Les priorités du Commissariat à la Sécurité Alimentaire : Toutes les dispositions prises pour parer aux éventualités

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AU CSA, l’équipe de Cheick Sidiya Diaby, n’est pas alarmiste comme annoncent certains déjà une « crise alimentaire à l’horizon ». Au CSA, des dispositions sont prises pour faire face à certaines zones d’insécurité alimentaire.

 

D’entrée, il faut dire que les zones concernées par une probable insécurité alimentaires sont les régions nord : Kidal, Gao, Tombouctou, une partie de la région de Mopti (cercles de Youwarou, Douentza, Ténenkou, Bandiagara, Yorosso qui a été identifié en difficulté alimentaire.

 

 

Selon le Commissaire Diaby : « Cette année, le Mali compte 800 000 personnes en situation de crise alimentaire contre 1,5 million ». Aussi, pour parer à ces éventualités, le gouvernement explique le Commissaire, a décidé en cas d’urgence dans les régions nord représentant au moins 75 000 personnes réparties entre 120 communes. Donc, les besoins de ces personnes suscitées sont estimés à 4 125 tonnes. Déjà 31 000 tonnes sont entrain d’être payé via le CSA et l’OPAM pour être acheminé sur les zones d’urgence ». Le Commissaire reconnait certes que 725 000 personnes ont besoin d’aide mais pas de façon immédiate comme les 75 000 qui ont besoin de l’aide de mars jusqu’en juin. Ce qui fait 22 000 tonnes que nous sommes entrain de payer sur le marché », a laissé entendre M. Diaby. Il faut dire que les 31 000 tonnes grâce à l’aide budgétaire de l’Union européenne au CSA. En clair, le CSA essaye d’apporter aux populations ce qui est nécessaire pour elles afin de circonscrire le phénomène d’insécurité alimentaire. Les zones identifiées verront la différence des 31 000 tonnes  des 22 000, expédiées.

 

 

La nouveauté dans la couverture au Csa est que maintenant, l’équipe de Diaby a décidé de consulter les populations bénéficiaires alors que l’ancienne méthode consistait à la répartition sans distinction au niveau des villages, des communes et des fractions. Donc l’instrument appelé « cadre harmonisé » qui exige que les populations bénéficiaires soient identifiées. Là il s‘agit de la transparence dans la distribution des vivres, d’où des séries de réunions afin de déterminer qui a droit et qui n’a pas droit à l’aide. Il faut préciser qu’au CSA, ça compte sur la synergie de l’Etat avec les PTF. Une situation qui n’est pas au-dessus des pouvoirs publics.

 

 

Les stocks

Crée par le gouvernement et rattaché à la présidence, le CSA dispose selon le Commissaire de 25 000 tonnes comme stock national qui devra pallier aux difficultés alimentaires des populations. « Mais nous avons souhaité que ce stock soit ramené à 35 000 tonnes selon des études. Ce stock de 35 000 tonnes coûtera 5,5 milliards de FCFA en nature qui devrait être côté et 35 000 tonnes en céréales », a dit Diaby.

 

 

Quant au stock national d’Intervention qui permet à l’Etat d’intervenir afin de baisser les prix dans les différentes localités. C’est une manière de baisser les prix lorsqu’ils sont élevés. Donc, a dit Diaby, ce stock est régulateur des prix des marchés.

 

 

Enfin, au CSA, un appel pressant est fait aux partenaires du Mali d’aider notre pays pour parer à toutes les éventualités. En clair, c’est un appel à l’aide.

En attendant, toutes les dispositions sont prises pour parer aux éventualités de crise alimentaire.

Hamady

 

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1 commentaire

  1. Il faut être prévoyant et non alarmiste pour éviter une famine à Kidal et une insécurité alimentaire à Gao et Tombouctou!

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