Notre pays est l’un des rares sinon le seul au monde où les choses les plus anormales ou les plus illégales se passent sans remous. Tantôt ce sont des policiers véreux qui volent (le mot est loin d’être fort) le citoyen lambda, tantôt c’est cet autre gabelou qui rançonnent sans sourciller le pauvre opérateur économique. Et toutes ces dérives s’opèrent tranquillement au vu et au su des plus hautes autorités qui ont entre autres missions la lutte contre certaines dérives de la société.
rn
Ces derniers jours, on assiste tranquillement à une hausse inexplicable des prix de certaines denrées. Ça fait quelques jours que le Mali-lait, très prisé donc très consommé chez nous a connu une hausse très sensible de son prix. De 120 FCFA son prix est passé à 125 FCFA. Maintenant, il est passé à 150 FCFA, soit une augmentation de 20%. Tout le monde le sait, tout le monde se tait. Les associations dites de consommateurs, les autorités en charge du commerce ne bougent même pas le petit doigt. On fait passer tranquillement la pilule parce qu’on se dit que les maliens sont d’une passivité à toute épreuve. Il faut quand même que certaines choses soient dites.
rn
On peut bien se poser la question de savoir, en dehors des fabricants du produit, qui s’y tirent à bon compte, combien les plus hautes autorités du pays gagnent à se taire. Forcément il doit y en avoir qui sont compromis dans cette affaire qui semble être des plus ténébreuses. La présidentielle gagnée, on peut faire le sourd-muet surtout qu’il y a les incertitudes des législatives. Dans tous les cas, Choguel Maïga le ministre en charge du commerce doit tirer les choses au clair. Son silence devient très assourdissant. Après tout ce qu’on raconte sur les raisons de sa loyauté très intéressée à Zounzani, cette affaire paraissant très banale peut bien éclabousser au delà de sa petite personne. Surtout que la flambée a atteint la quasi totalité des produits de première nécessité notamment les céréales.
rn
rn
Aka
rn
“