressort de cette validation 9309 cas d’accident pour 8231 blessés et 622 tués.
Selon lui, concernant l’état de mise en œuvre des activités du 1er semestre 2021, sur 49 activités programmées en 2021 : 4 ont été totalement exécutées, soit un taux d’exécution de 8% ; 18 ont été partiellement exécutées, soit un taux d’exécution de 37% ; 27 n’ont pas été exécutés, soit un taux de non-exécution de 55%.
Ce faible taux s’explique par la pandémie du Covid-19 et les problèmes socio-sécuritaires récurrents qui ont négativement impacté la liberté de circulation des populations.
Quant aux recettes, au 30 juin 2021, les ressources ont été réalisées à hauteur de 1 386 437 036 FCFA sur une prévision annuelle de 2 270 675 000 de FCFA, soit un taux de réalisation de 61,06% contre un taux de 49,47% à la même période en 2020.
Ainsi, cette présente session permettra de faire le point de l’état d’exécution des recommandations issues de la 20ème session ordinaire et l’examen du rapport d’activités au 30 juin 2021 et de la situation d’exécution du budget au 30 juin 2021.
Le PCA, Contrôleur général de la police Brahima Diarra, s’est félicité de la baisse du nombre personne tuées sur la route en 2020 par rapport à 2019, le constat a été fait que le nombre d’accidents et de blessés a augmenté.
Face à cela, il dira que le second semestre sera marqué par l’intensification des campagnes de communication, notamment sur la promotion du port du casque, le renforcement de la réglementation en matière de sécurité routière, la protection des piétons dans la circulation routière, la poursuite des actions de renforcement de l’éducation à la sécurité routière dans le système éducatif de notre pays, etc.
Car, le bon déroulement d’un tel programme nécessite une synergie d’actions pour combattre le fléau de l’insécurité routière et rendre les routes maliennes plus sûres.
En effet, il a réitéré ses félicitations à la Directrice générale et à toute son équipe pour les différentes distinctions pour services rendus à la nation qu’elles ont reçu ces derniers temps et, les a exhorté à persévérer sur cette lancée pour une meilleure visibilité de l’ANASER au grand bonheur des usagers de la route.
Pour sa part, la Directrice générale de l’Agence nationale de sécurité routière Mme Doumbia Diadji Sacko a rassuré que sa structure mettra les turbos durant le reste de l’année afin d’atteindre leurs objectifs. Pour ce-faire, elle reconnaît que les routes sont dégradées, mais estime que la population doit avoir confiance à l’État pour plus de routes sûres. Elle a réitéré aux structures de l’État et la population de multiplier l’information et la sensibilisation afin d’éviter les accidents sur nos routes.
Adama TRAORÉ