Production du riz : Le Mali pourra bientôt satisfaire ses besoins

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Créé en 1932 par l”Administration coloniale française, l”Office du Niger (ON) est le plus ancien et le plus important schéma d”irrigation en Afrique sub-saharienne. Avec l”ambition de développer plus d”un million d”hectares au cours d”une période de 50 ans, l”ON devait, selon les plans, fournir à l”industrie textile française une grande partie de ses besoins en coton. Elle devait également contribuer à la sécurité alimentaire de la région sahélienne alors Empire colonial français, grâce à un système moderne de production et de commercialisation du riz.

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rnHélas, 50 ans plus tard, l”ON était loin d”avoir réalisé ses objectifs. A cause du mauvais entretien de l”infrastructure, un tiers de la zone développée a dû être abandonné et, finalement, la production cotonnière a été remplacée par la production de riz. 
Avec des potentialités en matière de terres irrigables estimées à des centaines d’hectares de nos jours, les régimes successifs n’ont pu aménager que 82.000 hectares.
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rnEn 1997, la Banque mondiale a décidé d”aider à réhabiliter l”ON. D”autres bailleurs de fonds se sont très vite joints à ses efforts. Le projet d”assistance technique et d”ingénierie qui appuie l”ON a complètement redressé la situation. Les rendements de riz paddy de l”ON ont en moyenne triplé et la production totale a augmenté de 98.000 tonnes en 1988, et 271.000 tonnes en 1998. A la fin de la campagne 2005-2006, elle devra atteindre 578 000 tonnes de riz, ce qui représentent 62 % des besoins nationaux.

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rnAvec les différents programmes d’aménagements en cours, on estime que l’autosuffisance alimentaire sera assurée d’ici 2010.
Près de 44.000 hectares ont ainsi été mis en valeur pour un montant de 125 milliards de Fcfa de 2002 à 2005. La promesse   faite par le Président de la République, celle de mettre en valeur 50.000 ha avant la fin de son mandat, va certainement être tenue.

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Les nombreux cultivateurs, qui en dix ans, entre 1988 et 1998, ont vu leur revenu net augmenter de façon très importante, quitteront définitivement la précarité qu’ils ont connue jusqu’à aujourd’hui.

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Fatoumata Haïdara

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