En prélude au lancement du Programme d’aménagement du delta intérieur du Niger (PADIN), le Comité technique s’est réuni, hier, mardi, dans la salle de conférence de la Chambre de commerce et d’industrie, à Mopti. C’était en présence des représentants du gouverneur de Mopti, des directions nationale et régionale du génie rural de Mopti, des représentants de CARE Mali, du Royaume des Pays-Bas, des organisations paysannes et coordinations locales de femmes.
Le représentant du gouverneur de Mopti, Moumini Damango, a déclaré que cette réunion permet de jeter un regard rétrospectif sur les acteurs qui ont œuvré sur le projet Sécurité alimentaire à travers la promotion de l’irrigation, (Sapi) , et les actions des animateurs sur le terrain et des leaders d’hommes et de femmes. Il s’agit, a-t-il dit, de faire l’évaluation des activités menées, d’en dresser les difficultés, mais aussi, de proposer des solutions. Interrogé sur l’objet de la réunion, le chef du programme, Dramane Sidibé, a indiqué : ‘’Le comité technique du projet Sapi, financé par les Pays-Bas, est un forum de redevabilité où toutes les organisations communautaires et paysannes, qui sont acteurs du projet à la base se retrouvent pour faire le bilan de leurs activités et recevoir le feedback des autres villages.
Le projet, aussi, va présenter ses réalisations et recevoir le feedback des organisations. C’est un cadre d’échanges pour renforcer l’appropriation des communautés de toutes les réalisations du projet. ‘’ Le chef de programme a soutenu que ce projet concerne la sécurité alimentaire, à travers les projets d’irrigation. Les interventions, a-t-il dit, sont axées sur l’aménagement de 3 plaines rizicoles en submersion contrôlée, l’aménagement des petits périmètres maraîchers pour les femmes, le développement des organisations paysannes, leur renforcement institutionnel, leurs formations en techniques culturales, de commercialisation et en microcrédits.
Au cours des débats qui ont duré toute la journée, La parole a été donnée aux organisations qui ont fait le bilan de leurs activités. Après avoir félicité les bailleurs de fonds qui leur ont permis d’augmenter leur productivité, elles leur ont demandé plus de soutien, car, ont-elles précisé, des difficultés, notamment concernant les infrastructures et les intrants, subsistent encore.
Baba Dembélé
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