Amélioration des conditions de vie et de travail des aide-ménagères : L’association SOLI-AM

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L’Association  Solidarité en faveur des Aide-ménagères (SOLI-AM)  en collaboration avec  le Groupe  de Recherche et d’Action pour les Droits  de l’Enfant  au Mali (GRADEM) a organisé le jeudi  08 mars dernier  à Garantiguibougou, une cérémonie sur l’amélioration des conditions de travail et de vie des aide-ménagères. C’était dans le cadre de la journée internationale de la femme sous  la présidence de la présidente de l’association, en présence   de Klidjouma  Jean Dembélé, juriste.

Dans son discours  d’ouverture, la présidente de l’association a indiqué que les aide-ménagères sont nos sœurs, nos  filles. Selon elle,  elles arrivent  en  ville  à la recherche  d’un emploi  en vue  d’acquérir   leurs trousseaux   de mariage ou pour aider leurs parents à  faire face aux  dépenses  de la  famille. Aussi, d’autres fuient  pour  échapper  à un mariage forcé. Généralement mineures, inexpérimentées, naïves  et analphabètes dit-elle, elles  sont confrontées  à tous les dangers  tels que les viols, les grossesses non désirées, les  avortements  clandestins et la  maltraitance.

D’après elle, des  actions de sensibilisation et de formation  ont été  entreprises  par SOLI-AM et d’autres structures. Mais elles restent  minimes  pour répondre  aux aspirations  et  attentes  des aide-ménagères pour leur épanouissement.

« Ces efforts  ont eu un impact positif  sur  la manière de traitement  de ces jeunes filles  mais le plus important  reste à faire. C’est de leur donner un statut juridique. Raison pour laquelle, SOLI-AM a créé des espaces de rencontre  et de formation  pour filles migrantes  dans le District de Bamako et  dans la ville de Kati  », a  souligné la présidente  de SOLI-AM.  Qui dira que les filles reçoivent des cours d’alphabétisation  en langue Bamanan, français et des causeries débats sont faites  dans ces espaces sur la santé  de la reproduction et des  animations sur les droits et devoirs des aide-ménagères et de leurs employeurs. Mais également des formations en saponification, en couture et en art culinaire.

A sa suite  Klidjouma  Jean Dembélé, juriste dira que l’objectif de cette activité est  de sensibiliser  les  employeurs  afin qu’ils puissent mieux  s’occuper des aide-ménagères en leur octroyant leurs droits. « Les aide-ménagères sont des enfants. Prenons les comme nos propres enfants  car  nos enfants  sont aussi appelés à aller chercher  leur bien-être dans  un autre pays », a-t-il ajouté.

Adiarra  Coulibaly

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