Il est désormais clair que, les résultats d’analyses de certains laboratoires du Mali, ne sont pas fiables. Cet état de fait, est bien dommage au moment où l’on parle, de l’accréditation desdits labo dans l’espace CEDEAO, en vue de trouver une partie de réponses aux difficiles et nombreuses contraintes liées à la mondialisation. A titre d’exemple, à cause de la concurrence commerciale, nos produits ne pourront plus accéder au marché international que, lorsqu’ils sont munis d’une certification délivrée par un laboratoire de référence internationale.
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Ce statut de compétence universelle est conféré aux labo, après avoir rempli ces trois critères : le niveau de ressource humaine, les équipements technologiques et les infrastructures. Loin d’être alarmiste, de nos jours aucun laboratoire du Mali, ne répond à ces critères, indique-t-on dans le milieu officiel malien. Or, cette politique d’accréditation édictée entre autres, par l’OMC, l’ONUDI et le PNUD, vise à traiter localement les produits d’exportation, ce qui permet du coup, à l’état de gagner de ressources financières supplémentaires et crée l’émulation entre les producteurs.
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C’est pour quoi, des particuliers ayant soupçonné de la qualité nocive de certains produits sur le marché, ont envoyé à l’étranger les échantillons dont les conclusions ont révélé que, les consommateurs maliens sont quotidiennement empoisonnés par certains commerçants peu scrupuleux. Ces opérateurs économiques ni loi ni foi, nous ne cesserons jamais assez de le dire, bénéficiant de la complicité de certains services chargés de la préservation de la santé publique, dans les domaines de l’alimentation, le médicament, et le cosmétique, sont à l’abri de poursuite car, ils sont tous munis de certification sanitaire ou de certificat d’innocuité.
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En tout cas, les incriminations des pouvoirs publics et des citoyens sont aujourd’hui focalisées sur le Laboratoire National de
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Abdoulaye Diakité
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