S’agissant de la mise en œuvre du TCA, notre confrère de préciser que de nos jours, ce sont 70 pays qui ont ratifié ce document dont le Mali.
Pour lui, après la mise en vigueur de ce traité depuis le 24 Décembre 2014, il faut que le gouvernement désigne ou crée une structure pour s’assurer de l’application de son contenu au niveau national.M.Maîga a aussi suggéré l’organisation d’une rencontre avec tous les acteurs du domaine. Il s’agit, en occurrence du ministère des Affaires étrangères, de la Défense, de l’Administration territoriale, de la Sécurité, de la Commission nationale de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères, de la Société civile.
” Car, il faut harmoniser nos lois nationales avec le TCA pour faciliter sa mise en œuvre. Parce que le TCA s’adresse à toutes les armes lourdes et nucléaires. En ma connaissance, tous les pays qui ont ratifié le TCA vont procéder à pareille rencontre “ a rélévé M. Maïga.
Pour ce qui est de la Commission vérité, justice et réconciliation, il estime que cette structure doit être soutenue par nos compatriotes.
” Pour que le vivre ensemble et le pardon soient une réalité, il faut rendre d’abord justice. Car la signature de l’accord de paix ne doit nullement occulter les questions de justice ” a soutenu notre interlocuteur.
Parlant de la nomination des prochains commissaires qui vont sièger à la CVJR, il a demandé qu’ils soient choisis de façon rigoureuse afin que la commission soit à la hauteur des attentes.
” C’est en cela que la CVJR pourra faire en sorte qu’on puisse se regarder en face et se pardonner ” En tout cas, le président du réseau des journalistes pour la sécurité et le développement en Afrique occidentale a invité nos compatriotes à une mobilisation générale pour faire face aux défis actuels.
Bruno D SEGBEDJI