Amnesty international-Mali : 50ème rapport annuel présenté à la presse

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La salle de conférence ‘’Goundam’’ de l’hôtel Nord sud de Bamako a servi de cadre le jeudi dernier à une conférence de presse à l’occasion de la traditionnelle présentation du rapport annuel de l’Amnerty International/ Mali. Cette cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de M. Makan Koné, président de l’Amnesty International/Mali qui avait à ses côtés Mme Diallo Maïmouna Sow, vice-présidente ; M. SalioumTraoré, directeur exécitif, tous les deux membres de l’Amnesty International/Mali. En présence des Ambassadeurs de la Mauritanie, de la Russie , du Maroc et de plusieurs autres structures des Nations Unies comme le PNUD et autres invités de marque ont pris part à cette rencontre.
Le rapport annuel de cette année rend compte de la situation des droits humains dans le monde en 2011 à travers 5 résumés  et une étude menée, cas par cas, de 151 pays et territoires.
Le dit document se fait l’écho des appels des respects des droits humains qui n’ont cessé de raisonner dans le monde et pour preuve, le rapport  ressort que plus de 500.000 personnes meurentt chaque année de violence armée et des milieux de personnes civiles blessées ou de répréssions brutales ou elles sont violées ou chassées de chez elles par ces conflits et pire, selon la même source entre 2009 et 2010, le monde a connu 525 conflits armés qui ont occasionné plus de 1000 morts par jour.
Le rapport 2012 d’Amnesty international recense des restrictions spécifiques à la liberté d’expression dans 91 pays et de cas  de torture ou d’autres mauvais traitement- infligés bien souvent à des personnes en raison de leur participation à des manifestations- dans 101 pays. «il ne suffit pas de se débarrasser de tel ou tel dirigeant, aussi tyrannique soit-il, pour instaurer un changement durable. Les gouvernements doivent respecter les droits à la liberté d’expression, chez eux et à l’étranger ; ils doivent prendre au sérieux leurs responsabilités au niveau international et investir dans des systèmes et des structures qui garantissent la justice, la liberté et l’égalité devant la loi».
Pour Makan Koné président de l’Amnerty International/Mali qui indiquait comme d’habitude que ce rapport n’établit pas de classement entre les pays en matière de droits humains.
En outre, il a signalé que l’absence d’un pays ne signifie aucune part qu’il ne se passerait rien dans ce pays en matière de violation des droits humains. L’étude ne reflète également pas l’approche de cette organisation internationale dans son combat contre les violations des droits humains. Elle examine les problèmes posés et les possibilités de changement dans un pays ou dans une région donnée.
Le rapport témoigne non seulement du sort réservé à toutes ces femmes et tous ces hommes dont l’existence est marquée par l’atteinte des droits humains mais également de l’action de celle ci et  de ceux qui continuent de se mobiliser au nom du principe de la dignité humaine. Cette cérémonie a été l’occasion pour les représentants de l’Amnesty International/ Mali de faire un état des lieux de la situation des droits humains dans le Nord du Mali à travers des témoignages, la presse et toute l’assistance ont été largement édifié sur la nature de ces violations et les exactions subient par les populations vivant en cette zone occupée par des islamistes.
Cette présentation du rapport 2012 s’est tenue à la veille de la conférence des Nations Unis sur l’adoption d’un traité sur le commerce des armes qui sera l’épreuve pour les responsables politiques de placer le respect des droits humains au dessus du profit et de leurs propres intérêts prévus en juillet 2012.
Alpha C. SOW

Mariages precoces en commune v et vi de bamako
AMNESTY international-Mali accuse les parents
Suite au projet lancé par AMNESTY international-Mali depuis quelques années afin d’éduquer la population aux droits humains en Afrique, avant de les protéger contre les abus, le projet  de sensibilisation pour la diminution du mariage précoce fait partie de ce programme, il est à sa deuxième phase, qui a prit fin la semaine dernière et ce fut l’occasion pour les coordinateurs du projet de faire une évaluation des acquis, voir ce qui a marché et ce qui ne l’a pas ou encore ce qui peut être amélioré pour la phase suivante.
Ils étaient enseignants, étudiants, parents et hommes de media à avoir participé au projet depuis le début pour faire une restitution des avantages et tirer les leçons. Il en ressort que les résultats sont satisfaisants, seulement la difficulté majeure a été constatée au niveau des parents qui tardent souvent  à comprendre la démarche que leur propose le projet, et surtout que le projet a permis de comprendre que le phénomène existe belle et bien dans le district, d’où le choix de la commune 5 et 6 et certains villages pour expérimenter le projet.
A la fin de l’événement les coordinateurs n’ont pas caché leur satisfaction et ont profité de l’occasion pour remercier leurs partenaires qui ont voulu malgré leurs emplois de temps chargé, les accompagner dans le projet, cela prouve qu’ils accordent beaucoup d’importance au projet et ils doivent être remerciés pour cela.
On retiendra que la sensibilisation l’information et la formation dans le sens des droits humains sont les premiers prorogatifs d’AMNESTY international-Mali.
Issa Kaba

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