Amour : Le pénible chagrin de la rupture

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Dur à vivre et difficile à oublier, il épargne peu de personnes.
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rnLes relations amoureuses comme toutes les autres sont sujettes à des hauts et des bas. Les protagonistes d”un amour fou peuvent se faire la guerre du jour au lendemain. Comme on dit, entre l”amour et la haine la frontière est ténue. On peut passer rapidement d”un amour aveugle pour une personne à une haine tenace à son égard. Et cela en un rien de temps. Tant que deux personnes vivent ensemble, il arrive des moments de frictions qui peuvent aboutir à des ruptures.
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rnNotre sagesse populaire a d”ailleurs exprimé de façon magnifique les hauts et les bas que connaissent les relations entre les personnes. "Il arrive que la langue et les dents se querellent".
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rnLa rupture est un événement à la fois probable et imprévisible. C”est une discontinuité parfois progressive mais le plus souvent brutale. Il existe plusieurs sortes de ruptures : être quitter, décider de quitter l’autre ou se quitter d”un commun accord. La douleur peut varier en fonction du type de rupture. L’idéal est de se quitter d’un commun accord mais, tel n”est pas le cas dans la plupart des cas.
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rnLa séparation survient souvent au mauvais moment et très souvent de la mauvaise manière. Ce qui accentue la souffrance. Choisir de quitter quelqu’un semble aussi perturbant que d’être quitté. Dans le premier cas, le processus de décision qui précède la séparation est souvent pénible. Il peut néanmoins être suivi d’un sentiment de soulagement. Dans le second cas, la séparation survient brusquement au moment où on ne s’y attendait pas. On se trouve donc déstabilisé. Mais dans tous les cas, on ne peut échapper au deuil de la relation. Y a-t-il des choses à faire pour alléger la douleur ou est-ce que le temps seul peut aider ? Comment rendre la rupture moins difficile et tirer profit de cette expérience ?
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rnEn général la séparation fait suite à une relation difficile ou insatisfaisante. Bien sûr, il y a d”autres raisons telles que l”éloignement, la maladie, l”infidélité, la mauvaise communication, la peur de l’engagement, l”absence de soutien affectif, la violence physique ou verbale, etc. La détresse qui suit la rupture amoureuse ressemble étrangement à celle ressentie lors du processus de deuil : le choc, la dénégation et le retrait, la reconnaissance et la douleur, l’adaptation et le renouvellement. Bien entendu, plus la relation était significative, plus grand sera le chagrin. La compréhension de ces étapes aidera à affronter plus efficacement la perte. Ces étapes vous permettront de mieux vivre la séparation ou toute autre épreuve qui demande une adaptation.
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rnC’est le moment d’avoir quelqu’un à vos côtés et ce n’est surtout pas le moment de prendre des décisions à long terme (exemple : changer de programme d’étude, déménager, changer d’emploi, etc.) Quand l’effet du choc se dissipe, on n’est pas nécessairement prêt à affronter cette réalité. On ne songe pas à la séparation quand on est amoureux. C’est pour cette raison que, lorsqu’elle nous frappe, on tente de toutes ses forces de la nier. La colère envers le partenaire qui nous a laissé peut prendre toute la place. On a peut-être tendance à s”isoler pour ne pas montrer notre détresse.
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rnRetrouver l”ancien partenaire. Cette période est souvent la plus longue et la plus pénible. La séparation est douloureuse, car on prend conscience d’avoir perdu une source importante de satisfaction. On doit faire le deuil non seulement du partenaire, mais aussi du mode de vie sur lequel était basé la relation. Toutefois, quand vous l’admettez, vous vous soumettez à une douleur émotionnelle intense. Pour cette raison, il est possible que vous reveniez à des périodes de dénégation et de retrait pour atténuer votre souffrance. Il est important de prendre le temps nécessaire pour vivre cette période de tristesse ou de dépression.
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rnCertaines personnes retournent vers leur ancien partenaire pour trouver du réconfort. Il est possible que certaines discussions soient nécessaires pour bien comprendre la rupture, mais l”autre personne peut difficilement être à la fois la cause de la douleur et son antidote. Il faut savoir aussi que la vie ne gravite pas uniquement autour de la rupture. C’est un moment idéal pour entreprendre de nouveaux projets comme faire un voyage ou suivre un cours et qui sait, peut-être s’engager dans une nouvelle relation amoureuse.
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rnOn voit souvent des personnes qui, après une rupture, renoncent à vivre une nouvelle relation amoureuse ou s”engagent dans une suite de relations futiles pour éviter de souffrir de nouveau. Cette décision réduit bien sûr les risques d’être déçu, mais elle empêche de combler pleinement le besoin d’être aimé. Voici quelques moyens qui peuvent aider à mieux vivre chaque étape de la séparation. Il ne faut pas retenir vos larmes. Elles constituent le meilleur signe qu”on s”en sort bien ! Il faut toutefois partager votre peine avec des gens en qui vous avez confiance. Soyez patient envers vous et votre entourage. Il se peut que les membres de votre entourage souhaitent vous voir aller mieux beaucoup plus rapidement que vous ne le pouvez. Ils ignorent souvent quoi dire. Certains iront même jusqu’à vous éviter au moment où vous avez le plus besoin d’eux.
