L’ONU a réclamé vendredi 1er décembre, la somme de 22,5 milliards de dollars soit plus de 12 billions et 405 milliards de FCFA pour soutenir les personnes touchées par les conflits et les catastrophes dans le monde en 2018. Ces fonds demandés sont en hausse de 1% sur un an et constituent un “nouveau record”, souligne les Nations Unies. Au Mali, il faudra mobiliser 140 milliards de FCFA en 2018 pour assister plus de 4 millions de personnes en besoin d’assistance humanitaire dans le pays, selon OCHA.
“En 2018, 136 millions de personnes auront besoin d’une assistance humanitaire dans 26 pays” dont le Mali, soit plus de 5% de plus que l’année en cours. Ce chiffre est un record, selon l’ONU qui annonce que ses plans coordonnés permettront de fournir une assistance et une protection à seulement 91 millions de personnes.
Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Mark Lowcok, estime que “les conflits, en particulier les crises prolongées, continueront à représenter la cause principale des besoins” l’année prochaine.
Si les besoins humanitaires vont augmenter dans certains pays, au Mali comme dans d’autres Etats, ils diminueront mais resteront considérables, selon l’Organisation.
Du côté des catastrophes, les Nations Unies estiment que les sécheresses, les inondations, les ouragans et autres désastres naturels créeront également des besoins humanitaires. “Certains spécialistes prévoient un risque accru de tremblements de terre en 2018”, note l’ONU.
L’organisation internationale souligne aussi qu’elle ne pourra aider tout le monde – pour des raisons notamment de sécurité, mais aussi dans certains cas du fait du manque de coopération des autorités ou d’autres parties en conflit.
Il faut également noter que les appels humanitaires sont rarement couverts à 100% par les donateurs. A la fin novembre dernier, l’ONU n’avait reçu que plus de 7 millions de FCFA sur plus de 12 millions demandés pour 2017.
Pour le Mali, il faut 140 milliards de FCFA en 2018 pour assister plus de 4 millions de personnes en besoin d’assistance humanitaire dans le pays, selon OCHA. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies au Mali souligne également que le pays dépasse le seuil d’alerte de la malnutrition aigüe globale.
Avec Tamani