L’Agence nationale de sécurité routière (Anaser), pour réduire les accidents et préserver les routes, vient de dispenser une formation à 200 chauffeurs de gros-porteurs et de compagnies de transport.
“La lutte contre l’insécurité routière est une priorité définie par les autorités du Mali. C’est dans ce contexte que le conseil d’administration a encouragé l’Anaser à mettre en place une stratégie d’amélioration de la profession de conducteur par le biais de la formation et de la sensibilisation”, a souligné le directeur général de l’Anaser, Mamadou Sidiki Konaté, à la cérémonie d’ouverture à la Maison des aînés.
Les modules ont porté sur la connaissance de l’outil de travail, c’est-à-dire le véhicule et son entretien ; les règles de conduite, de sécurité routière et les infrastructures ; le comportement du conducteur et la prévention des risques.
La session visait à améliorer la sécurité routière par la diminution des accidents et des victimes de la route ; la préservation des infrastructures routières ; la diminution des conséquences sociales, économiques et psychologiques des accidents de la route.
Pour le DG de l’Anaser, le rôle des chauffeurs et conducteurs routiers est déterminant dans la sécurité routière. “En agglomération comme en rase-campagne, les chauffeurs sont les plus exposés aux risques d’accident de la circulation routière à cause de leur omniprésence au poste de conduite du véhicule au moment des accidents”.
Le Mali est un pays sans littoral. Les chauffeurs assurent l’approvisionnement du pays et contribuent au développement économique. “Ce travail, ajoutera-t-il, n’est pas sans risque sur la route”.
Pour mener une bonne carrière professionnelle, poursuivra-t-il, tous les conducteurs de véhicules automobiles doivent améliorer périodiquement leurs connaissances sur les règles de circulation routière et les techniques de conduite pour se préparer à prévenir l’évolution des risques liés à l’usage des routes. “C’est vous qui avez la responsabilité de transporter des passagers et des marchandises d’un point à un autre”.
Les participants, assidus et dévoués pendant la journée, ont promis de partages les connaissances acquises avec leurs camarades absents.
Oumar B. Sidibé