Boisson Orange de NBB : Le consommateur en danger

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De sa création à nos jours, la Société NBB du richissime Mandjou Simpara s’illustre chaque jour que Dieu fait par son mépris pour les règles d’hygiène dans ses secteurs d’activités. Après le scandale de l’eau minérale Kawsar, c’est la dangerosité de la teneur très élevée de ses boissons Oranges en Colorant chimique « jaune orange E 110 » qui suscite des inquiétudes chez les consommateurs, d’autant plus qu’il serait cancérigène.

Les colorants jaunes jouent un rôle de première importance dans notre alimentation. En effet, la coloration constitue un attrait pour le consommateur, et la couleur jaune est une constante dans notre alimentation : citron, banane, bonbons, crème dessert, boissons etc. Actuellement, deux types de colorants sont utilisés : les colorants naturels qui sont extraits de végétaux (curcumine, riboflavine, caroténoïdes, xanthophylles), que ce soit par solvants organiques ou par gaz carbonique supercritique, ou extrait de minéraux (or) et les colorants synthétiques obtenus par synthèse chimique (tartrazine, jaune orange S, jaune de quinoléine).

 Compte tenu des effets indésirables que certains colorants peuvent engendrer, leur utilisation est très suivie au niveau légal notamment par les modifications de la liste des colorants autorisés et par l’établissement d’une dose journalière admissible. Les effets toxiques des colorants sont divers: intolérance, hyperactivité, cancérogenèse, et encore très controversés.

le jaune orange S E110 ou encore jaune orange E 110 est un colorant azoïque obtenu par synthèse chimique. Il est essentiellement constitué de sel disodique de l’acide hydroxy-2-(sulfo-4-phénylazo)-1-naphtalènesulfonique-6 et de matières colorantes accessoires associées à du chlorure et/ou sulfate de sodium constituant les principaux composants non colorés.» Compte tenu de sa toxicité, ce colorant est interdit aux Etats-Unis et en Australie et dans beaucoup d’autres pays soucieux de la santé de leur population. Il s’agit d’une poudre de couleur jaune orange, soluble dans l’eau (180 g/L à 20°C), peu soluble dans l’éthanol (0,1 g/L) et insoluble dans l’huile. Elle est stable jusqu’à 130°C et rouge en milieu fortement alcalin. Ce produit est utilisé dans les confiseries, les enveloppes de charcuterie, des croûtes de fromage, la préparation pour dessert, les pâtisseries, sirops et autres boissons.

 Les scientifiques ne conseillent pas de thérapie des troubles du comportement avec des régimes alimentaires excluant tout colorant. Cependant certains colorants, essentiellement Synthétiques, comme la tartrazine ou le jaune-orangé S, sont toujours suspectés d’être à l’origine de l’hyperactivité.

 Toutefois, quelques colorants sont déjà considérés comme étant cancérigènes par certains Scientifiques, comme c’est le cas de la tartrazine (E 102), du jaune de quinoléine (E 104) ou du jaune orangé S (E 110) utilisé par la société NBB. Il est démontré que le jaune orangé S provoque, à fortes doses, des tumeurs rénales chez l’animal. Comme tous les colorants azoïques, le jaune orangé S peut aussi contenir des résidus de substances cancérigènes comme certaines amines aromatiques.

 Un danger pour les enfants : classé Groupe 3 au CIRC. Hyperkinésie, surtout chez les enfants et en association avec les benzoates (E210.E215) – Depuis 2009 les colorants E102, E104, E110, E122, E124, E129 devront être étiquetés avec mention "Peut avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants". Il est aussi à la base des Allergies, intolérances (notamment chez les sensibles à l’aspirine). En outre, le jaune orange E 110 a de nombreux effets secondaires, dont le retard de croissance et de perte de poids importante dans l’expérimentation animale, potentiellement dangereux pour les asthmatiques.

 Malgré tous ces effets secondaires, certaines analyses d’un laboratoire spécialisé ont prouvé que la teneur en « jaune orangé E 110 » de la boisson orange de NBB est très élevée. La norme maximum tolérée est de 50 mg/l.).

 Par conséquent le risque de conséquences fâcheuses et dramatiques à long terme pour les consommateurs et surtout les enfants est avéré. Pourquoi la société NBB n’a pas pris des précautions pour éviter de telle situation ? En plus, d’autres produits de la société de Mandjou seraient aussi en cause pour diverses raisons. Notre panier de la ménagère est-il sécurisé ? Pas du tout. D’autant plus que d’autres sociétés de fabrication de boisson au Mali seraient aussi en cause. La suite dans nos prochaines parutions.

 Toujours est-il cette situation prouve encore une fois la défaillance de nos associations de consommateurs qui préfèrent se battre pour une place dans un conseil d’administration que de se préoccuper du sort du peuple.

A Suivre et à Poursuivre !

 

Alfonse Maïga

 

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