Sur la très longue liste des produits alimentaires pouvant souvent être impropres à la consommation, s’ajouteraient-elles les boissons sur lesquelles sont flanquées des étiquettes de la plus grande brasserie du Mali, Bramali sa ?
La question mérite d’être posée.
Et pour cause. Nous avons été en possession d’une bouteille de « Fanta » made in Bramali dans laquelle était logée une pile R6 hellessens, en plus décomposée.
Contacté par un de nos collaborateurs, celui-ci été invité à découvrir l’usine.
Et, le directeur commercial de cette entité industrielle de nous tenir ces propos du reste forts accablants : « il y a toujours des cas du genre que nous découvrons régulièrement ».
Aussi, sur les lieux, Mme Diallo, responsable chargée des cas en la matière, nous a présenté plusieurs bouteilles dont une qui contenait des fourmis et qui lui avait été servie lors d’une cérémonie de baptême.
Un autre cas nous a été présenté contenant cette fois ci du chwingum mâché.
« Apres vérifications, nous avons découvert que ce ne sont que des bouteilles piratées » nous a expliqué notre interlocuteur.
Mais comment peut-on se fier à des explications aussi loquaces ?
C’est vrai que nous avons eu droit à visiter la chaîne de production de Bramali et que tout semblait être parfait au point de vue hygiène.
Mais, il est aussi vrai que nous étions attendu sur les lieux.
Qu’à cela ne tiennent, des interrogations demeurent : pourquoi, ne nous a-t-on pas montré des fiches certifiées d’analyses quant à la qualité des produits ?
L’ASCOMA, a-t-elle déjà visité et apprécié la qualité des produits Bramali ?
Si des actes de sabotages ("piraterie" malsaine) des produits Bramali sont fréquemment commis, quelles mesures la société a-t-elle prise pour informer à propos, sa nombreuse clientèle ?
En attendant les réponses à ces questions, il faut être vigilant. Au risque de boire pour… la dernière fois.
Malick Camara
