Tout en confirmant que les prix de certaines denrées de première nécessité ont connu une hausse, le ministre de l’Industrie et du commerce, Choguel Kokala Maïga a déclaré qu’aucun contrôle rigide n’est envisageable.rn
C’est une brochette de ministres du gouvernement qui a rencontré les journalistes, hier à la Direction de la dette publique, pour discuter de la problématique de l’approvisionnement du pays en produits de première nécessité. Au total, ce sont six membres de l’équipe de Pinochet qui étaient à cette conférence de presse dont le principal orateur était le ministre Choguel Kokala Maïga. Il s’agit des ministres de l’Industrie et du commerce, Choguel Kokalla Maïga, de la Communication et des nouvelles technologies, Gaoussou Drabo, de l’Economie et des finances, Abu-Bakar Traoré, de l’Agriculture, Seydou Traoré, de l’Elevage et la pêche, Oumar Ibrahim Touré. Il y avait, enfin, celui de l’Investissement, des petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement, Ousmane Thiam.
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Dans une déclaration liminaire, le ministre Choguel Maïga a affirmé que le marché se caractérise depuis un moment par une évolution des prix à la hausse de la plupart des produits de première nécessité. Cette situation, selon lui, constitue une préoccupation pour les plus hautes autorités de notre pays. Toujours à l’en croire, des concertations ont été menées au sein de l’administration en partenariat avec les opérateurs économiques pour trouver des solutions au problème.
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Sur l’état des prix, le ministre de l’Industrie et du commerce a souligné que le prix moyen du riz a enregistré une augmentation de 7 FCFA/kg pour se fixer à 277 FCFA au mois d’avril 2007. ‘’Ce niveau est le plus élevé depuis le début de l’année et des cinq dernières années à la même période’’, a-t-il poursuivi. En outre, aux dires de Choguel, le lait en poudre a connu une hausse de 24 FCFA/kg.
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Cette augmentation, a-t-il dit, s’explique par le comportement du marché international. Le sucre et la farine de froment ont aussi subi une augmentation. Les prix du sucre varient entre 380 et 500 FCFA, selon les chiffres fournis par le ministre de l’Industrie et du commerce. Les marchés les plus chers sont ceux de Gao et de Kidal, où le kilo de sucre varie entre 425 et 500 FCFA. Contrairement à ces produits, le ministre Maïga souligne que les prix de l’huile et des céréales sèches sont à la baisse.
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Pour le principal conférencier, le gouvernement met surtout ses efforts vers l’approvisionnement du pays en produits de première nécessité et va peser sur tous les leviers pour que les prix puissent baisser. Aux dires de Choguel, les marges de manœuvre du gouvernement sont limitées. ‘’Nous sommes dans un système libéral accepté par tout le monde. Un contrôle rigide sur les prix n’est pas envisageable. L’important pour le gouvernement est que tout citoyen puisse avoir accès aux produits de première nécessité’’, a ajouté le ministre Choguel Maïga. Pour sa part, le ministre Ousmane Thiam a assuré que le pays est correctement approvisionné en produits de première nécessité et que le gouvernement veille à cela. Celui-ci serait d’ores et déjà en négociation avec les opérateurs économiques pour prendre des mesures adéquates en vue de bien traverser le mois de carême.
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Chiaka Doumbia
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