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rnMais il ne faut pas oublier que chaque personne réagit à sa façon pour s”en sortir. Comme en témoigne les différentes interventions de nos interlocuteurs. Ainsi Amadou Diarra nous révèle qu”il vient à peine de sortir de la déprime d”une rupture. Il pense qu”"en sortant du chagrin de la séparation, c’est votre façon d’être et vos habitudes qu’il vous faut changer pour pouvoir vivre de nouvelles expériences. Le défi est alors d”accepter de partir à la recherche de nouvelles sources de satisfaction. Cela implique le risque de faire des erreurs et d’être de nouveau blessé ou déçu".
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rnÉviter de rester seul. Si pour lui c”est la seule alternative pour se libérer du chagrin de la séparation, pour Aïda Sow une universitaire, il faut certes changer, mais il ne faut surtout pas s”engager dans une nouvelle aventure. En tout cas pas avant d”être guéri totalement de la blessure. Car selon elle, le risque est très grand. "Tu peux par exemple tomber dans la déprime totale, qui conduit très souvent à la folie ou pire au suicide", explique-t-elle.
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rnPour Aminata Coulibaly il faut surtout éviter le vide autour de toi. Seul moyen selon elle de ne pas trop souffrir. "Il ne faut en aucun cas rester renfermée ou seule. Il faut toujours chercher la compagnie, aller si tu as le temps danser, faire du shopping, discuter, etc. De toutes les façons, il faut absolument sortir, aller &a
grave; la rencontre des gens est la seule gage de la quiétude après une rupture", conseille-t-elle.
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rnPour sortir du chagrin d”une séparation, le chemin peut être long et tortueux. Ceux qui sont passés par là savent que c”est lentement, mais sûrement, qu”on se sort des griffes du chagrin. Vous trouverez vos points de repère et en établirez de nouveaux, de sorte que ce que vous considériez comme un échec se transformera peu à peu en une expérience enrichissante, voire une réussite ! En effet, c”est l”une des seules expériences que nous sommes presque tous appelés à vivre. Elle permet de rétablir une stabilité avec soi-même, pour soi et pour la quiétude d”une éventuelle relation.
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rnMariam A. TRAORÉ
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rnJalousie entre enfants : COMMENT S’Y PRENDRE ?
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rnLe parent doit passer avec chaque enfant des moments qui correspondent à son goût.
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rnLes relations fraternelles sont souvent un peu difficiles. D’une part, elles sont faites d’affection puisqu’on se sent très proche, puisqu’on a le «même père et la même mère», que l’on se ressemble et que qu’on est du même sang. Cette affection peut même s’étendre au delà des véritables frères et sœurs et englober les cousins, les demi-frères et même les enfants d’un même village. Ils jouent ensemble, ils font ensemble les mêmes «bêtises» et les mêmes expériences, ils s’entraident, et se soutiennent. Les aînés montrent l’exemple et s’occupent des plus jeunes. Ceux-ci sont pleins d’admiration pour les grands et cherchent à les imiter et à entrer dans leur clan. Mais ce beau tableau s’assombrit malheureusement souvent, car l’affection pour un frère peut se transformer en rivalité et en jalousie, si les parents n’y prennent pas garde.
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rnEn particulier l’aîné qui jusque là bénéficiait de tout l’amour et des soins attentifs de sa mère voit d’un très mauvais œil arriver un plus jeune qui va le contraindre à abandonner les faveurs maternelles. Il faut prévenir en douceur les plus grands de l’arrivée d’un bébé, ou tout au moins il faut donner l’impression qu’ils ne seront pas pour autant délaissés.
rnLe fait de grandir, de devenir de plus en plus capable de participer à la vie du groupe incite les aînés à oublier leur jalousie pour éprouver au contraire de la fierté.
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rnLes parents doivent comprendre ces sentiments et ne pas punir plus souvent un enfant que l’autre, donner des responsabilités progressives aux plus grands, partager leur tendresse de façon égale entre tous. Il est bon aussi dans une famille nombreuse d’accorder, lorsqu’on le peut, un peu d’attention à chacun, ne serait-ce que quelques minutes, pour montrer à chaque enfant qu’il est important et qu’il compte aux yeux de ses parents : jouer avec le plus jeune, aider celui-là à faire ses devoirs scolaires, discuter avec l’adolescent de son avenir, montrer une recette de cuisine à la fillette, tresser les nattes de la deuxième etc. Les idées sont nombreuses et les moments passés avec chacun doivent correspondre à leurs goûts.
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rnQuant aux punitions devant l’agressivité d’un enfant vis-à-vis de son frère ou de sa sœur, elles seront toujours modérées et tempérées par une explication par exemple : «je sais que ton frère (ou ta sœur) t’ennuie, qu’il dérange tes affaires, mais tu n’as pas le droit de lui f aire du mal». Séparez avec fermeté les deux combattants sans humilier l’un ou l’autre, c’est la meilleure façon de procéder.
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rnC. DIALLO
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