Un atelier de capitalisation sur les acquis d’un projet de l’ONG Bornefonden et de l’Unicef s’est tenu hier au Grand l’hôtel de Bamako. La cérémonie était présidée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Mme Togo Marie-Madeleine Togo, en présence du ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Bah.
Le projet dénommé “Aimer” est une approche intégrée pour la lutte contre la malnutrition et pour l’épanouissement des jeunes enfants en milieu rural initié par Bornefonden et son partenaire Unicef en décembre 2014. Il est arrivé à terme en janvier 2016, soit après 15 mois d’activités d’intervention dans 25 aires de santé de Sikasso. Il s’agit des districts sanitaires de Yanfolila, Sélingué et Bougouni.
L’atelier était organisé par Bornefonden pour partager les acquis du projet avec l’ensemble des acteurs. Pour le directeur général de Bornefonden, Andrew Sinami, les résultats du projet ont été atteints, car celui-ci était axé, entre autres, sur le recensement dans les zones d’interventions des enfants, la formation des agents communautaires en nutrition, la collaboration avec les centres de santé…
Au sortir de 15 mois d’activités, Andrew Sinami a avoué que Bornefonden est satisfaite d’avoir réalisé ce projet d’une importance capitale pour nos hautes autorités notamment la première Dame, Mme Kéita Aminata Maïga.
Parmi les résultats acquis du projet Aimer, on peut citer le plan stratégique et opérationnel contre la malnutrition chronique à travers le suivi, la supervision entre les centres de santé dotés de moyens matériels et humains.
Mme Marie-Madeleine Togo a félicité au nom de son département le partenariat stratégique avec l’Unicef et s’est dite impressionnée par les résultats atteints par l’ONG Bornefonden à. “Les échos qui nous sont parvenus à travers les directions nationale et régionale de Sikasso, attestent d’une bonne synergie avec toutes les parties prenantes, aussi bien techniques que communautaires”, a-t-elle ajouté.
L’approche développée par “Aimer” démontre que la lutte contre la malnutrition est une “affaire de tous”, car elle vise prioritairement l’appropriation par les communautés des bonnes pratiques en matière de nutrition.
Tout en encourageant de telles initiatives, Mme le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a réitéré ses remerciements à l’Unicef et à l’ONG Bornefonden pour leur contribution à l’effort des autorités nationales contre la malnutrition.
Zoumana Coulibaly