En mettant au centre d’une conférence « la problématique de la sécurité sanitaire des aliments : contraintes et perspectives », les autorités du maliennes viennent une fois de plus de rappeler l’importance de l’hygiène et la sécurité alimentaire.
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Ainsi durant deux jours (du 13 au 14 mars derniers), les acteurs en charge de la question de la sécurité sanitaire dans notre pays à travers le ministère de la Santé par le biais de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (l’ANSSA), et des associations de consommateurs, dont l’ASCOMA, ont engagé des réflexions visant à cerner tous les contours du sujet.
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Mais avant, le constat général qui aura motivé la mise en route d’une telle démarche d’assainissement des aliments trouve sa justification dans le fait que la production, la préparation, la vente et la consommation des produits alimentaires sont de plus en plus problématiques dans notre pays.
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Dans leurs discours respectifs, les représentants des différentes structures impliquées dans la sécurité sanitaire des aliments présents au lancement de ces 1ères journées de la salubrité des aliments ont convenu que la question de la sécurité des aliments est « un problème multiforme lié d’une part au développement du commerce international des produits alimentaires, à la multiplication des déplacements des produits à l’intérieur et entre les pays. Et d’autre part à la dégradation des systèmes d’hygiène, d’assainissement et de l’environnement humain ».
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Ce constat met au crible aussi bien la vente et la consommation des aliments de rue que le processus de production de certaines de nos unités industrielles de fabrication de produits alimentaires.
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Le premier aspect, à savoir la consommation des aliments de la rue, selon bien des Maliens est une question de développement caractérisant le niveau de vie du pays.
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Mais en ce qui concerne les agro-industries, le problème se pose sous une autre forme, il est lié à un déficit de contrôles récurrents. Autant dire que le contrôle des qualités et de normes reste le talon d’Achille de nombre de nos unités agro-industrielles.
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C’est pourquoi, lors des récentes éditions des Journées Maliennes de Qualité (une compétition organisée entre les différentes industries nationales), les organisateurs n’ont pas manqué de récompenser les efforts de deux de nos sociétés agro-industrielles KOUMALIM-SA et la Société des Brasseries du Mali (BRAMALI) pour leur engagement en faveur de la culture de la qualité de leur produits alimentaire.
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En ce qui concerne BRAMALI, cette entreprise est également réputée même au plan international pour la qualité de ses produits. C’est pourquoi En 2000, 2001 et 2003 la société a remporté la médaille d’argent Coca-Cola Compagny, une société reconnue à travers le monde par son intransigeance en matière de la culture de la qualité. « Les actes bien accomplis ne restent jamais sans récompense » : Bramali comme c’est de cette société qu’il s’agit, finira par emporter la médaille d’or en 2002 de la multinationale Coca-Cola Compagny sur la base des résultats qualité obtenus.
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Cette société, avec ses 160 employés, un capital de 13 milliards, deux chaînes de production de boissons avec une capacité de production annuelle de 300.000litres, des actions de soutien aux politiques gouvernementales de lutte contre les maladies et la pauvreté et de développement, se porte comme un champion du renouveau dans le monde de l’agro-industrie au Mali.
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Au-delà de ces efforts pour la satisfaction des clients, Bramali doit son aura du fait qu’elle a brisé le mythe de l’inaccessibilité des usines aux visiteurs. A travers des journées portes ouvertes, Bramali reçoit constamment élèves, étudiants, et autorités publiques pour la visite de ses produits. Lors du lancement de programme…….. de l’eau, le ministre de l’environnement n’avait pas manqué de saluer les démarches entreprises par la société en matière de qualité.
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A BRAMALI, un laboratoire doté de la technologie de pointe permet de contrôler toutes les étapes de production. Des matières premières dès leur réception, à la production de produits en passant par le processus de vente de l’usine sur le marché, les contrôles sont constamment effectués pour s’assurer de la qualité des produits. Le responsable du laboratoire, M Alou Coulibaly, rassure enfin que « des contrôles sont effectués toutes les 30 minutes sur chaque lot de produits. Cette opération permet de s’assurer de la bonne qualité de chaque bouteille avant sa mise en vente». Au-delà de ces contrôles internes, les produits sont soumis aux contrôles d’autres services officiels comme le Laboratoire National de la Santé (LNS), et l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments.
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Il en est de même au plan international. A en croire les responsables qualité de la société, les échantillons des matières premières et des produits finis font régulièrement l’objet d’analyses dans les laboratoires à l’étranger, notamment en Côte d’Ivoire, en Belgique, en Suisse, au Gabon, au Royaume Uni. Vu le dispositif sanitaire et d’hygiène mis en place il est impossible qu’un corps étranger se retrouve dans une boisson de la société.
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En ce qui concerne la sécurité sanitaire des aliments, les mesures adoptées à l’issue des premières éditions (tenues les 13 et 14 mars derniers) sont favorables à l’interdiction de la vente des aliments dans les rues sans aucune mesure sanitaire, au contrôle de qualité des produits alimentaires et au renforcement de la démarche qualité au niveau des agro-industries.
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Markatié Daou
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