La subvention, par l’Etat, de la filière viande –bovine n’a pas influé sur les prix. Ou de la qualité de la viande, vendue sur les marchés. Bien au contraire. Elle a dopé les prix et fait planer, sur la tête du consommateur, un danger : de la viande pourrie ou contaminée, dans ses assiettes.rn
Subventionnée à hauteur de 250 millions CFA, chacun, l’Abattoir frigorifique de Bamako et l’Abattoir de Sabalibougou, ont du mal à approvisionner le marché Bamakois en viande. Et en quantité suffisante.
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A en croire plusieurs bouchers, ces deux Abattoirs leur fournissent, à peine, le dixième de leur dotation. Ceux qui vendaient 20 moutons, par jour, en reçoivent à peine quatre.
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Toute chose qui encourage les abattages clandestins. Tous ceux qui ne sont pas approvisionnés par ces deux Abattoirs se rabattent, désormais, sur les abattages clandestins. Avec un risque de taille : celui de retrouver dans nos assiettes, de la viande contaminée par le charbon, la tuberculose ou la peste bovine.
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Pire, même avec cette subvention, le prix du Kilos de viande est hors de portée. Il est de 1600 CFA contre 900 CFA au Burkina Faso.
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L’Illustration parfaite d’un « Mali qui gagne ».
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Le mollah Omar
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