La réponse est négative car, au Mali on est libre de créer des points de vente des viandes de différentes sortes de volaille et d’animal. Même si l’Etat a prévu des dispositions, celles-ci ne sont pas appliquées parce que les places de vente ne sont soumises à aucun contrôle des services compétents de l’Etat.
En conséquence, parfois des viandes proscrites par la religion et ne répondant à aucun critère de l’hygiène telles les cadavres de bœuf, d’âne, de volaille (coq et pintade) et même de chien ramassés sur les déchets ou dans les fermes d’élevage se retrouvent dans nos assiettes. Vendues dans certains restaurants et boucheries de la capitale, ces viandes peuvent causer toutes sortes de maladies. Partout à Bamako et à l’intérieur du Mali, les points de vente poussent jour après jour comme des champignons. Les consommateurs profanes sont exposés à des risques immenses.
Les auteurs de ces actes attirés par le goût de l’argent doivent savoir que la santé publique vaut mieux que le pognon. Mais aussi que l’argent à lui seul, ne fait pas le bonheur. Les clients fidèles aux poulets rôtis et braisés ainsi qu’aux viandes biens cuites des fours électriques ou artisanaux doivent énormément faire attention.
Nos autorités sont en passe de tourner dos à ce phénomène devenu complexe. Il est temps qu’elles fassent des efforts car, prévenir une maladie vaut mieux que guérir. C’est vrai l’Etat a fourni beaucoup d’efforts dans le domaine de la santé, mais le combat est loin d’être terminé parce que l’hygiène et la santé vont de paire.
Affaire à suivre
Yacouba Tangara
