Les chenilles « Goimbrasiahecate », connues sous le nom « Batankè» en Bamanakan, sont utilisées dans l’alimentation humaine et des vertus thérapeutiques leur sont également attribuées. Une équipe de chercheurs de l’Institut Polytechnique Rural de Formation et Recherche Appliquée (IPR-IFRA) a publié une étude dans la revue malienne de science et de technologie, n° 21 de janvier 2019, menée dans le cercle de Dièma en 1er région. Cette équipe est composée de Moussa Bina Mahamadou Cissé, Bakary Sagara, d’Amoro Coulibaly et d’Abou Coulibaly.
L’utilisation des insectes à des fins alimentaires et médicinaux est ancienne. Les chenilles entrent dans la composition des remèdes contre les maladies pulmonaires, cardio-vasculaires, l’hypertension artérielle, le diabète et les troubles gastriques. Le mélange de la poudre de chenille et du sel gemme permet de traiter le paludisme et l’anémie. La consommation des chenilles permet de soigner l’anxiété, les ulcères et d’espacer les crises d’épilepsie. Les chenilles de Goimbrasiahecate sont constituées de 65% de protéines, de 20% de lipides et de 15% de glucides. Elles sont consommées comme friandise ou assaisonnement dans les sauces. A ce titre, elles jouent un rôle socio-économique important Les chenilles récoltées sont évidées et lavées avec de l’eau puis ébouillantées pendant deux heures pour être ensuite cuites et étalées sur une couverture, exposées au soleil pendant trois jours pour séchage. Les chenilles séchées pouvaient être conservées pendant une année. Actuellement, la vente de chenilles se fait à très petite échelle. Le prix des chenilles fraiches à la vente varie entre 25 et 50 F CFA le tas de 1,5 à 2 kg. Ce commerce est tenu essentiellement par des enfants de 10-15 ans qui le font pour satisfaire à des commandes. A Diema plus précisément dans le village de DéboMassassi à 22 km à l’ouest de la ville de Diéma chef-lieu du cercle de Diéma dans la région administrative de Kayes. L’intérêt pour l’insecteprovoque la raréfaction des chenilles.
Mahamadou YATTARA
Il y a pourtant des chenilles que l’on consomme aussi dans la région de Sikasso qu’on appelle en bamanankan le “silantoumou” qui sont connues de tout le monde à Sikasso et Koutiala. Ces chenilles sont pratiquement connues de toutes les populations de cette région.
Yattara mais c’est une delicatessen Soninke les chenilles? Reveilles-toi, toute personne qui a grandi dans le Kingui, le Kaarta, ou le Bakhounou a apprecie cette friandise!
Félicitations, si l’étude a pu démontrer l’utilité socio économique et le bien fondé de l’importance de ces chenilles. Elle devait recommander et orienter les gens sur la production par l’homme et le développement de la chaîne des valeurs de ces chenilles. Créer un environnement favorable à la production en masse bien maîtrisée jusqu’à la commercialisation.
Kone tu ressembles a un employe du PNUD, mais en effet c’est une source de revenues pour nos paysans et ils doivent l’exploiter comme la pisciculture, etc… Aujoud’hui au Mexique, en Thailand, en Chine, et. il ya des restaurants specialises pour de telles cusines.
Bonjour
Ce sont ces (orgueilleux)occidentaux qui trouvaient ça répugnant tout comme ils rigolaient quand en Asie ils roulaient en bicyclette!
Maintenant ils se mettent à la bicyclette et trouvent ça génial…
$¢€L€RATLANTI$T€$ ces Ogroccidentaux lorgnent comme ils ont longtemps lorgné sur la porcelaine, le papier, la soie ou la poudre à canon…
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