Amadou
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Cette augmentation était prévisible après la diminution du poids du pain. Avant même cela, les organisations des consommateurs ont eu tout le temps pour poser des actions pouvant éviter cela. Comme le ridicule ne tue plus dans ce pays, certains sont en train de vouloir faire le médecin après la mort. Cela ne me surprend pas d’eux, car ils ont d’autres préoccupations que de défendre les intérêts des consommateurs. Ils ont une fois de plus prouvé leur incompétence.
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Moulaye Chérif, Chauffeur : « Ils cherchent à nous affamer »
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Au rythme où vont les choses, rien n’est à écarter. Ceux qui détiennent le monopole de la farine au Mali cherchent à nous affamer avec la complicité des autorités. Il faut que nous allions vers la fin du monopole dans tous les domaines, au bénéfice du consommateur..
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Assitan Théra, Comptable : « L’Etat a cédé à la pression des boulangers »
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En l’espace de trois mois l’Etat vient de céder par deux fois à la pression des boulangers au détriment des populations. Ce qui allonge la liste des produits de première nécessité dont les prix ont augmenté sans que les autorités ne bougent le petit doigt. Le prix du lait a encore augmenté au même moment que le pain. Une fois de plus c’est le consommateur qui subit.
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Lassana Diarra, Etudiant : « Le consommateur a toujours été légué au second plan »
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Le pain occupe une grande place dans l’alimentation des populations, il est inimaginable que dans un temps aussi court il subit une diminution de son poids et ensuite une augmentation de son prix. Cela ne se passe que dans un pays où le consommateur a été légué au second plan. Les prix de tous les produits de première nécessité ont flambé et cela semble ne pas préoccuper les autorités. Les raisons évoquées par les boulangers frappent tous les pays, mais allez voir ce qui se passe ailleurs.
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Ibrahim Touré, Agent commercial :« Aller vers la vulgarisation de la culture de blé au Mali »
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Je pense que la solution réside dans la vulgarisation de la culture de blé au Mali. Ce que Diré produit par an est incapable d’assurer la production de pain pour un mois. La culture de blé est très rentable et pourra nous éviter de telles surprises.
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Harouna Berthé, Mécanicien : « Il faut que le pain recouvre son poids »
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En son temps, il était question soit de diminuer le poids du pain, soit d’augmenter son prix. La première option avait été choisie par le gouvernement. Aujourd’hui les prix ont augmenté. Je pense que maintenant le pain doit recouvrer son poids normal, à moins que ce ne soit une affaire obscure entre l’Etat et les boulangers. Dans tout ça ce sont les organisations de consommateurs qui ont déçu. Pendant tout le processus de négociation, ils n’ont pas jugé nécessaire de nous informer.
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Mariétou Fofana, informaticienne : « C’est un calvaire »
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C’est la liste de nos calvaires qui s’allonge. Le problème est que, demain même si le farine est vendue au quart du prix auquel les boulangers l’achètent, le prix du pain ne va jamais baisser. C’est la règle au Mali, malheureusement. Il faut un Etat fort et une politique adéquate en matière de prix. Hélas!
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23 novembre 2007
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