Impureté dans le sachet d’eau : La société Universel empoisonne-t-elle les maliens ?

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Le dimanche 20 décembre 2009, les convives à une cérémonie civile de mariage à Kalaban Coura, en voulant se désaltérer, ont été offusqués de constater des impuretés visibles à l’œil nu dans plusieurs sachets d’eau de la société « Universel ». Notre rédaction a pu se procurer d’un de sachets, qu’elle garde soigneusement dans ses placards.

 

Au moment où nous étions en train de rédiger certains textes de la présente parution, nous avons été informés de l’existence dans les marchés de tels sachets d’eau mortifères. Où sont partis les services d’hygiène et du contrôle ? Font-ils réellement leur travail ? Ce cas de la société Universel n’est qu’une partie immergée de l’iceberg. Seul Dieu sait, le nombre de sociétés fabriquant d’eau en sachet disposant ou pas d’une autorisation des structures compétentes de l’Etat. La plupart d’entre elles, ne disposent d’aucun équipement adéquat encore moins du personnel qualifié.

Pourtant, on peut lire sur le sachet d’eau de la société Universel : « Traitée et filtrée sous contrôle de laboratoire ». Lequel ? La société évolue-t-elle dans la clandestinité ? Seul un interrogatoire musclé des fictifs ou réels responsables de l’Universel pourrait permettre de répondre à ces questions.

La liste des marchands de la mort s’allonge

La consommation de ces eaux peut être à l’origine de beaucoup de maladies. En conséquence, les responsables de la société Universel mériteraient d’être arrêtés, jugés et condamnés pour avoir volontairement mis en danger la vie d’autrui. En effet, après les huileries, maintenant, ce sont les fabriques d’eau en sachet qui poussent comme des champignons. A preuve, il y a quelques années, seules 16 huileries sur 100 avaient été déclarées aptes à produire l’huile de consommation humaine et le LNS avait analysé 540 échantillons d’eau avec 26% de non-conformité.

Désormais, la liste s’allonge avec les fast-foods chinois installés dans les coins stratégiques de chacune des 6 communes du district de Bamako. Sait-on pourquoi et comment, ces chinetoques nous vendent de la nourriture ? En tout cas, ils ont déjà envahi tous les secteurs vitaux de notre pays. Veulent-ils être les nouveaux maîtres du monde ?

Sékou Coulibaly

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