La salle de conférence du Conseil de cercle de Kati a servi de cadre le samedi 6 mai à une rencontre d’échanges avec les forces vives de Kati initiée par le Réseau national de la jeunesse du Mali avec à sa tête Alioune Guèye, membre du Conseil national de la transition (CNT) et surtout acteur majeur de la société civile.
Pour cette rencontre d’échanges, ils étaient très nombreux à prendre part aux débats. Il s’agit des membres de la société civile, des Forces de défense et de sécurité, du CNT…
A travers l’instauration de cette tribune, il s’agissait, pour le Renajem, d’instituer un dialogue direct avec les populations par rapport à la vision et aux principes communs du peuple de la refondation qui s’articule autour de trois principes : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et partenariats opérés par notre pays, la défense des intérêts vitaux des populations maliennes.
Pour Alioune Guèye, le pays a besoin aujourd’hui de tous ces fils pour se relever. C’est pourquoi, il a rappelé qu’en deux ans il y a eu beaucoup d’acquis sous le leadership du président la Transition, le colonel Assimi Goïta, avec le concours de son gouvernement, du CNT et des forces vives du pays.
Il a saisi cette occasion pour évoquer les acquis de la Transition. “Malgré les difficultés, la continuité de l’Etat a été maintenue, le second acquis porte sur le domaine sécuritaire avec la montée de l’armée en puissance à travers la formation, l’achat des équipements. Le troisième a trait aux Assises nationales de la refondation, au découpage administratif. Sans oublier la création de l’Aige. S’y ajoute l’apaisement du climat social. Aussi de nos jours, nous avons une diplomatie du peuple qui travaille avec les aspirations du peuple”, a rappelé M. Gueye.
Selon lui, la nouvelle Constitution qui sera soumise à référendum prend en compte beaucoup plus les préoccupations des Maliens que celle de 1992, car elle permet selon lui de renforcer les liens avec les autres Etats. A l’en croire, l’enjeu de ce référendum n’est pas le oui ou le non mais c’est surtout le taux de participation. En tout cas pour Alioune Guèye, “cette Transition est celle des jeunes, c’est celle qui est en train d’amener le changement. C’est pourquoi nous devons la soutenir”. Alioune Guèye s’est dit convaincu que nous sommes à une phase décisive de la Transition, il est bon selon lui de consolider les acquis et de travailler ardemment pour le reste.
Yacouba Maïga, membre du Renajem, au nom de l’équipe d’Alioune Guèye, a remercié l’ensemble des forces vives de Kati qui sont sortis massivement pour cette rencontre d’échanges. “Depuis sa nomination au CNT en octobre 2022, Guèye, acteur de la société civile malienne, a entrepris d’énormes initiatives notamment de nombreuses rencontres à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour porter la vision de la Transition. Notamment la rencontre avec les pionniers, les jeunes opérateurs économiques, les jeunes des partis politiques, le Mouvement génération engagée…”, a soutenu M. Maïga.
Quant au représentant du maire de Kati, Modibo Ouattara, il a profité de cette occasion pour inviter les populations de la Commune urbaine de Kati à sortir massivement le 18 juin pour voter oui au référendum. “Il faut que Kati sort en première position au terme du scrutin référendaire”, a prédit le maire en écho au président du Conseil de cercle de Kati, Mamadou Traoré dit Zalé.
Quant à Souleymane Dé, président de la commission loi au CNT, il a invité les populations à retirer leurs cartes biométriques qui sont d’une importance capitale lors du scrutin. Selon M. Dé, la date du 18 juin a été très bien réfléchie par les autorités pour beaucoup de paramètres pour éviter des problèmes aux Forces de sécurité.
Le 2e adjoint du préfet de Kati, Harouna Berthé, a pour sa part salué cette initiative de M. Guèye qui permet à nos compatriotes surtout de Kati d’être mis à niveau sur les acquis de la Transition.
Kassoum Théra