OMAES : Les principes directeurs de la lutte contre la faim adoptés

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L’Œuvre malienne d’aide à l’enfance du sahel (Omaes) a adopté ce 24 mai 2017, les principes directeurs de lobbying/plaidoyer de la Coalition nationale sur le droit à l’alimentation (DAA). C’était lors d’un atelier de formation dans ses locaux.

 

Le droit à l’alimentation est reconnu directement ou indirectement par tous les Etats africains, la faim continue pourtant d’être la source d’énormes souffrances pour les populations vulnérables du continent.

Selon Massaman Sinaba, chargé de programmes à l’Omaes, assurer le droit à une nourriture adéquate est une question de droit international, spécifiquement garanti par un certain nombre d’instruments relatifs aux droits de l’Homme, auxquels ont souscrit les Etats du monde entier.

“Le Mali a signé et ratifié le Pacte international aux droits économiques, sociaux et culturels respectivement en 1966 et 1974. Depuis son entrée en vigueur, le 3 janvier  1976, le Mali n’a pas présenté son rapport initial sur l’état d’application dudit Pacte au Comité des Nations unies. La société civile au Mali a donc une responsabilité importante de diffusion, de vulgarisation et de promotion du droit à l’alimentation”, a-t-il ajouté.

Les objectifs spécifiques de cette coalition sont : renforcer les capacités d’influence et de contrôle citoyen des organisations de la société civile sur les décisions au droit à l’alimentation, porter plus haut les initiatives des organisations membres et partenaires en matière de sécurité alimentaire. La coalition est composée d’ONG, de réseaux d’OSC, de partenaires gouvernementaux.

Selon M. Sinaba, la satisfaction du droit humain à l’alimentation exige un régime alimentaire qui, dans son ensemble, doit contenir une combinant des nutriments nécessaires pour assurer la croissance physique et mentale, le développement et la subsistance de l’individu, ainsi qu’une activité physique, conformément aux besoins physiologiques et l’être humain à tous les stades du cycle de la vie et en fonction du sexe et de la profession.

“Le droit humain à l’amélioration est réalisé lorsque chaque homme, chaque femme et chaque enfant, seul ou en communauté avec d’autres, a physiquement et économiquement accès à tout moment à une nourriture suffisante ou aux moyens de se la procurer. C’est dire que l’Etat du Mali a l’obligation fondamentale d’adopter les mesures nécessaires pour lutter contre la faim même en période de catastrophe naturelle ou autre”, affirmera-t-il.

Aux termes de l’atelier, le comité de pilotage a été mise en place. Il est composé de 4 membres. L’Omaes assurera la coordination de la coalition et jouera le rôle d’interface avec les décideurs. Il sera appuyé par l’ONG Save the Children International, le Centre sahélien de prestation d’étude d’écodéveloppement et de démocratie appliquée et ICCO.

Zié Mamadou Koné

Stagiaire

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