Rappelons que notre pays à travers une crise multidimensionnelle dont les droits de l’homme ont été atteints.
«Nous avons rencontré le procureur de la République mais aujourd’hui il y a le besoin absolu de renforcer les capacités de la justice en matière de moyen financier, en matière de moyen logistique et de renforcer même ses capacités en matière de formation. L’Etat du Mali, c’est sa responsabilité de le faire mais nous estimons également la communauté internationale doit intervenir pour permettre de relever le défi de l’impunité. L’impunité c’est un cancer, on ne peut pas faire la paix sans la justice, il faut créer toutes les conditions pour que la justice malienne puisse fonctionner et mettre un terme à ce disfonctionnement récurant et qui rend impuissant. Deuxième chose c’est la problématique de sécurité des populations civiles surtout au nord du pays. Comment voulez vous être efficaces dans la protection des biens et des personnes en absence d’une administration, en absence de l’Etat, c’est le grand défi de la protection des populations civiles. La communauté internationale a pour responsabilité d’appuyer le Mali pour que l’Etat du Mali puisse jouir de sa souveraineté pour la protection des personnes civiles. Et le troisième problème que nous avons eu à échanger avec le président de l’Assemblée Nationale et qui a prêté une écoule attentive c’est le problème des droits fondamentaux de l’enfant », a-t-il conclu.
A.C.S