Le département d’Etat des Etats unis d’Amérique a produit son rapport annuel 2022 sur la situation des droits de l’Homme au Mali. Après une lecture attentive du document, le gouvernement de transition du Mali a tenu à apporter des éclaircissements relatifs aux allégations d’exactions des Forces armées maliennes (FAMa) sur les populations civiles de Mourra.
Au sujet des exactions sur les populations civiles imputées aux FAMa, Mourra ne cesse toujours pas de faire parler de lui. Des rapports ne cessent d’incriminer les militaires du Mali dans ces massacres. A chaque accusation, une réponse du gouvernement du Mali ne se fait pas attendre. Toute chose qui justifie l’engagement du gouvernement de transition à léguer un pays propre, souverain et digne aux civiles à la faveur d’élections crédibles et transparentes. C’est dans cette dynamique que les plus hautes autorités du Mali n’ont jamais voulu laisser quiconque saper le moral des soldats du Mali au sujet de toute idée d’exactions sur leurs propres compatriotes.
Le gouvernement du Mali fait une observation générale du rapport qui, selon lui, dresse un tableau visiblement unidirectionnel de la situation au Mali. Le rapport parle d’un « gouvernement non élu suite au coup d’Etat militaire de 2020 qui a bouleversé un système démocratique constitutionnel ». L’observation du gouvernement rapporte que le rapport aurait été plus objectif en précisant que l’intervention des Forces militaires était le parachèvement pacifique sans aucune effusion de sang d’une révolution politique et sociale populaire, réprimée violemment et qui réunissait toutes les franges sociopolitiques maliennes contre le régime en place.
Au chapitre du respect de l’intégrité de la personne, le gouvernement du Mali trouve que le rapport se borne à relater des allégations provenant d’autres rapports et sources d’informations de structures internationales dont la fiabilité reste à prouver, de médias ou d’ONG notoirement partiaux.
Au sujet des allégations d’exactions arbitraires sur les populations civiles, le gouvernement du Mali dit qu’il est aisément vérifiable que tous les cas d’allégations de violations de droits de l’Homme par les forces armées maliennes sur le théâtre des opérations, lorsqu’elles sont fondées en leur principe, font systématiquement l’objet d’enquête par les tribunaux militaires. « Les FAMa conduisent les opérations militaires de façon autonome. La présence d’instructeurs russes dans le pays s’inscrit dans le cadre de la coopération exemplaire avec la Fédération de Russie, particulièrement dans le domaine militaire, renforcée ces dernières années en matière de lutte antiterroriste », lit-on dans les observations du gouvernement de transition du Mali.
S’agissant des tueries à Mourra en mars 2022 que le rapport américain impute aux FAMa, le gouvernement du Mali informe que parmi les morts, aucun ressortissant de Mourra n’a perdu la vie pendant l’opération militaire. Et d’ajouter que toutes les personnes interpelées ont été mises à la disposition de la gendarmerie de Sévaré.
A noter que le gouvernement avance son point de vue sur toutes les parties de ce rapport 2022 de l’Etat des Etats-Unis d’Amérique publié sur son site d’informations. Les producteurs de rapports doivent donc prendre garde. Les autorités maliennes sont toujours sur le qui-vive pour réfuter les allégations infondées provenant de n’importe quels horizons. Le temps des intimidations est plus que jamais révolu.
Bazoumana KANE
Les rapports des Etats-Unis et de la maudite France sur Mourra sont bases sur une interview de Kouffa donc tout le reste est tres clair, nous sommes tres surpris que deux pays qui se disent democratiques, champions des droits de l’Homme et puissances mondiales font des accusations contre le Mali basées sur ce que dit Amadou Kouffa un chef terroriste, criminel, cruel et sans respect pour les droits de l’Homme?
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