Pour partager les résultats du Cadre harmonisé d’analyse et d’identification des zones à risque et des populations vulnérables, le Commissariat à la sécuritaire alimentaire a organisé une session d’information. Selon les résultats du Cadre harmonisé, en novembre 2017, la consommation alimentaire est globalement acceptable, mais sous pression à pire dans certains cercles. La situation nutritionnelle reste préoccupante.
La cérémonie s’est déroulée le jeudi dernier à l’hôtel Massaley sous la présidence du ministre commissaire à la sécuritaire alimentaire, Oumar Ibrahim Touré.
Le Cadre harmonisé d’analyse et d’identification des zones à risque et des populations vulnérables se réunit tous les ans au sortir de la campagne agricole. La rencontre regroupe tous les acteurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle se base principalement sur les informations issues des différentes évaluations et enquêtes effectuées dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Au nom des partenaires techniques et financiers, la représentante du Programme alimentaire mondial (PAM), a remercié toute l’équipe du Cadre harmonisé pour l’effort collectif. Elle a souligné l’importance des résultats pour coordonner les actions de façon collective.
Selon le ministre commissaire à la Sécurité alimentaire, Oumar Ibrahim Touré, l’objectif de la session est de partager les informations issues du Cadre harmonisé et de les vulgariser en vue d’informer les populations maliennes sur la situation alimentaire courante et projetée jusqu’à la prochaine période de soudure. Il a aussi mis l’accent sur l’importance de ce travail pour le dispositif de sécurité alimentaire.
Selon les résultats du Cadre harmonisé, en novembre 2017, la consommation alimentaire est globalement acceptable mais sous pression à pire dans certains cercles. La situation nutritionnelle reste préoccupante. Les mêmes résultats précisent que 7 cercles sont en phase sous pression (Tombouctou, Goundam, Gourma Rhaous, Ménaka, Tessalit, Tin Essaka et Tenenkou) et 42 cercles et les six communes du district de Bamako en phase minimale. Le nombre de personnes en phase crise et plus est estimé à environ 290740 personnes, soit environ 1,54% de la population analysée. Celui en phase sous pression est estimé à 2477873 personnes, soit environ 13,13%.
Parmi les facteurs qui contribuent à cette situation, on peut citer la production agropastorale, la mauvaise répartition de la pluie, le faible niveau de la crue, les dégâts causés par les déprédateurs sur les cultures en maints endroits et l’insécurité au centre et au nord du pays.
A. Diamouténé (stagiaire)